Mis à jour le 31/10/22
Les chercheurs de l’IRD interviennent au Vietnam soit sous forme d’affectations (de 2 à 4 ans) accueillies par les partenaires, souvent au sein des laboratoires communs, soit sous forme de missions de longue ou courte durée dans le cadre de projets existants.
Personnel en affectation
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Alexis Drogoul, UMI UMMISCO
Alexis Drogoul (UMI UMMISCO, en affectation à l’Université de Thuy Loi) travaille à la conception d’outils d’Intelligence Artificielle pour aider à la modélisation et la simulation de systèmes complexes, avec une volonté marquée de facilitation du travail interdisciplinaire et d’extraction de concepts transversaux. Dès 1991, il participe à la définition de certains des concepts fondamentaux de la « modélisation à base d’agents », tout en travaillant sur de nombreuses applications thématiques (en éthologie, hydrologie, géographie, trafic routier…). A partir de 1998, à la croisée de l’informatique, de l’économie expérimentale et de la conception participative, il a travaillé plus spécifiquement sur la modélisation et la simulation participatives, qui permettent d’impliquer les acteurs sociaux dans la conception de modèles et sont particulièrement adaptées à la gestion des conflits d’usage de ressources partagées ; ils ont été appliqués avec succès sur le terrain (au Bhoutan, Vietnam, Thaïlande, Mexique). A partir de 2005, il est devenu le concepteur et l’un des principaux artisans de la plateforme de modélisation et simulation GAMA, qui a pour but de mettre à la disposition de non-informaticiens des outils de conception de modèles spatialement explicites, multi-formalismes et multi-échelles, ainsi que permettre une exploration « intelligente » (par simulation et optimisation) de l’espace de leurs paramètres. Parallèlement, les projets auxquels il participe depuis maintenant 10 ans, d’abord à Hanoi puis à Can Tho et à Da Nang, s’orientent vers l’aide à la décision en matière de politique de lutte contre les catastrophes environnementales (montée et salinisation des eaux dans le Delta du Mékong, invasions biologiques, épidémiologie de grippe aviaire, catastrophes urbaines).
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Catherine Guigue, UMR MIO
Catherine Guigue, ingénieure CNRS (UMR MIO), est mise à disposition auprès de l’IRD au Vietnam, depuis septembre 2022. Elle est affectée à l’Université des Sciences et Technologies de Hanoi (USTH) où elle est accueillie au sein du département Eau-Environnement-Océanographie (WEO). Spécialiste en chimie analytique environnementale sur l’étude de la matière organique et des contaminants dans des matrices diverses comme l’eau, l’atmosphère, le sédiment et les organismes, son travail consiste dans la mise en place de méthodes analytiques ainsi que la formation et l’encadrement d’étudiants sur le terrain et au laboratoire. Son travail s’inscrit dans le cadre des programmes structurants GDRI SOOT-SEA, LMI LOTUS, le projet européen MarTERA MATE, le projet Ambassade France BLACK-IN-RED, et la campagne océanographique PLUME.
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Emmanuel Pannier, UMR PALOC
Emmanuel Pannier, anthropologue, est chargé de recherche à l’IRD au sein de l’UMR "Patrimoines Locaux, Environnement et Globalisation" (PALOC, IRD-Museum National d’Histoire Naturelle) et chercheur associé au Centre Asie du Sud-Est (EHESS, CNRS, INALCO). Travaillant au Vietnam depuis 2005, il est actuellement affecté au sein du département d’anthropologie de l’Université des Sciences Sociales et Humaines de Hanoi. Situés entre l’anthropologie économique et l’anthropologie du développement, ses travaux se concentrent sur la circulation non marchande de biens et de services (échanges cérémoniels, dons, dettes, crédits, entraide agricole, tontines, etc.), les réseaux de relations personnelles, les régimes de régulation sociale locale et le changement social au sein des populations rurales.
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Marc Descloitres, UMR IGE
Ingénieur de recherche à l’IRD, Marc Descloitres (UMR IGE) est en affectation à l’Université Technologique d’Ho Chi Minh (HCMUT) depuis novembre 2020. Géophysicien spécialiste des eaux souterraines (hydro-géophysique), ses travaux de recherche visent à améliorer la compréhension du fonctionnement des aquifères superficiels, très sollicités par les populations au Vietnam, que ce soit pour l’eau de boisson ou pour l’agriculture. Il utilise des méthodes électriques et électromagnétiques pour quantifier les ressources en eau souterraine et estimer leur vulnérabilité face à des menaces telles que les pollutions, les invasions d’eau salée, ou la surexploitation. Un objectif important de son affectation au Vietnam est de former une équipe pérenne d’enseignants vietnamiens en hydro-géophysique. Les projets en cours développent des méthodologies pour estimer les vulnérabilités des aquifères de Cu Chi au nord d’HCMC, futures « zones refuges » pour les populations en 2050.
Il est le directeur scientifique du laboratoire CARE (Centre Asiatique de Recherche sur l’Eau), et co-directeur du LMI LECZ-CARE (LECZ pour Low Elevation Coastal Zones) qui rassemble les cinq groupes de recherche du CARE sur des enjeux sociétaux : 1) les évolutions et impacts des flux de surface du continent à l’océan, 2) le devenir et l’impact des contaminants organiques et inorganiques dans les eaux de surface, 3) les aléas et les risques en zone côtière, 4) la vulnérabilité des ressources en eau souterraine et enfin 5) la qualité des eaux et technologies vertes.
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Marc Tedetti, UMR MIO
Marc Tedetti (UMR MIO) est en affectation à l’Université des Sciences et Technologies de Hanoi (USTH) au sein du département Eau-Environnement-Océanographie (WEO) depuis septembre 2022. Océanographe-biogéochimiste, ses travaux de recherche au Vietnam portent sur les flux, la réactivité et l’impact du Black Carbon dissous dans la zone du delta du Fleuve Rouge ‒ Golfe du Tonkin. Ses travaux contribuent aux programmes structurants GDRI SOOT-SEA, LMI LOTUS, au projet européen MarTERA MATE, au projet Ambassade France BLACK-IN-RED, et à la campagne océanographique PLUME.
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Nicolas Bottinelli, UMR iEES-Paris
Nicolas Bottinelli est écologue du sol à l'Institut de Recherche pour le Développement depuis 2010. Il est rattaché à l’UMR iEES (Institut d'écologie et des sciences de l'environnement). Au Vietnam, ses travaux de recherche visent à mieux comprendre l’impact des vers de terre sur la dynamique de l’eau, de l’érosion et de la matière organique dans les sols tropicaux. Depuis 2020, il coordonne le projet ANR-PRECIOUS dont l’objectif est de fournir une clé d’identification des groupes fonctionnels des vers de terre afin d’estimer leurs effets sur les transferts d’eau dans les sols.
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Patrick Taillandier, UMI UMMISCO
Patrick Taillandier est chercheur en informatique dans l’unité de Mathématiques et Informatique Appliquées de Toulouse (MIAT) de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE). Il est depuis octobre 2020 en accueil au Vietnam au sein de l’IRD et de l’Université de Thuy Loi. Ses travaux de recherche concernent la simulation informatique. Il s’est particulièrement intéressé ces dernières années à la modélisation des comportements humains : comment prendre en compte les dimensions cognitives, sociales et émotionnelles dans les prises de décision ? Comment représenter l’influence des autres dans les changements d’opinion ?
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Sylvain Ouillon, UMR LEGOS
Sylvain Ouillon (UMR LEGOS) travaille sur le transport des sédiments. Son analyse est basée sur l'intégration des données in situ, la télédétection et des modèles numériques à des échelles temporelles et spatiales différentes : larges échelles dans les bassins ou dans les panaches fluviaux afin de quantifier l'équilibre sédimentaire et comprendre sa variabilité, échelles locales pour étudier les processus hydro-sédimentaires, notamment dans les bouchons vaseux en estuaire. Il a participé à de nombreuses campagnes côtières. La plupart de ses projets ont porté sur les panaches fluviaux en Méditerranée, dans l'estuaire du fleuve Gambie, dans les lagons coralliens de Nouvelle-Calédonie, dans les eaux côtières vietnamiennes et les deltas du Fleuve Rouge et du Mékong, et dans les bassins fluviaux d'Algérie. Outre la recherche, il dirige depuis 2011 le département eau-environnement-océanographie de l'Université des Sciences et Technologies de Hanoi (USTH) et son programme de master. En poste à Hanoi de 2011 à 2015 et à nouveau depuis 2019.
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Xavier Mari, UMR MIO
Xavier Mari (UMR MIO) est en affectation à l’ USTH et à l’ IMER depuis août 2018. Océanographe-biogéochimiste, ses travaux de recherche visent à améliorer notre compréhension du rôle de l’océan dans le cycle du carbone. Sa thématique scientifique a trait aux processus de surface contrôlant la formation et le devenir des agrégats organiques. Ces processus à l'origine de l'export de carbone vers le fond des océans, assurent le pompage continu de CO2 atmosphérique. Il s’attache à décrire l’impact des forçages anthropiques, et en particulier de la pollution atmosphérique aux particules fines, sur la capacité de l’océan à réguler la concentration en CO2.
Il est responsable du Groupement de Recherche International-Sud (GDRI-Sud) : Impact du Black Carbon en Asie du Sud-est (SOOT&SEA). Les projets développés dans le cadre de SOOT&SEA s’appuient sur un consortium pluridisciplinaire et international réunissant 30 unités de recherche réparties sur 13 pays, dont 5 en Asie du Sud-est et 8 en Europe.
Chercheurs en mission longue ou régulièrement présents
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Anne-Laure Bañuls, UMR MIVEGEC
Chercheuse IRD dans l’UMR 224 MIVEGEC (Maladies Infectieuses et Vecteurs : Ecologie, Génétique, Evolution et Contrôle), elle dirige l'équipe GeneSys (Biodiversité des systèmes infectieux : du gène à l’écosystème). Elle est actuellement en poste à son UMR à Montpellier et fait fréquemment des missions au National Institute of Hygiene and Epidemiology à Hanoi.
Spécialiste en biologie des populations des agents pathogènes et épidémiologie moléculaire, elle cherche à déduire les modes de transmission, les facteurs de virulence et/ou de résistance à partir de données moléculaires. Ses recherches portent sur plusieurs maladies infectieuses telles que les leishmanioses et la tuberculose qui est au centre de ses programmes en Asie du sud est. Les projets qu’elles développent ont une dimension régionale et ses principaux collaborateurs sont le NIHE, l’Université des Sciences et Technologies d’Hanoi (USTH), l’Institut Pasteur du Cambodge (IPC), le CICML (Centre d’Infectiologie Christophe Mérieux du Laos) et la Fondation Mérieux.
Elle est co-directrice du Laboratoire Mixte International DRISA (Drug Resistance in Southeast Asia), qui vise à étudier les mécanismes d'émergence de résistance aux antibactériens et leur transmission à différentes échelles spatiales et temporelles.
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Christian Valentin, UMR iEES-Paris
Christian Valentin dispose de 38 ans d'expérience dans la coordination de recherches interdisciplinaires en érosion des sols, agronomie, hydrologie et écologie, essentiellement en Afrique de l'Ouest et en Asie du Sud-Est. Il est actuellement à la tête du groupe sur les sols de l'Alliance Française pour l'Environnement, directeur exécutif du programme pilote régional SELTAR, directeur adjoint l'unité de recherche iEES-Paris et de la fédération de recherche FIRE, vice président des sols et de l'eau du comité de la Agence Française pour la Recherche, vice président de la recherche du consortium de soutien à l'USTH. Il dirige un programme sur la conservation et l'érosion des sols de l'Union Internationale des Sciences des Sols, et il a co-écrit un chapitre du GIEC sur la désertification en 1995. Il a présidé un groupe d’experts CNUCED sur les indicateurs de désertifications. Il a aussi présidé la sous commission sur la conservation et l'érosion des sols de la Société internationale de sciences des sols.
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Christine Baduel, UMR IGE
Christine Baduel, chercheuse IRD (UMR IGE), est chimiste environnementale et analytique. Ses thèmes de recherche portent sur l’étude du comportement, du devenir et de la biodisponibilité des contaminants organiques d’intérêt émergent (produits pharmaceutiques, produits industriels, PFASs, retardateurs de flamme etc.). Son projet de recherche actuel porte sur l’étude de la variabilité spatio-temporelle des contaminants d’intérêt émergents dans les continua rivière-estuaire-littoral au Vietnam (Rivière Saigon-DongNai impactée par la ville d’Ho Chi Minh City, Mekong) et sur l’estimation des flux de contaminants émis vers la zone littorale. Face à la multiplicité des substances polluantes, elle développe et applique des stratégies analytiques innovantes (analyses suspectées, non-ciblées) pour caractériser la contamination chimique globale et prioriser les contaminants émergents à étudier et à inclure dans les strategies de gestion des risques et de surveillance.
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Emma Rochelle-Newall, UMR iEES-Paris
Ses travaux antérieurs ont mis l'accent sur les interactions au sein de la boucle microbienne et leurs impacts sur le cycle du carbone aquatique. Au sein de l’UMR iEES, elle examine actuellement la dynamique écologique couplée entre les terres soumises à des pressions anthropiques et les processus microbiens dans les écosystèmes aquatiques associés. Cette recherche permet de comprendre comment les propriétés moléculaires affectent les processus écosystémiques dans ces systèmes trans-biomes. Les hautes terres de l'Asie du Sud-Est sont des zones à forte pente, vulnérables à la dégradation accélérée lorsqu'elles sont perturbées ou affectées par un usage agricole ou forestier intensif, et elles sont donc particulièrement appropriées pour ce type d’étude.
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Emilie Strady
Emilie Strady est chargée de recherche IRD à l’UMR MIO à Marseille, et est affectée au CARE (centre Asiatique de recherche sur l’Eau) à Ho Chi Minh Ville depuis 2015. Géochimiste du milieu aquatique, ses recherches portent sur les transferts des métaux traces, des microplastiques et des macroplastiques dans le continuum rivière-estuaire-zone côtière et dans les premiers maillons du réseau trophique. Elle est correspondante de la JEAI PLASTIC et porteuse du projet FSPI COMPOSE.
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Frédéric Thomas, UMR PALOC
Frédéric Thomas (CR1, IRD, UMR PALOC, Paris, Muséum national d’Histoire naturelle), est en affectation à l'AGI (Agricultural Genetics Institute) et à l’USTH depuis le 01/09/2015. Historien des sciences et des techniques – spécialiste de l’histoire de la génétique et de l’amélioration des plantes – il développe au sein du LMI RICE un projet de recherche sur les interactions entre les recherches en biotechnologies et les marchés agricoles en s’intéressant plus particulièrement à deux importants facteurs pilotant l’innovation variétale : les droits de propriétés intellectuelles et les standards de qualité. Ce projet vise aussi à mieux comprendre les règles et pratiques d’accès aux ressources génétiques pour différentes communautés d’usagers (chercheurs, industriels et agriculteurs) dans un contexte de fort développement de la propriété intellectuelle sur les innovations végétales.
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Jean-Luc Maeght, UMR AMAP
Au cours des 30 dernières années, Jean-Luc Maeght a travaillé au niveau national et international, dans plusieurs pays (France, Mauritanie, Sénégal, Thaïlande, Laos et Vietnam), au sein d'équipes pluridisciplinaires, en agronomie, conservation des sols, biophysique, écologie et ressources naturelles. Il a également travaillé sur l'instrumentation scientifique et les techniques expérimentales d'acquisition d'images de racines. Ses principales qualifications sont : la science et la biophysique des sols (caractéristiques physico-chimiques du sol, évaluation hydrologique, étude des sols dégradés et submergés), l'écologie végétale (culture du riz, de l'hévéa, du teck, développement des racines en sylviculture et en agroforesterie), et l'ingénierie (traitement des images racinaires, acquisition et transfert automatique de données - utilisation d'enregistreurs de données et de capteurs). Ses activités actuelles au sein de l'équipe de recherche comprennent (i) l'étude des liens entre l'utilisation des terres, la dynamique de croissance des racines et l'érosion des sols dans les environnements montagneux au nord de la RDP Lao et au nord du Vietnam, (ii) comprendre les interactions racines-sol et les processus de compétition entre cultures dans les plantations d'hévéas au nord-est de la Thaïlande et le système agroforestier en France, (iii) étudier l'impact à long terme des pratiques agricoles et de la sécheresse sur les plantations sous le Teck, dans le nord de la RDP Lao et sur le changement d'utilisation des terres, de la végétation cultivée à la végétation naturelle de repousse, dans le nord du Vietnam, avec le SFRI (Soil and Fertilizers Research Institute).
Film documentaire : Des Racines et des Hommes – Roots and Man
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Marine Herrmann, UMR LEGOS
Les travaux de recherche de Marine Herrmann ( UMR LEGOS) visent à améliorer notre connaissance des systèmes marins régionaux. Elle mène des travaux de modélisation et utilise les observations satellitales et in-situ afin de comprendre le fonctionnement de la circulation océanique, sa réponse aux différents facteurs de variabilité (anthropiques, continentaux, atmosphériques, océaniques…) et son influence sur les écosystèmes marins.
En affectation à l’ USTH depuis Octobre 2015, elle y développe dans le cadre du laboratoire HILO un projet de recherche portant sur l’upwelling de Nha Trang, un des processus clefs de la circulation océanique en Mer de l’Est, qui se développe en été sous l’influence du régime de mousson d’été. Cet upwelling conditionne fortement l’activité biologique et donc les ressources halieutiques de la région. Les questions portent sur les facteurs à l’origine de sa forte variabilité interannuelle, sur sa réponse au forçage climatique à long terme et sur la réponse de l’écosystème pélagique à cette variabilité à plus ou moins long terme.
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Patrick Marchesiello, UMR LEGOS
Patrick Marchesiello, (UMR 065 LEGOS) est Directeur de Recherche à l’IRD, en affectation au Centre Asiatique de Recherche sur l'Eau (CARE) de l'Ecole Polytechnique d'Ho Chi Minh Ville (HCMUT). Son expertise est la modélisation haute résolution des circulations océanique et atmosphérique dans les zones côtières tropicales et subtropicales. Il a passé de nombreuses années dans la zone Pacifique : Australie, Californie, Nouvelle-Calédonie et maintenant Vietnam. Il contribue actuellement aux nouvelles approches de modélisation tridimensionnelle de la circulation littorale dans le cadre d’applications au problème crucial que constitue l’érosion côtière au Vietnam, tant dans la région centrale (ANR COASTVAR ; projet Hoi-An en préparation) que dans la zone du delta du Mékong (projet en préparation également). Par ailleurs, il participe activement à la structuration de la communauté française sur le développement de modèles hautes performances pour les fines échelles régionales et côtières (ANR COMODO et bientôt GdR CROCO). Dans ces projets, il représente l’IRD et ses objectifs particuliers pour le Sud.
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Sébastien Cunnac, UMR PHIM
Sébastien Cunnac, Ph.D, est chercheur à l'UMR PHIM/IRD (ex-IPME). Il étudie les facteurs moléculaires et génétiques régissant les interactions entre les plantes et les microbes pathogènes. Ses travaux portent actuellement sur la brûlure bactérienne des feuilles du riz (BLB), présente dans la plupart des zones de culture du monde et qui se classe parmi les trois maladies les plus graves de cette culture. Au Vietnam, il collabore à un projet financé par le MARD et coordonné par Agricultural Genetics Institute in Hanoi. Ce projet vise à mieux comprendre les facteurs de virulence de l'agent pathogène et à introduire une résistance large et durable à la BLB dans une variété de riz populaire du Nord au Vietnam.
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Stefan Jouannic, UMR DIADE
Stefan Jouannic (CR1, IRD) de l'UMR DIADE (Montpellier), a été affecté au LMI RICE à l'AGI (Agricultural Genetics Institute) entre 2013 et 2016. Il y a développé un projet de recherche sur le système inflorescentiel du riz (panicules). Ce projet porte sur l'étude de la diversité et la plasticité de l'architecture des panicules, essentiellement par la caractérisation d'une collection de variétés traditionnelles du Vietnam. Ce projet a pour objectif d'identifier, viaune approche de génétique d'association, des gènes ou allèles liés au potentiel de rendement de ces variétés en condition optimale ou sous stress abiotique. Ces travaux contribueront à la valorisation de ces variétés dans des programmes d'amélioration du riz au Vietnam.