Sommaire

Comment mieux gérer l’environnement marin et les ressources naturelles dans une dynamique de recherche interdisciplinaire et participative ? Telle est la problématique à laquelle tente de répondre ce septième numéro de Jokko Sciences pensé autour des zones humides et des côtes de l’Afrique de l'Ouest. Appropriations et représentations des zones humides, liens entre aquaculture et agroécologie, mise en place d’outil de suivi au service de la protection du littoral sénégalais et des ressources à travers l'Observatoire National du Littoral (ONL), dialogue avec les acteurs locaux et implication des citoyens dans le suivi et la protection des zones humides, des zones côtières et de leurs ressources, sont autant de sujets qu’aborde ce nouveau numéro de Jokko Sciences, dans une perspective de compréhension  des défis liés à la transformation bleue, mais aussi de mise en évidence du rôle des écosystèmes aquatiques, de l’importance de les protéger et de les restaurer.

Editorial

En 2022, la sortie du rapport annuel de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture) sur la pêche et l’aquaculture avait fait l’effet d’un coup de tonnerre : pour la première fois depuis l’origine de l’humanité, la production annuelle animale (poissons, crustacés, mollusques) issue de l’aquaculture mondiale atteignait 94 millions de tonnes et dépassait la quantité de produits débarqués par la pêche, cette dernière stagnant depuis de nombreuses années aux alentours de 90 millions de tonnes par an. Ce renversement de situation est une composante de ce que l’on appelle « la transformation bleue » : un changement majeur, à l’échelle mondiale, qui affecte tous les secteurs économiques tournant autour de l’eau.

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© Costantini Carlo

Le carnet Irdien - Georges Diatta primé pour ses publications en sciences animales et vétérinaires

L’IRD au Sénégal félicite Georges Diatta, chercheur à l' EMR IRD MINES (Maladies Infectieuses Négligées et Émergentes au Sud), pour sa distinction par Research.com, une plateforme académique mondiale de premier plan, qui vient de le distinguer dans son Édition 2024 de Classement des meilleurs scientifiques dans le domaine des sciences animales et vétérinaires.

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© IRD

Décryptage - Les zones humides, un atout pour la biodiversité, l’eau et les territoires

Luc Descroix est chercheur à l’UMR PALOC (Patrimoines locaux, Environnement et Globalisation) de l’IRD. Ses recherches s’intéressent aux changements climatiques et sociaux et cycle de l’eau, à la résilience et vulnérabilité des éco-socio-systèmes et de leurs ressources en eau, sol et végétation. Dans ce septième numéro de Jokko Sciences pensé autour des systèmes aquatiques et des zones humides en particulier, il nous livre son analyse sur les connaissances scientifiques qui peuvent aujourd’hui permettre de mieux comprendre le rôle de ces écosystèmes aquatiques et l’importance de les protéger et de les restaurer.

Qu’est-ce qu’une zone humide ?

LUC DESCROIX : Une zone humide est une zone où terre et eau sont intimement liés ; ce sont ces zones où la vie et les écosystèmes sont influencés par la présence de l’eau, celle-ci étant l’élément principal du paysage ; on pense bien sûr aux zones recouvertes d’eau, comme les estuaires, les deltas, les cours d’eau et lagunes littorales, mais aussi toutes les zones amphibies telles que marais, marécages, tourbières, rizières, et les zones inondables.

Pour Actu environnement : c’est une région où l’eau est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel et la vie animale et végétale associée.

Pour Géoconfluences : Les zones humides sont l’ensemble des espaces et des milieux de transition entre la terre ferme et l’eau tels que : marais, marécage, tourbières, terrains inondables, vasières, estuaires, deltas, lagunes, etc.

Dans la loi sur l’eau, comme pour le Réseau zones humides, « les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres ».

Ces dernières ont adopté les termes exacts de la Convention de Ramsar (Iran, station balnéaire sur la Mer Caspienne) signée le 2 février 1971.

Comment se répartissent les zones humides sur le territoire sénégalais et dans la sous-région ouest africaine ?

LUC DESCROIX : Il faut distinguer les zones humides d’importance locale et régionale de celles d’importance continentale ou globale. L’Afrique de l’Ouest englobe au moins deux grandes zones humides d’importance continentale, à savoir ...

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