Les commissions d’évaluation de l’IRD

Instances consultatives, elles sont composées chacune de 26 membres, pour moitié extérieurs à l’établissement et nommés par la présidence de l’institut et pour moitié élus par les personnels de l’IRD et par les personnels associés aux activités de l’Institut. Leur mandat est de quatre ans.

Réunies au moins deux fois par an sur convocation de la Présidence de l'Institut, les CSS et CGRA sont dotées d'un règlement intérieur définissant le cadre général de leur activité et imposant la déclaration et la gestion des liens d'intérêts pour chaque processus d'évaluation.

La commission scientifique sectorielle n°1 (CSS1) intitulée "Sciences physiques et chimiques de l’environnement planétaire" a pour domaine de compétence le "système terre" et son environnement planétaire jusqu’aux frontières de la biosphère et aux interactions avec les sociétés.

Elle rassemble les différentes communautés s’intéressant à l’étude de l’atmosphère, du cycle de l’eau, des océans, du sol, du sous-sol et de la terre interne, et à leurs relations. L’objectif général commun des disciplines relevant de la commission est de mieux comprendre les processus à l’origine de la variabilité, des tendances et des extrêmes climatiques à différentes échelles de temps et d’espaces, des aléas et risques naturels, des ressources en eau et en matières premières minérales et énergétiques, ainsi que de l’effet du changement global et anthropique sur les milieux et les ressources des régions des Suds.

La commission scientifique sectorielle n°2 (CSS2) intitulée "Sciences biologiques et médicales" a pour domaine de compétence la santé humaine, la nutrition et les sciences du vivant (animal, végétal, viral, microbiologique) sur un plan génétique et physiologique.

Elle rassemble les différentes communautés s’intéressant à la nutrition, à la transition épidémiologique et sanitaire, aux facteurs d’émergence des maladies, aux agents infectieux et à leur relation avec leur hôte, aux vecteurs, à la prévention , à la prise en charge, et au contrôle des maladies transmissibles et non-transmissibles d’importance pour les pays du Sud, à la biologie des plantes, à la microbiologie, aux interactions moléculaires plantes-microorganismes et au monde du vivant en général. L’objectif général commun des disciplines relevant de la commission est d’améliorer la santé humaine et des plantes, de caractériser et valoriser la biodiversité du vivant et de contribuer à la sécurité alimentaire et énergétique dans les pays du Sud.

Principales disciplines : biochimie, bioinformatique, biologie, biostatistiques, biotechnologies, entomologie médicale, épidémiologie, génétique, génomique, immunologie, infectiologie, nutrition, pharmacologie, physiologie, santé publique.

La commission scientifique sectorielle n°3 (CSS3) intitulée « Sciences des systèmes écologiques » a pour domaine de compétence l'analyse et la caractérisation de la biodiversité et de son rôle dans le fonctionnement des écosystèmes terrestres et aquatiques.

Elle rassemble les différentes communautés s’intéressant notamment à la dynamique des populations, à l’écologie, à l’évolution, aux interactions biotiques dans les milieux terrestres et aquatiques (eaux douces et marines). L’objectif général commun des disciplines relevant de la commission est de mieux comprendre les interactions entre le vivant et son milieu et les vulnérabilités associées, afin de permettre une gestion durable des ressources naturelles, des écosystèmes, et leur adaptation face aux changements globaux dans les régions des Suds.

Principales disciplines : agronomie, biologie, écologie, sciences du sol, génétique, hydrobiologie, océanographie biologique, systématique.

La commission scientifique sectorielle n°4 (CSS4) intitulée "Sciences humaines et sociales" a pour domaine de compétence la connaissance des populations, sociétés et systèmes culturels des Suds, et la compréhension des enjeux mondiaux et locaux du développement.

Elle rassemble les différentes communautés s’intéressant aux relations entre développement, gouvernance et environnement ; entre développement, éducation et savoirs ; entre vulnérabilités, inégalités et croissance ; entre frontières et dynamiques sociales et spatiales. L’objectif général commun des disciplines relevant de la commission est d’appréhender les conditions et déterminants du développement durable des pays du Sud dans leurs formes et dynamiques propres.

Principales disciplines : anthropologie, archéologie, démographie, droit, économie, géographie, histoire, linguistique, science politique, sociologie.

La commission scientifique sectorielle n°5 (CSS5) intitulée "Sciences des données et des modèles" a pour domaines de compétences le développement de méthodes innovantes pour la manipulation des données et des modèles et pour leur transfert dans un domaine disciplinaire.

Ses spécialités contribuent au développement des thématiques transversales fondées sur les méthodes quantitatives de la modélisation et de l’observation pour le traitement et la valorisation des données. L’innovation porte sur l’acquisition et l’exploration de données pouvant être hétérogènes, complexes ou massives, la modélisation (mathématiques et/ou numérique) et l’analyse, la représentation ou la visualisation des données.

Principales disciplines : biostatistique et bioinformatique, économétrie, géomatique, gestion de base de données, gestion et utilisation des données massives, informatique, mathématiques, modélisation, simulation et calcul à haute performance, télédétection, statistiques, intelligence artificielle, physique du signal

La CGRA a pour domaine de compétence l’administration et la gestion de la recherche.

Elle rassemble les chercheurs impliqués dans la gouvernance ayant pour activité principale l’administration de la recherche ou des missions de pilotage.

Elle réunit en outre les métiers et expertises exercés dans le domaine de l’innovation, de la valorisation de la recherche, de la culture scientifique, des relations partenariales et de la géostratégie, ainsi que dans celui des fonctions support à la recherche (gestion, finances, patrimoine, affaires juridiques, ressources humaines, communication, logistique) au siège et dans les implantations de l’Institut en métropole, outre-mer et pays du Sud.