Le jeudi 8 juin 2022, à la Maison de la Biodiversité, Nouméa.
Ateliers ludiques, suivis d'une conférence d'Hugo Bourgogne, doctorant IRD-WWF.
En cette période de vacances scolaires et à l'occasion de la Journée Mondiale de l'Océan, l'après-midi de ce Jeudi Spécial sera dédié à des ateliers ludiques sur la thématique des tortues marines (observations terrain, casque de réalité virtuelle, jeux... et bien d'autres activités encore).
Pour en profiter, rendez-vous sur place à partir de 15h >> Détails ci-dessous
La journée se terminera ensuite par une conférence d'Hugo Bourgogne* sur « Le Grand Lagon Sud de Nouvelle-Calédonie : un sanctuaire exceptionnel pour les tortues marines ».
Vous découvrirez ainsi les premiers résultats des recherches menées par les scientifiques de l’IRD sur les tortues « Grosse tête », Caretta Caretta.
© IRD / Ville de Nouméa
Au programme :
- De 15h00 à 17h30 : jeux et ateliers « comme sur le terrain » : reconnaissance d’un site de ponte, quizz, exposition, casque de réalité virtuelle, ...etc.
- À 17h30 : conférence « Le Grand Lagon Sud de Nouvelle-Calédonie : un sanctuaire exceptionnel pour les tortues marines » suivi d'un échange avec Hugo bourgogne
Cet événement est gratuit
et ouvert à tous, des petits aux grands !
A ne pas manquer !
© IRD
L’exposition « Mon nom est Carretta Caretta » est également à découvrir en libre accès jusqu’au 30 juin.
Cette création originale de l'IRD vous emportera sur le terrain des scientifiques à la rencontre des tortues "grosse tête" du Grand Lagon Sud de Nouvelle-Calédonie. Si les îlots de ce lagon sont un site d'exception pour les tortues marines du Pacifique Sud, vous comprendrez qu'ils ne sont malheureusement pas épargnés par le contexte actuel de changement climatique...
A travers au dizaine de panneaux, vous en apprendrez ainsi davantage sur les grands thèmes qui guident notre étude scientifique !
* Doctorant IRD-WWF, Hugo Bourgogne travaille sur un projet de thèse dédié à la tortue marine Caretta Caretta. Dans le pacifique Sud, cette tortue est classée « en danger critique d’extinction » suite à la disparition de 80% des individus au cours des 60 dernières années. Dans la région, elles pondent uniquement sur la côte Est australienne et en Nouvelle-Calédonie.
Depuis 2016, Hugo les étudie et génère des connaissances scientifiques sur ces populations dans le but de proposer des recommandations de gestion adaptées à l’échelle du territoire. Pour cela, plusieurs axes de réflexions sont engagés notamment la construction d’un indice de fréquentation des îlots grâce au suivi des activités de ponte pendant la saison de reproduction. La connectivité entre les deux sites de pontes, Bourail et le Grand Lagon Sud, est également abordée à travers l’utilisation conjointe de la télémétrie satellitaire, d’une méthode de capture marquage recapture et de marqueurs génétiques. Hugo étudie également le sex-ratio de cette espèce, c’est-à-dire l’équilibre entre le nombre de mâles et de femelles dans la population sur les deux sites grâce au déploiement de thermomètres. En effet, c’est la température dans le nid au cours de l’incubation qui va déterminer le sexe des nouveau-nés. Cette problématique figure parmi les axes de recherches prioritaires définis à l’échelle régionale en réponse au déséquilibre causé par le réchauffement climatique.