En août 2024, Catherine Aubertin a publié un nouvel article “El Niño a bon dos” pour sa chronique Disputes environnementales dans le magazine Pour la Science.

Catherine Aubertin, économiste de l’environnement, directrice de recherche de l’IRD et membre de l’unité mixte de recherche Paloc (Patrimoines locaux, environnement et globalisation), au Musée national d'histoire naturelle, à Paris, nous parle des fortes inondations et vagues de chaleur meurtrières qui ne cessent de se multiplier sur toute la planète.

 

Quelle serait la cause de ces évènements climatiques extrêmes ?

El Niño, phénomène naturel et périodique d’échange de chaleur entre océans et atmosphère, qui se traduit par le réchauffement de l’océan Pacifique, était pointé du doigt. Plusieurs explications pourraient le rendre coupable de ce désordre climatique mais il semblerait que cela ne soit pas suffisant à exonérer le réchauffement climatique, qui est pour les scientifiques du Giec définitivement lié aux activités humaines qui utilisent toujours plus d’énergies fossiles.

Il est certain que le réchauffement augmente l’intensité et la fréquence des « événements extrêmes » qui s’observent désormais sur tous les continents. El Niño ne fait que s’ajouter à ces effets.

Cependant, à l’échelle régionale, il reste difficile d’établir sa part de responsabilité, du fait de l’hétérogénéité des situations. Ainsi, au Brésil, un pays divisé en cinq sous-régions climatiques, l’Amazonie a souffert de fortes sécheresses cet hiver quand le sud du Brésil a été inondé ce printemps.

La question porte alors sur la prévision et l’adaptation, et les coupables se trouvent aussi bien au niveau national, fédéral que municipal.

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