Gilles Kleitz a rejoint l’IRD début juin en tant que directeur délégué adjoint à la science et chargé des sciences de la durabilité.
Diplômé de l’Institut national agronomique Paris-Grignon, ingénieur général des ponts, des eaux et forêts, docteur en sciences politiques, Gilles Kleitz est président du conseil scientifique du CIRAD, président de la Commission des aires protégées du Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et membre du Conseil consultatif des Terres australes et antarctiques françaises.
Dès 1989 et pendant plus de dix ans, Gilles Kleitz a travaillé en Afrique australe sur la gestion des ressources naturelles, l'agriculture et la conservation de la biodiversité, comme chercheur et comme coordinateur de projets de conservation, pour le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, l’ONG de solidarité internationale Gret, le CIRAD et le Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM).
De retour en France en 2002, il structure la politique de gestion du loup et de l’ours au ministère de l’Environnement, puis coordonne la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour la biodiversité. Il est ensuite, de 2009 à 2013, chef de projet et référent biodiversité de l’Agence française de développement (AFD).
Au cours des vingt dernières années, Gilles Kleitz participe aux négociations des conférences des parties de la Convention pour la diversité biologique et contribue en tant qu’expert au secrétariat de cette convention. Il a été conseiller auprès de quatre ministres, dont le ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères, Pascal Canfin, et a notamment participé à la préparation de plusieurs projets de loi.
En 2014, il est nommé directeur du Parc amazonien de Guyane et coordonne pendant deux ans le collectif des parcs nationaux français. De retour à l’AFD en 2018, il devient directeur des secteurs de l’Agriculture, de l’Eau et de la Biodiversité puis directeur exécutif Développement durable de l’agence.
Aujourd’hui, il souhaite se consacrer pleinement à la science. Au sein de l’IRD, ses missions continueront de porter sur les enjeux de la transformation des institutions à l’heure des grandes crises de l’anthropocène, notamment celle du vivant.
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