Mis à jour le 18/09/23

La recherche en partenariat avec des acteurs universitaires brésiliens et internationaux est un des piliers de la recherche menée par l’IRD. En plus de cela, la recherche de synergies avec des acteurs locaux (institutions, autorités locales, société civile, etc.) et du réseau de la diplomatie française permet de mettre en place une recherche pour le développement durable.

    L´IRD au Brésil compte 7 types de structures en partenariat :

    • Les instituts nationaux de science et de technologie (INCT)
    • Les Laboratoires Mixtes internationaux (LMI)
    • Programmes des Jeunes Équipes Associées à l’IRD (JEAI)
    • Groupements de recherche international-Sud (GDRI-Sud)
    • Les Projets structurants de formation au Sud (PSF-Sud)
    • Les Observatoires de Recherches
    • Le Réseau Franco-Brésilien du Nordeste (ReFBN)
    Zonage participatif du territoire de Santarém, Amazonie bresilienne, Observatoire INCT Odisseia

    © Emilie Coudel, projet Odyssea

    Observatoire INCT Odisseia, zonage participatif du territoire de Santarém, Amazonie bresilienne (2019

    INCT

    Les instituts nationaux de science et de technologie (INCT) sont des structures du Ministère de la science, de la technologie et des innovations du Brésil (Ministério da Ciência, Tecnologia e Inovações, MCTI) qui visent à regrouper, de manière articulée, des groupes de recherche travaillant dans des domaines stratégiques pour le développement durable du pays. L'organisation en réseaux avec des institutions internationalement reconnues permet de consolider l’internationalisation de la recherche. Les INCT visent à stimuler le développement de la recherche scientifique et technologique de pointe en accordant une place importante à la coordination avec des entreprises innovantes. Le financement de ces structures d’excellence reconnues par le système d’enseignement supérieur et de recherche du Brésil, est assuré en partie par le  Conseile national de développement scientifique et technologique (Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico, CNPq) qui dépend du MCTI, la Coordination pour l’excellence des ressources humaines dans les études supérieures (Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior, CAPES) qui dépend du Ministère de l’Education (Ministério da Educação, MEC), et par les fondations de recherche des États, ou Fondations d’appui à la recherche (Fundação de Amparo a Pesquisa, FAP). L'IRD au Brésil est partenaire de quatre de ces programmes : INCT Odisseia, INCT Ondacbc, INCT Amb-Tropic et INCT In-tree.

    • INCT Odisseia : Observatoire des dynamiques socio-environnementales en Amazonie, dans le Cerrado et la Caatinga

      2018 - 2022

      Coordination

      Marcel Bursztyn, UnB-CDS
      Marie-Paule Bonnet, IRD - UMR Espace-Dev

      Contexte

      Étudier les relations entre l’homme et son environnement est un enjeu crucial dans le contexte des changements climatiques et environnementaux actuels, raison pour laquelle a été la création de l'INCT Odisseia « Observatoire des dynamiques socio-environnementales : durabilité et adaptation aux changements climatiques, environnementaux et démographiques ». Il s’agit d’un réseau transdisciplinaire et international qui a pour cadre d'étude les trois principaux biomes brésiliens : le biome amazonien, le Cerrado et la Caatinga.

      En Amazonie, les grands défis concernent le suivi des dynamiques spatiales (urbanisation, utilisation des terres, usages agricoles familiaux et de l’agrobusiness) et des changements climatiques et environnements (déforestation et les conséquences pour la régulation climatique, fréquence des évènements extrêmes, ressources en eau, qualité de l’air, etc.).

      Le biome Cerrado est principalement étudié dans le District Fédéral. La capitale Brasília, combine planification urbaine moderne, l’urbanisation incontrôlée et une tradition rurale dans l’État voisin de Goiás. Entre 2016-2018, une grave crise de l'eau attire l'attention du public. La cause est attribuée à une série d'années particulièrement sèches, à la question de longue date d'occupation des sols dans les bassins versants et aux évolutions démographiques. Cela remet sur la table la gestion et les usages de l’eau et la sécurité alimentaire et hydrique de la population, ainsi que les effets de l’expansion urbaine, souvent précaire, sur des zones de végétation native.

      Dans la Caatinga, biome semi-aride le plus bio-divers du monde, les défis concernent la conservation de la biodiversité, la lutte contre la désertification et l’amélioration de la qualité de vie des populations. Il est considéré comme l’un des territoires du Brésil les plus vulnérables face au changement climatique.

      Objectifs

      L’observatoire Odisseia a pour objectif principal d´analyser les relations homme-environnement face aux changements climatiques, environnementaux et démographiques, en développant de nouvelles méthodologies d'observation et des perspectives socio-environnementales. Sur la base de l’élaboration et du suivi d’indicateurs spécialisés, qui facilitent l’interaction entre les dynamiques sociales, l’organisation institutionnelle et les dynamiques écologiques, des scénarios prospectifs d’évolution de la vulnérabilité seront produits, auxquels sont associées des recommandations afin de définir des stratégies d'adaptation, tels que des outils d'action publique et de résilience des territoires vulnérables. En termes concrets, c’est à travers des sites pilotes, qui agissent comme des "sentinelles" de la vulnérabilité des biomes étudiés, que procède l’observatoire. L’approche transdisciplinaire et multi-acteurs permet la construction participative de formulation des scénarios prospectifs et des solutions d’adaptation.

      ⇒ Aller plus loin : inct-odisseia

      Principaux partenariats

      Brésil

      Services d'État

      • Fondation Oswaldo Cruz (Fiocruz)
      • Institut National de Recherche en Amazonie (INPA)

      Universités

      • Centre pour le développement durable, Université de Brasília (CDS-UnB)
      • Entreprise brésilienne de recherche agricole (EMBRAPA)
      • Fondation Oswaldo Cruz (Fiocruz)
      • Institut National de Recherche en Amazonie (INPA)
      • Université de l’état d’Amazonas (UEA)
      • Universidade Federal do Rio Grande do Sul (UFRGS)
      • Université de São Paulo (USP)
      • Université Fédérale du Para (UFPA)

      Internationaux

      Mots-clefs

      Adaptation au changement climatique ; Populations locales ; Environnement ; Amazonie ; Caatinga ; Cerrado

      Unités de recherche

    • INCT Ondacbc : Observatoire national de la dynamique de l’eau et du carbone dans la Caatinga

      2017 - 2022

      Coordination

      Antônio Antonino, UFPE
      Rômulo Menezes, UFPE
      Claude Hammecker, IRD – UMR ECOSOLS

      Contexte

      Avec plus de 50 millions d’habitants, le Nordeste du Brésil regroupe environ 1/3 de la population totale du pays, dont la majeure partie vit aujourd'hui en zone urbaine, en étroite connexion avec les zones rurales et agricoles. D’un autre côté, la Caatinga, biome semi-aride le plus bio-divers de la planète, occupe près la moitié de la moitié du Nordeste et se voir aujourd'hui menacée par les changements en cours. Dans ce contexte, la recherche s’intéresse aux ressources en eau et au stockage du carbone, champs d’investigation à la fois fondamentaux et pourtant sous-étudiés.

      C’est dans cette optique de forts enjeux socio-économiques en lien avec l’environnement et sa conservation qu’a été mis en place L'INCT Ondacbc, « Observatoire national de la dynamique de l’eau et du carbone dans la Caatinga », un réseau transdisciplinaire et international pour le développement de la recherche expérimentale et la modélisation dans ce biome semi-aride. Cet outil de structuration des programmes de recherche permet d’unir les efforts de différents groupements, d’organiser les connaissances disponibles, de mener des projets sur le long terme, de garantir la formation de ressources humaines, et de prendre part à la formulation de politiques publiques pour soutenir l'adaptation de l'utilisation des terres à la variabilité climatique dans la région.

      Objectifs

      L’INCT Ondacbc est porteur d’un réseau de tours mesurant les flux d’énergie, pour la recherche expérimentale et la modélisation de la dynamique de l’eau et du carbone dans le Biome Caatinga.

      En termes scientifiques, l’INCT cherche à :

      • Évaluer la dynamique de l'eau et du carbone dans le système Sol-Caatinga-Atmosphère ainsi que les flux d'eau, d'énergie et de CO2 dans ce système dans les états de Pernambouc, Paraíba et Rio Grande do Norte ;
      • Comprendre les différents facteurs environnementaux qui régulent la fixation biologique de l'azote (BNF) dans les principales cultures et la végétation native de la Caatinga ;
      • Contribuer à l'amélioration de l'imagerie 3D des sols et des racines des plantes du biome de la Caatinga par tomographie par rayons X et micro-ondes ;
      • Réaliser des simulations stochastiques et déterministes de la dynamique de l'eau, de l'énergie et du carbone du sol dans le système sol-plante-atmosphère dans les zones de pâturages et de Caatinga ;
      • Contribuer à la formation de ressources humaines hautement qualifiées qui peuvent travailler dans le domaine de l'éco-hydrologie, de l'imagerie du cycle biogéochimique du carbone et de l'azote dans le sol, répondant ainsi aux besoins nationaux aussi bien que de la région du Nordeste ;

      L’objectif est aussi d’agir en termes de gouvernance, de gestion et de communication, en intégrant les décideurs, la société civile et les populations pour aller vers une gestion concertée et durable des ressources. Transférer les connaissances acquises et les résultats de la recherche doit contribuer aux politiques publiques et consolider les partenariats avec des acteurs de la société civile. L’INCT cherche aussi à développer la communication, l’éducation à l’environnement et la recherche-action avec les populations locales. Sur ce dernier point, on compte notamment le projet COOPERE sur la gestion durable des résidus en zone urbaine, qui vise à transformer le campus de l’UFPE en cité modèle sur cette question.

      Principaux partenariats

      Brésil

      Service d'État

      Entreprise brésilienne de Recherche en agriculture (EMBRAPA)

      Universités

      • Université fédérale du Pernambouc (UFPE)
      • Université fédérale rurale du Pernambouc (UFRPE)
      • Université fédérale de Campina Grande (UFCG)
      • Université fédérale du Paraíba (UFPB)
      • Institut national du semi-aride (INSA)
      • Université fédérale du Rio Grande Do Norte (UFRN)
      • Université de l’État du Pernambouc (UPE)
      • Université de l’État du Paraíba (UEPB)

      Internationaux

      Mots-clefs

      Dégradation des sols ; Ressources en eau ; Gaz à effet de serre ; Atmosphère ; Changement climatique ; Modèles ; Stockage du carbone

      Unités de recherche

      UMR ECO&SOLS : Claude Hammecker

    • INCT AmbTropic : Environnements marins tropicaux, hétérogénéité spatio-temporelle et réponses au changement climatique

      2016-2024

      Coordination

      Arnaud Bertrand, IRD
      Moacyr Araujo, UFPE

      Contexte

      Le changement climatique devrait affecter les caractéristiques physiques, biologiques et biogéochimiques des zones côtières et des océans, modifiant leur structure écologique, leurs fonctions et les différents services rendus à l'homme. Ces changements sont susceptibles d'avoir de graves répercussions socio-économiques à l'échelle locale (zone côtière), régionale (plateau continental et mers peu profondes) et mondiale (océan). Les réponses des milieux marins au changement climatique dépendront également de la variabilité naturelle de ces systèmes et d'autres changements induits par l'homme en raison des différentes utilisations des ressources marines et côtières. Or, le bien-être des communautés humaines dépend intrinsèquement de la disponibilité des services fournis par ces écosystèmes. Au Brésil, cela est particulièrement vrai pour le Nord et le Nordeste, qui concentrent parmi les plus fortes densités de population du Brésil dans certaines villes côtières.

      C’est devant ce constat qu’est né l’INCT « Environnements marins tropicaux : hétérogénéité spatio-temporelle et réponses au changement climatique », ou AmbTropic.

      Objectifs

      L'INCT AmbTropic a pour objectif central d'évaluer comment l'hétérogénéité spatio-temporelle des environnements marins tropicaux permet de créer des modèles de réponse de ces milieux et de leur résilience face au changement climatique, une activité d’importance stratégique pour cette région à forts enjeux sociaux.
      Dans une démarche de science de la durabilité, l’INCT poursuit plusieurs objectifs. Tout d’abord, créer une base conceptuelle solide sur le fonctionnement général et la variabilité spatio-temporelle de la zone côtière tropicale, du plateau et de l'océan. Il s’agit aussi de consolider une infrastructure de recherche moderne et adéquate pour l'avancement et la consolidation des activités en sciences marines dans le Nord et le Nordeste du pays et de développer le renforcement des capacités locales. Ces différents éléments doivent donner vie à un réseau d’excellence académique et participer au développement d’un faisceau d’acteurs institutionnels, de la société civile et du secteur privé : une alliance indispensable pour faire face à l'ensemble des défis actuels et futurs auxquels cette région sera confrontée, principalement en raison du changement climatique.

      Principaux partenariats

      Brésil

      Services d’État

      • Centre d’Hydrographie Marine
      • Fondation de météorologie et des ressources hydriques du Ceará (FUNCEME)
      • Institut Chico Mendes de Conservation de la biodiversité (ICMBio)
      • Institut de recherche scientifique et technologique de l’État d’Amapá (IEPA)
      • Institut National des recherches spatiales (INPE)
      • Fondation d’appui à la recherche de l’État de Bahia (Fapesb)

      Universités

      • Musée Emílio Goeldi du Pará (MPEG)
      • Université Fédérale du Rio Grande du Nord (UFRN)
      • Université Fédérale de Bahia (UFBA)
      • Université fédérale du Pernambouc (UFPE)
      • Université de São Paulo (USP)
      • Université de l’État de Rio de Janeiro (UERJ)
      • Université de l’État de Santa Cruz (UESC)
      • Université de l’État du Ceará (UEC)
      • Université de l’État de Bahia (UNEB)
      • Université de l’État du Nord Fluminense Darcy Riberiro (UENF)
      • Université de l’État du sud-ouest de Bahia (UESB)
      • Institut de physique de l’université de Brasília (IF-UNB)
      • Université fédérale du Paraiba (UFPB)
      • Université fédérale de Sergipe (UFS)
      • Université fédérale du Ceará (UFC)
      • Université fédérale du Maranhão (UFMA)
      • Université fédérale du Para (UFPA)
      • Hôpital universitaire Clementino Fraga Filho (HUCFF)
      • Université fédérale du Rio Grande (FURG)
      • Université fédérale du Rio grande du nord (UFRN)
      • Université fédérale rurale du Pernambouc (UFRPE)
      • Université fédérale rurale du Semi-aride (UFERSA)
      • Université fédérale rurale d’Amazonie (UFRA)
      • Université fédérale du Recôncavo de Bahia (UFRB)
      • Université fédérale de Espírito Santo (UFES)

      Internationaux

      Mots-clefs

      Sciences marines ; Écosystème marin ; Changement climatique ; Modélisation

      Unités de recherche

    • INCT In-tree: Études transdisciplinaires en écologie et évolution

      30 novembre 2024

      Coordination

      Francisca Soares de Araújo (UFC)
      Marie-Pierre Ledru (IRD-UMR ISEM)

      Contexte

      L’INCT In-tree sur les études transdisciplinaires en écologie et évolution a pour objet central la relation entre la science, la technologie et la société ainsi que le développement de projets sur des questions de recherche en écologie et évolution.

      La caractéristique fondamentale d’In-tree est que la recherche est menée à partir d'une approche transdisciplinaire, c'est-à-dire que plusieurs domaines de connaissance sont intégrés dans le développement du projet : physique, informatique, géologie, philosophie des sciences, histoire des sciences, enseignement des sciences, économie, communication, sciences agricoles, sociologie environnementale et rurale rejoignent la biologie pour développer la recherche dans le domaine de l'écologie et de l'évolution.
      En outre, les projets cherchent à interagir avec la société, ce qui implique un travail de collaboration avec des institutions non académiques et des écoles.

      Objectifs

      Les projets sont menés par plusieurs laboratoires associés à In-tree. Ils sont divisés en 14 projets thématiques (PT), liés aux questions de recherche et d'évolution, et 5 projets intégratifs (PI) qui mettent l'accent sur les perspectives inter et transdisciplinaires.

      Les recherche en partenariat avec l’IRD portent sur la perte de biodiversité dans les zones en processus de dégradation dans l’état du Ceará (PT10). Il s’agit d’étudier les environnements passés de cette région, notamment dans la Caatinga, afin de comprendre quels effets, bénéfiques, négatifs voire dévastateur l’action humaine a eu sur cet environnement. Cette analyse doit permettre d’apporter des éléments concrets pour les actions à prendre en faveur de la conservation et pour guider les programmes de restructuration des zones dégradées.

      Principaux partenariats

      Services d’État

      • Institut Chico Mendes de Conservation de la biodiversité (ICMBio)
      • Institut fédéral d’éducation, de sciences et technologie du Ceara (IFCE)

      Universités

      • Université fédérale du Ceará, Programme de master en écologie et ressources naturelles (PPGERN-UFC)
      • Université régionale du Cairi (URCA)
      • Université de l’état du Ceará (UECE)
      • Université d’état du Vale do Acarau (UVA)
      • Université de Campinas (Unicamp)

      Société civile

      Association Caatinga

      Mots-clefs

      Modèles ; Environnements passés ; Semi-aride ; Désertification ; Conservation

      Unités de recherche

      UMR ISEM : Marie-Pierre Ledru

    Campagne Océanographique ABRAÇOS 2 : tri des échantillons d’organismes mésopélagiques – LMI TAPIOCA.

    © IRD - Arnaud Bertrand

    Campagne Océanographique ABRAÇOS 2 : tri des échantillons d’organismes mésopélagiques – LMI TAPIOCA (Brésil, 2020)

    LMI

    Les Laboratoires Mixtes internationaux (LMI) sont des structures opérationnelles de recherche et de formation, implantées physiquement dans les locaux de partenaire(s) du Sud et dédiées à la réalisation de projets conjoints de recherche, de formation et d’innovation à partir d’une plateforme scientifique commune (laboratoires, équipements, moyens informatiques, documentaires, etc.). Au Brésil, il existe le LMI Tapioca et le LMI Sentinela.

    • LMI IDEAL

      2023 - 2027

      Coordination

      • Brésil : Rafael L.G. RAIMUNDO, Universidade Federal da Paraiba (UFPB)
      • France : Laure BERTI-EQUILLE, IRD – UMR ESPACE-DEV (Espace pour le développement)

       

      Objectifs

      Le LMI IDEAL a pour objectif de :

      • Favoriser la recherche interdisciplinaire et promouvoir les applications et synthèses de connaissances reliant les concepts, méthodes et données multidisciplinaires en agroécologie, biodiversité, hydrologie et sciences sociales. Pour ce faire, nous appliquerons l’intelligence artificielle (IA) et la science des données (DS) pour décrire les conditions socio-écologiques actuelles à partir de grands ensembles de données et co-construire des modèles de voies de transformation adaptative vers des paysages agroécologiques durables dans le Nordeste brésilien;
      • Proposer des formations universitaires et des programmes d'échanges scientifiques sur l'IA et la DS appliquées aux sciences du développement durable. Nous organiserons des séminaires, des ateliers thématiques et des formations par l'intermédiaire d'ITAN, le réseau d’adaptation transformative IDEAL qui mettra en relation les institutions et les territoires confrontés à des défis similaires;
      • Renforcer la visibilité internationale des équipes de recherche brésiliennes avec des publications de pointe, des démonstrateurs open source et des données FAIR soutenant les parties prenantes, les gouvernements et les communautés dans les transitions socio-écologiques.

      Principaux partenariats

      • Universidade Federal da Paraiba (UFPB)
      • Escola Politécnica - Universidade de São Paulo (EPUSP)
      • Federal University of Rio Grande do Norte, Brésil (UFRN)
      • GBIF (Brésil)
      • INCT ODISSEIA - University of Brasilia (UnB), Brésil
      • INCT OndaCBC - Federal University of Pernambuco (UFPE), Brésil
      • Chico Mendes Institute for Biodiversity Conservation, Brazil (CEMAVE)
      • FUNCEME (Fondation de l’État brésilien du Ceará de Météorologie et Ressources en Eau), Brésil

      Disciplines

      Agroécologie, Intelligence artificielle, Observation de la Terre, Sciences de l'information, Sociologie.

      Mots-clefs

      Anthropocène, Coviabilité, Biodiversité, e-science, Gouvernance

      Unités de recherche

      • UMR IRD n°228 – Espace pour le développement (ESPACE-DEV) – Université de Montpellier / IRD / Université des Antilles / Université de Guyane / Université de la Réunion
      • UMR IRD n°237 – Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie marine et continentale (IMBE) – Aix-Marseille Université / IRD / Université d’Avignon
      • UMR IRD n°208 – Patrimoines locaux, environnement et globalisation (PALOC) – MNHN / IRD
      • UMR IRD n°209 – Unité de modélisation mathématique et informatique des systèmes complexes (UMMISCO) – Sorbonne Université / IRD
    • LMI Tapioca

      2018 - 2022

      Coordination

      Moacyr Araújo, UFPE
      Flávia Lucena, UFRPE
      Arnaud Bertrand, IRD - UMR MARBEC

      Contexte

      Le Brésil a récemment reconnu l'importance majeure des ressources naturelles et des réserves minérales le long de sa côte longue de 7 500 km, appelée "Amazonie bleue". Cette partie de l’Atlantique tropical, encore mal connue, cristallise pourtant de nombreux enjeux environnementaux, climatiques et socio-économiques.

      Cette situation s’explique principalement par deux raisons : l’internationalisation de la recherche est encore trop faible, et certains aspects de l’océanographie restent peu ou pas explorés.

      Dans ce contexte, a été mis en place le LMI Tapioca, avec pour objectif d’avoir un rôle structurant pour le développement d’un centre d’excellence en sciences de la mer à Recife.

      Objectifs

      Le LMI Tapioca est organisé en deux axes interconnectés. Le premier a pour objectif l'observation à différente échelles des structures et dynamiques océaniques. Le second s’intéresse aux évolutions de l'occupation de l'espace par ses « usagers », différents organismes marins mais aussi des pêcheurs, en utilisant des marqueurs naturels et artificiels. Enfin, la modélisation sous différentes formes (conceptuelle, statistique, numérique) est transversale dans Tapioca.

      Par ailleurs, le renforcement des capacités et le développement de nouvelles disciplines, comme l’acoustique écosystémique, sont des points centraux du laboratoire. À ce jour, 7 post-docs et 57 étudiants (20 PhD, 21 Master, 16 Licence), brésiliens, d’autres pays d’Amérique Latine, d’Afrique ou d’Europe sont encadrés par des membres du LMI Tapioca.
      Le LMI est également très investi dans le développement de la culture scientifique et mène pour cela des actions sur plusieurs fronts, incluant des dispositifs numériques (voir onglet « sciences pour tous »).

      Principaux partenariats

      • Université fédérale du Pernambouc (UFPE)
      • Université fédérale rurale du Pernambouc (UFRPE)

      Mots-clefs

      Écosystème marin ; Océanographie ; Changement climatique ; Biologie Marine

      Unités de recherche

    • LMI Sentinela

      2018-2025

      Coordination

      Christovam Barcellos, FIOCRUZ
      Emmanuel Roux, IRD - UMR ESPACE DEV
      Helen Gurgel, UnB

      Contexte

      L’environnement et ses modifications (changements climatiques, modifications de l’occupation et de l’usage des sols, urbanisation, etc.) ainsi que les pratiques de l’espace et les relations entretenues par les sociétés humaines avec leurs environnements, sont des éléments déterminants dans le domaine de la santé publique.
      C’est dans ce contexte que le LMI SENTINELA propose une approche transdisciplinaire intégrée Géographie, Environnement, Climat, Santé.

      Objectifs

      Le LMI Sentinela cherche à structurer, renforcer et pérenniser l’approche intégrée Géographie, Environnement, Climat, Santé au Brésil, dans les secteurs de l'enseignement, de la recherche et des politiques publiques, et à renforcer la visibilité internationale des équipes brésiliennes porteuses de la thématique.
      Il compte deux axes principaux de recherche situés dans deux laboratoires :

      • L’observatoire climat et santé, qui, au sein de la Fondation Oswaldo Cruz (Fiocruz), principale institution brésilienne de santé publique en lien avec le ministère de la santé, vise à la mise en œuvre opérationnelle et pérenne d’observatoires multi-échelles du climat, de l’environnement et de la santé et participe à la formation à et par la recherche aux niveaux master et doctorat ;
      • Le laboratoire géographie, environnement et santé (LAGAS) de l’Université de Brasília, qui vise l’enseignement universitaire et la formation à et par la recherche aux niveaux licence, master et doctorat, dans le domaine de la géographie appliquée aux relations entre environnement et santé, et ce sous la tutelle du ministère de l’éducation.

      Ces équipes contribuent à la fois à développer la recherche et l’enseignement sur la thématique, et à faire en sorte que les politiques publiques de santé s’approprient les résultats de leurs travaux.

      Mots-clefs

      Changements environnementaux ; Changement climatique ; Santé publique ; Maladies vectorielles ; Zones transfrontalières

      Principaux partenariats

      • Fondation Oswaldo Cruz (Fiocruz)
      • Université de Brasília (UnB)

      Unités de recherche

    Obervations des oiseaux par les ornithologues lors de la campagne MAFALDA, prédecesseure de la JEAI Tabasco. Archipel Fernando de Noronha, Brésil 2019.

    © IRD - Sophie Bertrand

    Obervations des oiseaux par les ornithologues lors de la campagne MAFALDA, prédecesseure de la JEAI Tabasco. Archipel Fernando de Noronha, Brésil 2019.

    JEAI

    Le programme des Jeunes Équipes Associées à l’IRD (JEAI) vise l’émergence et le renforcement des équipes de recherche dans les Pays en Développement. L’objectif est de permettre à un groupe de chercheur.e.s de se constituer en équipe à travers la réalisation d’un projet de recherche et de formation par la recherche, mené en étroite collaboration avec une unité de l’IRD. Ce partenariat vise la reconnaissance d’un champ d’étude, l’ancrage dans son environnement local et son insertion dans les réseaux scientifiques régionaux et internationaux. Au Brésil, il existe la JEAI Tabasco et la JEAI Ex-Met.

    • JEAI Tabasco

      2020-2023

      Coordination

      Guilherme Tavares Nunes (UFRGS)
      Sophie Bertrand (IRD-UMR MARBEC)

      Contexte

      Avec plus de 8500 km de côtes et 4,5 millions de km2 de Zonage Écologique Exclusif (ZEE), le Brésil abrite une grande diversité d'oiseaux marins et a donc une responsabilité dans leur conservation. Bien que les sites de nidification aient pu subir des dégradations anciennes et récentes, comme la déforestation, l'introduction d'espèces exotiques et la pollution anthropique, il existe peu de programmes de conservation des oiseaux de mer, qui nichent et se reproduisent principalement sur les îles océaniques. Le Brésil compte cinq sites de ce type (Abrolhos, Fernando de Noronha, São Pedro et São Paulo, les îles Trindade/Martin Vaz, l'Atol das Rocas) qui accueillent la reproduction de 14 espèces d'oiseaux de mer (3 fous, 2 oiseaux tropicaux, 3 frégates, 2 corbeaux, 2 sternes et 2 procellarides). Cependant, il existe un manque critique de connaissances sur cette composante importante de la biodiversité brésilienne, et un besoin urgent d'études à long terme sur tous les aspects du cycle de vie pour évaluer les tendances et les besoins des populations d'oiseaux de mer, dans les conditions actuelles ainsi que dans le contexte du changement mondial.

      C’est dans ce contexte que naît la JEAI Tabasco, un dispositif de recherche qui vise à améliorer les connaissances sur l'écologie des oiseaux de mer tropicaux au Brésil et à apporter des éléments concrets pour leur conservation, avec pour objectif à moyen terme une meilleure représentation de cette discipline dans les universités du Nordeste.

      Objectif

      La proposition est axée sur le renforcement de la recherche sur l'écologie des oiseaux marins tropicaux au Brésil et est organisée autour de trois grandes thématiques :

      • Biogéographie et connectivité des populations ;
      • Niches écologiques comportementales et trophiques ;
      • Conservation des oiseaux marins tropicaux et aménagement de l'espace marin.

      Principaux partenariats

      • Université fédérale de Rio Grande du sud (UFRGS)
      • Université fédérale de Rio Grande (FURG)
      • Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ)
      • Université fédérale d’Alagoas (UFAL)

      Mots-clefs

      Biodiversité terrestre ; Biologie ; Écologie ; Oiseaux marins ; Conservation

      Unités de recherche

      UMR MARBEC: Sophie Bertrand

    • JEAI Novidades

      2022-2024

      Coordination

      Marta Castilho, UFRJ
      Mireille Razafindrakoto, IRD
      François Roubaud, IRD

      Contexte

      Comment travaillerons-nous demain ? En 2020, la crise de la Covid-19 est venue bouleverser un contexte mondial en profonde mutation. Les transformations structurelles à l’œuvre sont de trois ordres : les changements technologiques, la globalisation productive et commerciale, et la transition verte. Le Brésil n’échappe à aucun de ces mouvements de fond, qui ont le potentiel d’affecter non seulement le volume de l’emploi et sa distribution sectorielle, mais également sa qualité, avec des effets sur les inégalités. Car si l’éducation, la hausse du salaire minimum et les programmes sociaux, dont l’emblématique Bolsa Familia, ont joué un rôle déterminant sur la réduction globale des inégalités, en particulier au cours des années 2000, la crise économique de 2015-2016 et la dérégulation du marché du travail ont inversé la courbe, une tendance aggravée par la crise sanitaire due au Covid-19.

      Objectifs

      Dans ce contexte, la JEAI Novidades, « Mudanças estruturais, reconfigurações do trabalho e NOVas desIgualDADES no Brasil », cherche à comprendre de quoi sera fait le travail de demain. En quoi pourrait-il avoir un impact, négatif ou positif, sur le volume, la qualité des emplois, la répartition des emplois par branche d’activité ? Ces mutations seront-elles favorables ou aggraveront-elles les inégalités de genre, « ethno-raciales », générationnelles ou spatiales ? Voici quelques questions auxquelles la jeune équipe tentera de trouver des réponses.

      Principaux partenariats

      Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ)

      Mots-clefs

      Marché du travail, Inégalités, Globalisation, Mutations technologiques, Transition écologique

      Unité de recherche

      UMR LEDa – Equipe DIAL

    • JEAI SANA

      2022-2024

      Coordination

      Contexte

      L’Anthropocène signale l’entrée dans une période où les activités humaines déterminent un enchaînement de changements globaux et systémiques. Cette ère nouvelle engage les sociétés humaines sur la voie d’une évolution profonde de leur organisation, car l’accélération des dérèglements climatiques, la perte en sols et l’effondrement de la biodiversité végétale et animale, causés par la généralisation des modes de production et de consommation à l’échelle planétaire, ruinent les fondements historiques du projet d’émancipation qui, formulé dans les démocraties libérales, définit la notion de progrès et de modernité sur « l’idéal de l’abondance ».

      Cependant, et bien que reconnu comme un enjeu universel, l’Anthropocène implique de considérer les enjeux propres à chaque société et territoire. Il importe aussi d’intégrer différentes échelles de temps et d’espace pour comprendre la dynamique du milieu, à la fois en fonction des évolutions des relations mutuelles société – environnement et en définissant un cadre de référence pré-anthropique à même d’identifier la part des activités humaines dans la crise globale. Pour articuler disciplines et échelles de temps, nous optons pour l’observation des sols, interface entre climat et végétation, qui jouent un rôle central dans les cycles biogéochimiques (notamment celui du carbone), tout en étant au cœur des activités humaines essentielles. Ainsi, la crise globale s’inscrit dans la combinaison de deux nexus, qui sont biodiversité/climat/ressources et société/alimentation/ressources, tout en traçant un continuum entre pratiques individuelles, organisations sociale et territoriale, et interactions sociétés-milieu.

      Au Brésil, c’est dans la vaste région densément peuplée du semi-aride nordestin, un lieu où les tensions socio-environnementales sont exacerbées par les structures sociales inégalitaires, la forte croissance démographique et le changement climatique, que se situe l’étude.

      Objectif

      Dans ce contexte social et géographique, la JEAI « Semi-Aride du Nordeste brésilien à l’Anthropocène » (SANA) est un projet transdisciplinaire qui a pour objectif d’étudier la crise globale à partir d’une approche territoriale, permettant à la fois de relier les échelles régionale et locale dans l’étude et de traiter la crise globale, non pas suivant une approche économique sectorielle ou en fonction d’aléas précis, mais en l’inscrivant dans la dynamique globale de l’organisation sociale.

      Pour cela, l’équipe travaillera selon 4 axes :

      • Étudier les dynamiques de l’érosion des sols actuelles et sur le temps long,
      • Reconstituer les évolutions et des dynamiques actuelles et récentes de la couverture végétale et pédologique
      • Améliorer les connaissances sur la définition du changement climatique dans la région, par l’adaptation de modèles de projection climatique macro-régionaux à l’échelle du semi-aride
      • Explorer, grâce aux sciences sociales, dans quel contexte de changements socio-territoriaux s’inscrivent ces dynamiques

      Mots-clefs

      Population-environnement, Anthropocène, Transdisciplinarité, Semi-aride, Nordeste

      Principaux partenariats

      Unités de recherche

      • URMIS (UMR 205)
      • Eco&Sols (UMR 210)
      • ISEM (UMR 226)
      • CEREGE (UMR 161)
    La confluence des fleuves Amazone et Tapajós à Santarém

    © NASA earth observatory

    La confluence des fleuves Amazone et Tapajós à Santarém

    GDRI-Sud

    Un Groupement de recherche international-Sud (GDRI-Sud) est un réseau de laboratoires français et étrangers, dont au moins un est situé dans un pays en développement, et doté d’un comité de coordination scientifique.

    • GDRI-Sud ARID

      2019 - 2023

      Coordination

      Christian Leduc, IRD-UMR G-EAU
      Eduardo Martins, Funceme

      Contexte

      Les régions arides, semi-arides et méditerranéennes occupent plus du tiers des surfaces émergées et abritent le quart de la population mondiale. Elles connaissent des évolutions spectaculaires, sous la contrainte de la croissance de la population et de sa redistribution mais aussi de multiples autres pressions anthropiques et climatiques. Ceci affecte directement les ressources en eau, largement sollicitées pour fournir l'eau potable et développer la production agricole ; réciproquement la disponibilité de l'eau commande de nombreuses dynamiques humaines, individuelles et collectives.

      Néanmoins, ces régions montrent des situations très contrastées, tant dans leurs composantes biophysiques qu'économiques et sociales. Les ressources en eau peuvent y être relativement abondantes, comme dans les grands aquifères poreux du Maghreb et du Sahel, ou bien très fragiles comme c’est le cas du Nordeste brésilien. De même l'exploitation de l'eau à usage agricole peut aller d'un niveau faible avec une large marge d'augmentation possible (Sahel), à une surexploitation massive (de nombreux aquifères méditerranéens). Mais dans tous les cas, les ressources, les usages et leurs interactions sont encore insuffisamment connus alors qu'ils sont bouleversés par l’activité humaine. C’est dans ce contexte que naît le GDRI-Sud Arid entre l’Algérie, le Brésil, le Cameroun, la France, la Mauritanie, le Sénégal et la Tunisie.

      Objectif

      Pour mieux comprendre les différentes dynamiques spatio-temporelles des eaux souterraines ainsi que la diversité des modes d'adaptation des populations à la disponibilité de l’eau, le GDRI mène une analyse diachronique et interdisciplinaire de la relation des sociétés humaines avec l’eau et les systèmes hydriques existants, en lien notamment avec l'évolution des pratiques agricoles. En comparant des situations très différentes (géologie, climat, formes d'agriculture, contexte économique et social), l’objectif est d’identifier les facteurs majeurs des évolutions de la ressource, leurs importances respectives selon les régions et leur évolution temporelle. Cette analyse du passé et du présent doit permettre de mieux cerner les différents scénarios d'évolution possible et donc de fournir des éléments de réflexion aux acteurs locaux, aussi bien usagers que décideurs.

      Principaux partenariats

      Brésil

      Services d’État

      • Fondation de météorologie et ressources hydriques du Ceará (FUNCEME)
      • Fondation Joaquim Nabuco (FUNDAJ)

      Université

      Université Fédérale de Rio Grande du Nord (UFRN)

      Coopération sud-sud

      Internationaux

      HydroSciences Montpellier (HSM), France

      Mots-clefs

      Ressources en eau ; Développement agricole ; Gestion durable ; Zones semi-arides ; Changements globaux

      Unités de recherche

    • GDRI-Sud ScaHylab

      2019 - 2023

      Coordination

      Fabien Durand IRD - UMR LEGOS

      Contexte

      La surveillance de l'eau est un besoin fondamental partagé de manière égale par toutes les sociétés. Aujourd'hui, les satellites offrent un complément aux traditionnelles expéditions pour la surveillance in situ, qui diminuent rapidement et de façon spectaculaire dans le monde entier. Depuis plus de dix ans, l'IRD collabore avec des chercheurs des pays du Sud pour promouvoir l'étude du cycle de l'eau sur le continent américain à l'aide d'informations d'origine spatiale.

      Objectifs

      Parmi les technologies disponibles, l'altimétrie hydrologique par satellite offre depuis le milieu des années 90 une surveillance continue du niveau de l'eau, en particulier dans les grands bassins versants tropicaux. Cette technologie connaîtra une amélioration spectaculaire avec le lancement de la mission SWOT du CNES/NASA en 2022, qui, dans le domaine d’observation de la Terre, est le plus grand projet scientifique des agences pour la décennie. La mission fournira une couverture complète de toutes les masses d'eau, à une résolution spatiale de 100 m et une résolution temporelle bimensuelle.

      Au Brésil, la connaissance de ces masses est un enjeu très important pour la recherche, en lien avec des besoins sociétaux forts sur la disponibilité de la ressource et l’adaptation au changement climatique, mais aussi pour la gestion des risques et  la surveillance de l’eau continentale en quantité et en qualité.

      Principaux partenariats

      Brésil

      Service d'État

      Institut Géologique National (CPRM)

      Universités

      • Université fédérale de Minas Gerais (UFMG)
      • Université de Rio Grande do sul (UFRGS
      • Université de l’état d’Amazonas (UEA)
      • Université de Brasília (UnB)

      Coopération sud-sud

      Mots-clefs

      Hydrologie ; Télédétection ; Gestion de l'eau.

      Unités de recherche

      UMR LEGOS : Fabien Durand

    • GDRI-Sud Win

      2016-2026

      Coordination

      Vincent Corbel, IRD - UMR MIVEGEC
      Ademir Martins, Fiocruz
      Courriel : winprojectoffice@ird.fr

      Contexte

      Dengue, chikungunya, Zika… ces maladies virales, ou arboviroses, sont transmises par les moustiques du genre Aedes, communément appelé moustique tigre. Elles émergent depuis plusieurs années dans toutes les régions du monde, à la faveur de l’expansion des moustiques. En l’absence de vaccin et de traitement thérapeutique, la lutte contre les moustiques par l’utilisation d’insecticides reste l’arme privilégiée. Malheureusement, l’utilisation intensive et répétée des mêmes insecticides depuis plus de 40 ans a conduit à la sélection et la diffusion des résistances à l’échelle mondiale – résistances considérées aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un obstacle majeur au contrôle de ces maladies.

      Bien que l’on rapporte environ 100 millions de cas de dengue chaque année et que le virus Zika soit recensé dans plus d’une trentaine de pays en Amérique latine et dans les Caraïbes notamment (au Brésil, le taux d’incidence du virus de la dengue est de 48,9/100.000 hab.), il n’existe que très peu d’étude sur la résistance du moustique tigre aux insecticides, ce qui représente une menace et un enjeu de santé publique.

      Chercher à étudier de près ce phénomène, c’est l’objectif du GDRI-Win « Worldwide Insecticide resistance Network », le premier réseau international de surveillance de la résistance des moustiques vecteurs d’arboviroses aux insecticides.

      ⇒ Voir aussi win-network.ird

      Objectifs

      Afin d’identifier les lacunes et les priorités en matière de lutte antivectorielle et de gestion des résistances, le GDRI vise à développer la recherche, à aider l’OMS sur les politiques de santé, à former les acteurs de santé publique à cette question de la résistance, et, dernier axe, à favoriser la rencontre d’acteurs de la recherche, de la société civile, institutionnels et du secteur privé, afin de placer la résistance au centre de l’agenda international.

      Grâce à une cartographie mondiale des résistances, le réseau a pu déterminer les zones les plus concernées par le phénomène, parmi lesquelles on compte l’Amérique du sud et les Caraïbes, mais aussi la difficulté d’évaluation précise du phénomène en raison de la diversité de méthodes utilisées. Un autre angle de recherche se penche sur le fonctionnement de la résistance chez les moustiques. Le réseau cherche aussi à évaluer des stratégies alternatives à l’usage des insecticides, afin de contribuer à un meilleur contrôle des populations.

      Principaux partenariats

      Brésil

      Fondation Oswaldo Cruz (Fiocruz)

      Coopération sud-sud

      • Malaria Research & Training Center (MRTC), Mali
      • National Environment Agency (NEA), Singapour
      • National Institute of Malaria Research (NIMR), Inde
      • School of Public Health, Tehran University of Medical Sciences (TUMS), Iran
      • Kasetsart University (KU), Thaïlande

      Internationaux

      • Institut Pasteur de la Guyane (IPG), Guyane, France
      • Centers for Disease Control and Prevention (CDC), USA
      • Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), France
      • Notre Dame University (NDU), USA
      • QIMR Berghofer, Australie
      • Center for Vector Biology, Rutgers University, USA
      • National Institute of Infectious Diseases (NIID), Japon
      • Swiss Tropical and Public Health Institute (Swiss TPH) Suisse
      • Instituto de Higiene e Medicina Tropical (IHMT) Portugal
      • Foundation for Research and Technology (FORTH) Grèce
      • Liverpool School of Tropical Medicine (LSTM) Royaume-Uni
      • Oxford University, Royaume-Uni

      Mots-clefs

      Santé ; Résistance aux insecticides ; Moustiques ; Arboviroses ; Maladies négligées

      Unités de recherche

      UMR MIVEGEC : Vincent Corbel

    • GDRI Rainsmore

      2022 – 2025

      Coordination générale

      Marielle Gosset, IRD
      Modeste Kacou, Université FHB, Côte d’Ivoire

      Brésil

      Tarcisio F. Maciel, Wireless Telecommunications Research Group (GTEL), UFC, Fortaleza

      Contexte

      Au vu des bienfaits qu’elle apporte, des catastrophes qu’elle peut engendrer et des situations dramatiques qu’amène son manque, la pluie est considérée comme la variable climatique ayant le plus d’impact sur le bien-être des hommes et des sociétés. Les précipitations ont un rôle majeur dans les cycles de l’eau et d’énergie, et c’est pourquoi quantifier et analyser leur variabilité, sur une gamme d’échelles spatiales et temporelles, intéresse une vaste communauté de scientifiques et d’utilisateurs : spécialistes du climat, gestionnaires des bassins versants, services hydrométéorologiques, responsables de la sécurité civile, mais aussi agriculteur·rice·s, pour ne donner que quelques exemples.

      Malgré cet intérêt universel, l’estimation précise de la pluie demeure, en tout point du globe, difficile. Les réseaux pluviométriques sont insuffisamment denses, tout particulièrement dans les régions tropicales où les enjeux sur l’eau sont majeurs : risques de sécheresses et inondations, des modèles de prévisions incertains, dans des contextes de conflits latents autour de la ressource en eau.

      Objectif

      C’est à partir de ce constat que naît le GDRI RAINSMORE. En mettant en réseau des laboratoires africains - Côte d’Ivoire, Cameroun et Niger – sud-américains – Bolivie, Brésil, Uruguay – et français, les scientifiques vont tenter de combiner les différentes méthodes d’estimation de la pluie en fonction des contextes locaux. Les pluviomètres, radars météorologiques, satellites ou encore l’utilisation du réseau de télécommunication – dont les signaux sont sensibles au contenu en eau de l’atmosphère et permettent de prévoir la pluie, notamment en zone urbaine (voir initiative RainCell Africa) – sont autant de techniques qui se révèlent complémentaires. Leurs avantages et limites ayant été explorés, un défi demeure : comment fusionner ces données hétérogènes pour tirer le meilleur parti de cette complémentarité ? C’est ce que ce projet s’attachera à explorer.

      Principaux partenariats

      Brésil

      Services d’État

      • Centre national de monitoring des alertes de désastres naturels (CEMADEN)
      • Fondation de météorologie et des ressources hydriques du Ceará (FUNCEME)

      Université

      Université Fédérale du Ceará (UFC)

      Coopération sud-sud

      • Université FHB, LASMES, Côte d’Ivoire
      • Société d’Exploitation et de Développement Aéroportuaire, Aéronautique et Météorologique, SODEXAM, Côte d’Ivoire
      • Université Mayor de San Andres (UMSA), Bolivie
      • Université de Douala, Cameroun
      • Université Abdou Moumouni, Niger
      • Salto Hydrogical Center, Uruguay
      • Université Republica, Campus LN, Uruguay

      France

      Université de Guyane

      Mots-clefs

      Précipitations, Système de prévision, Science des données, Réseau, Interdisciplinaire

      Unités de recherche

      • UMR GET
      • UMR HSM
      • UMR LEGOS
      • UMR EspaceDev
      • UMR IGE
    Atelier participatif et restitution par Jorg Bogumillors du séminaire du réseau franco-brésilien pour le développement durable du semi-aride du Nord-Est (ReFBN), 60 scientifiques du Brésil, de Tunisie et de France se sont réunis (2019)

    © IRD - Marion Disdier

    Atelier participatif et restitution par Jorg Bogumillors du séminaire du réseau franco-brésilien pour le développement durable du semi-aride du Nord-Est (ReFBN), 60 scientifiques du Brésil, de Tunisie et de France se sont réunis (2019)

    PSF-Sud

    Les Projets structurants de formation au Sud (PSF-Sud), qui ont pour objectifs de contribuer à la formation d’étudiants, d’enseignants chercheurs, de chercheurs, d’ingénieurs et de techniciens des pays du Sud, de renforcer les politiques de sites universitaires du Nord et du Sud et leurs liens mutuels, d’enrichir par la formation des projets de recherche ou dispositifs de recherche en partenariat de l’IRD (JEAI, LMI, GDRI-Sud).

    • PSF Fluvius

      2023 - 2026

      Coordination

      Naziano Filizola, UFAM
      Jean-Michel Martinez, IRD - UMR GET, HyBAM

      Contexte et objectifs

      FLUVIUS - Anavilhanas est une initiative de formation technique financée par l'IRD et opérée par l'Université Fédérale d’Amazonie (Manaus) et le laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (GET). Il s'agit d'une formation construite dans le cadre du programme PSF de l'IRD et destinée à répondre à une demande de transfert des connaissances acquises par l'équipe internationale qui développe le Service d’Observation HYBAM en Amazonie depuis 20 ans sur l’étude du cycle de l’eau en Amazonie et notamment l’hydrologie et la géochimie du plus grand bassin fluvial de la planète.

      Des activités de formation seront développées en mettant l'accent sur un public qui travaille sur les questions environnementales mais sans lien direct avec la communauté scientifique. L’initiative vise en priorité les personnels d’agences gouvernementales et régionales de l'environnement, d’ONG, de services environnementaux, ou de mouvements écologiques, avec une formation diplômante ou post-diplôme dans des domaines connexes, et qui sont intéressés à travailler sur le suivi des ressources en eaux en Amazonie.

      Le PSF FLUVIUS propose une formation aux nouvelles technologies pour la surveillance des unités de conservation (UC) en Amazonie afin de soutenir et améliorer l’efficacité des actions de surveillance par les acteurs environnementaux (Agences, ONG, populations, académie). Dans un contexte de dégradation accélérée de l’environnement amazonien (déforestation, changement climatique, extraction d’or etc…) et d’une puissance publique peu efficace dans la gestion de l’environnement régional pour différentes raisons, il s’agit de transmettre les résultats issus de la recherche, notamment au sein de l’IRD, à un public varié pour rendre plus efficace le suivi environnemental, information de base afin de conscientiser les populations et les institutions locales et nationales.

      Les étudiants expérimenteront de manière théorique et pratique une formation centrée sur l’étude de cas de dégradations  environnementales, à travers lesquels ils acquerront la capacité de collecter des données grâce aux technologies modernes, de les traiter, de les analyser et de produire des études visant à rendre compte précisément de la situation environnementale dans la région amazonienne

      Principaux partenariats

      Initiative et parrainage :
      • Universidade Federal do Amazonas (UFAM)Programme d’études supérieures en géosciences (PPGGEO)
      Réalisation :
      • SO HYBAM
      • Rios OnLine
      Soutien :
      • Serviço Geológico do Brasil (SGB/CPRM)
      • Instituto Chico Mendes de Conservação da Biodiversidade (ICMBIO)
      • Parc National de Anavilhanas
      • Universidade Federal Fluminense (UFF)

      Mots-clefs

      Formation, partenariat scientifique, pratiques d'échantillonnage environnemental en milieu fluvial tropical, Amazonie, changement climatique

      Unité de recherche

    Expédition Vàrzea de Janauacà, en Amazonie Brésilienne.

    © IRD

    La Vàrzea de Janauacà est située sur la rive droite du Rio Solimoes, à une cinquantaine de kilomètres en amont de la confluence avec le Rio Negro, où les deux cours d'eau forment l'Amazone. Observatoire HYBAM (Brésil, 2007)

    Observatoires de Recherche

    Les Observatoires de Recherche sont des réseaux internationaux qui cherchent, dans un espace donné, à observer sur le temps long les phénomènes et variations environnementales, climatiques ou encore sociales, afin de générer des données apportant des indices de réponse à des questions scientifiques fondamentales, mais aussi aux besoins des populations.

    • Observatoire PIRATA

      Depuis 1997

      Coordination

      Bernard Bourlès, IRD - US IMAGO
      Fabrice Hernandez, IRD - UMR LEGOS
      Eduardo Martins, Funceme

      Contexte

      PIRATA est un programme d’observation de l’océan, opérationnel et multinational (France, Brésil, USA) dont le but principal est de mieux connaitre et comprendre les interactions océan-atmosphère et leurs variations dans l’Atlantique Tropical, sur le court, moyen et long terme. Cette région océanique influence fortement les hydro-climats, et par conséquent, les économies des régions bordant cet océan (Afrique de l’Ouest, Nordeste Brésilien, Caraïbes et USA).

      L’observatoire PIRATA est initialement motivé par des questions scientifiques fondamentales, mais également par les besoins sociétaux, les sociétés nécessitant de meilleures prévisions météorologiques et de meilleures connaissances sur les variations climatiques, les évolutions du milieu marin et des écosystèmes, et leurs impacts potentiels.

      ⇒ Voir aussi Observatoire Pirata

      Objectif

      Le projet PIRATA maintient un réseau de 18 bouées météo-océaniques de surveillance en temps réel du climat de l'Atlantique tropical sur des sites choisis. Cette surveillance apporte des éléments complémentaires au diagnostic et à la prévision saisonnière du climat sous double influence de l’océan et de l’atmosphère. En analysant et assimilant les données acquises dans les modèles numériques opérationnels utilisés pour la prévision climatique, il permet de mieux anticiper la variabilité du climat sur les régions continentales avoisinantes, comme le Nordeste brésilien.

      Les campagnes annuelles dédiées à la maintenance des bouées, soumises aux aléas environnementaux, techniques ou de vandalisme, sont essentielles pour le maintien du réseau et par conséquent des séries temporelles d'observations. Ces campagnes sont également l’occasion de déployer de nouveaux systèmes d’observation.

      Principaux partenariats

      Brésil

      Services d'État

      • Institut national de recherches spatiales (INPE)
      • Centre de prévision du temps et des études climatiques (CPTEC)
      • Direction d’Hydrographie et de navigation (DHN)
      • Fondation de l'État du Ceará de Météorologie et de Ressources Hydriques (FUNCEME)

      Université

      Université Fédérale du Pernambouc (UFPE)

      Internationaux

      • Météo-France
      • Institut national des sciences de l’Univers, Centre National de la Recherche Scientifique (INSU-CNRS)
      • Institut français de recherche pour l'exploration de la mer (Ifremer)
      • Laboratoire environnemental marin du Pacifique - Administration nationale océanique et atmosphérique (PMEL- NOAA), USA
      • Laboratoire Océanographique et Météorologique de l’Atlantique (AOML- NOAA), USA

      Mots-clefs

      Océanographie ; Météorologie ; Changement climatique

      Unités de recherche

    • Observatoire HYBAM

      Depuis 2003

      Coordination

      Jean-Michel Martinez, IRD - UMR GET

      Contexte

      Situé entre les océans Atlantique et Pacifique, deux des principaux régulateurs du climat global, le bassin de l’Amazone est une sentinelle de l’impact du changement climatique sur la planète. Le bassin amazonien agit, en retour, sur la biosphère à travers les d’immenses flux d’eau et de sédiments qui sont acheminés jusqu’à l’estuaire, mais aussi par des flux d’humidité et de gaz à effet de serre qui vont vers l’atmosphère. Les changements du plus grand bassin versant de la planète sont suivis en permanence par le Service d’Observation (SO) HYBAM (Hydro-sédimentologie du bassin amazonien), à ce jour le seul dispositif existant spécialisé dans le suivi des fleuves amazoniens.

      ⇒ Voir aussi Observatoire Hybam

      Objectif

      Le SO HYBAM, grâce à un monitoring constant, cherche à déterminer si les changements observés ont une origine régionale – comme par exemple des changements massifs d’occupation des sols, la déforestation, la construction de barrages, l’exploitation d’hydrocarbures et minière, etc. – ou bien s’il s’agit de résultats d’une dynamique globale, comme c’est le cas notamment du changement climatique.

      Dans la pratique, le SO HYBAM fournit des informations sur le cycle de l’eau en Amazonie par le biais d’une base de données en ligne et d’une base documentaire. Le monitoring complète le suivi environnemental effectué dans les pays par les organismes nationaux, avec des technologies innovantes telles que la spectroradiométrie hyperspectrale qui assure jour et nuit un suivi de la qualité des eaux.

      Dans une démarche de science ouverte, les données brutes et documentaires sont accessibles aux institutions publiques, à la société civile, simple citoyen ou tout autre acteur intéressé par les problématiques de l’eau et du changement climatique.

      Principaux partenariats

      Brésil

      Services d’État

      • Institut Géologique National (CPRM)
      • Agence Nationale de l’Eau (ANA)

      Université

      • Université de Brasília (UnB)
      • Université fédérale d’Amazonas (UFAM)
      • Université fédérale Fluminense (UFF)

      Internationaux

      Université Paul Sabatier

      Mots-clefs

      Amazone ; Bassin versant ; Changement climatique ; Télédétection

      Unités de recherche

      UMR GET : Jean-Michel Martinez ; Christelle Lagane

    Rencontre de scientifiques, universitaires, membres d'ONG, réseau ReFBN à Quilombo Sítio Veiga (Choró) - Nordeste brésilien.

    © IRD - Marion Disdier

    Rencontre de scientifiques, universitaires, membres d'ONG, réseau ReFBN à Quilombo Sítio Veiga (Choró) - Nordeste brésilien.

    Réseau franco-brésilien du Nordeste

    Depuis 2017

    Coordination

    Coordinateur Brésilien: Eduardo Martins, Funceme
    Coordinateur Français: Julien Burte, CIRAD
    Référent IRD: Sylvain Souchaud, IRD - UMR URMIS

    Contexte

    La région du Nordeste rassemble 54 millions d’habitants soit 28% de la population du Brésil. C’est la région semi-aride la plus peuplée de la planète, et aussi parmi les plus vulnérables : 58% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et les niveaux de développement sont parmi les plus bas du pays (en moyenne un IDH de 0,660 contre 0,753 pour les états du sud-est ). Aujourd’hui la désertification, résultat de l’action humaine et des changements en cours, touche déjà une partie du territoire. Les contraintes socio-économiques régissent les stratégies des populations rurales, contribuant à une gestion non durable des ressources naturelles, ce qui à terme augmente la vulnérabilité des habitants. De plus, le changement climatique accentue l’irrégularité des précipitations et les évènements extrêmes - grandes sécheresses, inondations - se font de plus en plus fréquents, avec des conséquences sur les écosystèmes et sur les activités humaines. Face à ces menaces, des acteurs de divers horizons se sont unis pour former le Réseau franco-brésilien du Nordeste (ReFBN), suite à un projet de coopération tripartite entre le Brésil, la France, et l’Afrique (Tunisie, Mauritanie) entre 2014 et 2016.

    Les acteurs de cet accord de coopération internationale sont des chercheurs, mais aussi des institutions publiques, des acteurs de la coopération pour le développement et de la société civile.

    Objectifs

    Le ReFBN rassemble des institutions impliquées dans la lutte contre la désertification dans le Nordeste semi-aride, afin de développer des synergies entre les activités de recherche internationale et le financement pour un développement durable et concerté dans la région.

    Dans ce réseau, l’IRD prend part aux activités de recherche à travers différents dispositifs de recherche, fruit de sa longue présence dans cette région et de l’active coopération avec les instituts de recherche brésiliens :

    Mots-clefs

    Développement durable ; Coopération scientifique ; Zone semi-aride ; Science Ouverte ; Science du développement durable

    Principaux partenaires

    Partenaires scientifiques

    • Fondation de météorologie et de ressources hydriques du Ceará (FUNCEME)
    • Université Fédérale du Ceara (UFC)
    • Université fédérale de Vale de São Franciso (UNIVASF)
    • Instituto national du semi-aride (INSA-Campina Grande)
    • Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD)

    Services d'État

    • CNPq
    • FAPEMA
    • FUNCAP-Ceará,
    • FAPESB-Bahia,
    • FAPESQ-Paraíba,
    • FAPEPI-Piauí,
    • FAPEAL-Alagoas
    • FAPITEC-Sergipe,
    • EMBRAPA
    • MCTIC d’appui à la recherche du Nordeste
    • CETENE-Recife,

    Autres acteurs

     Echantillons de sédiments extraits du forage du cratère Colônia. Il s'agit de collecter des données inédites sur le climat des zones tropicales sur 1 million d'années afin de mieux définir les changements climatiques dans ces régions (2017)

    © Moises Saman - BNP Parisbas - Magnum photos - IRD

    Echantillons de sédiments extraits du forage du cratère Colônia. Il s'agit de collecter des données inédites sur le climat des zones tropicales sur 1 million d'années afin de mieux définir les changements climatiques dans ces régions (2017)

    Unités de recherche

    Paysage de caatinga, nord-est du Brésil.

    © IRD - Marion Disdier

    La caatinga est un type particulier de végétation et un écosystème ayant ce type de végétation, situé dans le Nordeste du Brésil (2019).

    Conventions

    • Centro de Gestão e Estudos Estratégicos (CGEE)
      • Accord de Coopération Scientifique et Technique
      • Validité : 23/08/2011 – 23/08/2021
    • Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico (CNPq)
      • Accord de Coopération
      • Validité : 20/06/2012, tacite reconduction
    • Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária (EMBRAPA)
      • Mémorandum d’Entente
      • Validité : 03/04/2018 – 02/04/2023
    • Fundação Cearense de Meteorologia e Recursos Hídricos (FUNCEME)
      • Accord-cadre de Coopération Scientifique et Technique
      • Validité : 07/11/2017 - 06/11/2021
    • Fundação Oswaldo Cruz (FIOCRUZ)
      • Accord de Coopération
      • Validité : 17/08/2010 – 17/08/2020
    • Museu Paraense Emílio Goeldi (MPEG)
      • Protocole d’Intentions
      • Validité : 13/06/2016 – 13/06/2021
    • Serviço Geológico do Brasil (CPRM)
      • Accord interinstitutionnel
      • Validité : 5/11/2019 – 5/11/2024
    • Serviço Geológico do Brasil (CPRM)
      • Accord pour le développement du projet "Étude de la dynamique fluviale des grands bassins hydrographiques par télédetéction spatiale"
      • Validité : 5/11/2019 – 5/11/2024
    • Universidade de Brasília (UnB)
      • Mémorandum d’Entente Académique, Scientifique et Culturelle
      • Validité : 20/11/2017 - 19/11/2022
    • Universidade Estadual do Amazonas (UEA)
      • Accord de Coopération Scientifique et Technique
      • Validité : 11/02/2019 – 11/02/2023 
    • Universidade Estadual do Rio de Janeiro (UERJ)
      • Accord de Coopération
      • Validité : 04/05/2013, tacite reconduction
    • Universidade Federal do Amazonas (UFAM)
      • Accord de Coopération Scientifique et Technologique
      • Validité : 01/12/2015 – 01/12/2020
    • Universidade Federal do Ceará (UFC)
      • Accord-cadre de Coopération Scientifique et Technique
      • Validité : 12/07/2018 - 11/07/2022
    • Universidade Federal do Pernambuco (UFPE)
      • Accord de Coopération Académique Scientifique International
      • Validité : 15/07/2014 – 15/07/2019
    • Universidade Federal Rural da Amazônia (UFRA)
      • Protocole d’Intentions
      • Validité : 13/06/2016 – 13/06/2020
    • Universidade Federal Rural do Pernambuco (UFRPE)
      • Protocole d’Intentions
      • Validité : 01/11/2019 - 01/11/2024
    • Universidade Federal de São Carlos (UFSCAR)
      • Accord Général de Coopération Académique et Scientifique
      • Validité : 13/05/2016 – 13/05/2021
    • Universidade de São Paulo (USP)
      • Memorandum of Understanding
      • Validité : 20/11/2017 - 19/11/2022
    • Universidade Federal do Sul e Sudeste do Pará (UNIFESSPA)
      • Accord général de coopération technique et scientifique
      • validité : 17/10/2019 - 17/10/2024