En Mauritanie, comme presque partout au Sahel, les aquifères sont les seules ressources en eau potable disponibles tout au long de l’année. Encore mal connues, elles subissent des pressions climatiques et anthropiques de plus en plus fortes (croissance urbaine, développement de l’agriculture, contaminations, sècheresse, etc.). Mieux comprendre leurs dynamiques est nécessaire pour envisager une gestion durable de ces ressources vitales.

La JEAI HASSI a pour ambition de mobiliser le dialogue science/société et l’interdisciplinarité entre hydrogéologie et sciences sociales (sociologie, anthropologie et géographie) pour développer et partager des connaissances fines sur les eaux souterraines de Mauritanie.
Trois problématiques liées aux eaux souterraines seront explorées à travers un travail ancré sur trois terrains : le rabattement excessif des nappes (oasis de l’Adrar), la remontée des nappes (Nouakchott) et la salinisation (Parc National du Diawling).

La proposition repose sur la construction d’une Plateforme « Hydrogéologie en société » qui permettra d’améliorer et de diversifier les connaissances hydrogéologiques des acteurs concernés (y compris les scientifiques) et d’engager un dialogue constructif entre les différents producteurs de savoirs sur l’eau souterraine à l’échelon local et national.

  • Institution de rattachement du/de la porteur.se de projet : École Supérieure Polytechnique de Nouakchott
  • UMR impliquée : G-EAU
  • Disciplines : Hydrogéologie, anthropologie, sociologie, géologie, géographie, hydrogéochimie
  • Thématiques : Mauritanie, eaux souterraines, interdisciplinarité, durabilité, dialogue science/société
  • Période de réalisation : 2023-2025