Sommaire

Mis à jour le 12/01/23

Coordonnées de la représentation

Représentation de l'IRD et du MNHN à Madagascar

Route d'Ambohipo - Près Lot VB 22 Ambatoroka

Téléphone : +261 (020) 22 330 98

                    +261 (0) 32 05 544 61

Adresse mail : madagascar@ird.fr 

Page facebook : IRD et MNHN à Madagascar 

Organigramme

© IRD Madagascar

Biographies des chercheurs

Les chercheurs de l’IRD interviennent  à Madagascar soit sous forme d'affectations (de 2 à 4 ans) accueillies par les partenaires , souvent au sein des laboratoires communs , soit sous forme de missions de longue  ou courte durée dans le cadre de projets existants.

 

  • Anne-Elisabeth Laques, UMR ESPACE-DEV
    Chercheur à Madagascar

    Anne-Elisabeth Laques est géographe, spécialiste des paysages. Ses travaux portent sur l’analyse du paysage pour comprendre les interactions entre les activités humaines et les milieux tropicaux. Les sociétés façonnent les paysages, en retour leurs études révèlent des usages, des pratiques anthropiques et l’incidence de politiques publiques sur l’environnement notamment. L’ampleur et la nature des dynamiques paysagères se mesurent sur les images de satellite.

    Ces vingt dernières années elle a travaillé en Amazonie brésilienne.  Ses lectures du paysage ont apporté des connaissances sur les moteurs des fronts pionniers et les conséquences différenciées sur la forêt, l’efficience des politiques de protection des massifs forestiers pour freiner la poussée des fronts de déforestation, les conséquences de subventions accordées aux familles sur l’abandon des jardins vivriers, puis avec les amérindiens, sur la construction de cartes afin d’aider à la délimitation de leur territoire. L’approche paysagère n’est pas normative, elle vise à intégrer des connaissances apprises sur le terrain avec des scientifiques de disciplines différentes, les populations locales et les gestionnaires du territoire. C’est un bel outil pour faciliter des échanges tant interdisciplinaires qu’intersectoriels pour répondre à des enjeux socio-environnementaux et de développement durable.

    Anne-Elisabeth Laques a été 10 ans Maître de Conférences à l’université d'Avignon. Depuis 2010, elle est Directrice de Recherche à l’IRD et membre de l’UMR ESPACE-DEV à la Maison de la Télédétection à Montpellier. Aujourd’hui elle est affectée au CNRE à Antananarivo pour diriger le Laboratoire Mixte International : « PAYSAGES : Vers un observatoire collaboratif des paysages et de leurs durabilités à Madagascar ».

     Adresse e-mail: anne-elisabeth@ird.fr  

  • Andres Garchitorena, UMR MIVEGEC
    Chercheur à Madagascar

    Médecin vétérinaire de formation, il s’est spécialisé en santé publique à travers un parcours scientifique international (EHESP, Université de Montpellier, Université d’Harvard), et notamment en écologie de la santé et épidémiologie. Il est en affectation à Madagascar depuis Février 2019, en accueil à l’Institut Pasteur de Madagascar et à l’ONG PIVOT, où il a le rôle de Directeur Scientifique Associé.

    Ses recherches portent sur l’impact des interactions entre des facteurs écologiques et socio-économiques sur la santé des populations au Sud afin de trouver des solutions ciblées et durables. Il s’intéresse également aux évaluations d’impact des programmes de santé, comme la couverture sanitaire universelle, le renforcement de systèmes de santé, ou la santé communautaire. Il est actuellement le représentant par intérim de l’IRD et du MNHN à Madagascar.

    Adresse e-mail: andres.garchitorena@ird.fr 

  • Didier Genin , LPED-UMR151
    Chercheur à Madagascar

    Didier Genin est écologue et pastoraliste à l'IRD, membre du Laboratoire Population Environnement, Développement (UMR151 Marseille). Ses travaux visent à mieux comprendre la complexité et les dynamiques des interactions Environnement-Sociétés dans le contexte actuel des changements globaux à travers l'étude des savoirs locaux en matière d'usage et de gestion des ressources naturelles et des écosystèmes. Ses objets de recherche concernent les pratiques des acteurs sous le triple dimension 1) des faits techniques par lesquels elles se matérialisent, 2) de leurs impacts sur le fonctionnement des écosystèmes et des sociétés, et, 3) des sens qu'elles prennent dans le fonctionnement et les dynamiques des systèmes socio-écologiques en présence. Il travaille depuis plus de trente ans dans des contextes à fortes contraintes environnementales (montagnes, zones arides et semi-arides), en développant des programmes de recherche notamment au Mexique, en Bolivie, en Tunisie et au Maroc. A Madagascar, ses travaux de s’inscrivent dans le cadre du LMI Paysages où il co-coordonne la plateforme et développe un projet de recherche sur les forêts rurales à Tapia (Uapaca bojeri) des Hautes terres, qui constituent des systèmes d'usages des ressources naturelles originaux et riches en savoirs. Ses partenaires sont le CNRE et l'UCM où il participe à la coordination et à l'enseignement dans le Master "Interactions Anthropologie-Ecologie".

    Adresse e-mail: didier.genin@ird.fr 

  • Diego Ayala, UMR MIVEGEC
    Chercheur à Madagascar

    Diego Ayala est entomologiste médical au sein de l’UMR MIVEGEC de l’IRD, avec plus de 15 ans d'expérience dans la lutte contre le paludisme et d'autres maladies vectorielles en Afrique. Il s'intéresse aux processus évolutifs à l'origine de l'adaptation. En particulier, ses recherches portent sur la capacité des principaux moustiques vecteurs à s'adapter à un large éventail de conditions environnementales et écologiques, y compris les habitats humains. Son travail combine des recherches expérimentales et sur le terrain afin de mieux comprendre l'évolution des populations naturelles de moustiques vecteurs. Au cours de dernières années, il a mené ses recherches en Afrique centrale, en particulier au Gabon où il a étudié comment Anopheles gambiae, le principal vecteur du paludisme, s'est adapté à l'homme, de la forêt à la ville. Il utilise différentes approches génomiques, physiologiques et comportementales. Depuis septembre 2021, il est hébergé à l'Institut Pasteur de Madagascar, où il développe de nouveaux projets de recherche sur les Anopheles et les à Madagascar et dans l’Océan Indien.

    Adresse mail: diego.ayala@ird.fr 

  • Éric Blanchart, UMR ECOSOLS
    Chercheur à Madagascar

    Éric Blanchart est un écologue du sol rattaché à l’unité au sein de l’unité Eco&Sols basée à Montpellier. Son principal objet de recherche est l’étude du rôle des organismes du sol et de leurs interactions dans la fourniture de services écosystémiques dans les agrosystèmes tropicaux. Ses études en Côte d’Ivoire, Inde, Antilles, Brésil, Bénin, Afrique de l’Ouest et Madagascar ont aidé à améliorer notre connaissance des interactions entre vers de terre, matière organique et activités microbiennes, et leurs conséquences en termes de croissance végétale, d’interactions entre plantes, de recyclage des nutriments, de maintien de la structure du sol et de séquestration du carbone. Actuellement, ses recherches, au Laboratoire des RadioIsotopes, s’orientent vers des objectifs plus appliqués, visant à intensifier les processus écologiques du sol pour une agriculture plus productive, plus durable et plus résiliente au changement climatique.  Ces recherches sont principalement menées sur les Hautes Terres de Madagascar dans le cadre de différents projets : Dinamicc (Union européenne), Innov’Earth (Fondation Agropolis), U2Worm (ANR), Earth4Fish (AFD-GDN) et en lien avec de nombreux partenaires (recherche, société civile, décideurs, utilisateurs). Elles sont menées au sein du Dispositif en Partenariat DP SPAD (Systèmes Productifs d’Altitude et Durabilité) et du Laboratoire Mixte International Paysages Durables.

    Enfin, Éric Blanchart est Directeur adjoint de l’École Doctorale GAIA à Montpellier, responsable de la filière EFSA (Écologie Fonctionnelle et Systèmes Agronomiques).

    Adresse e-mail: eric.blanchart@ird.fr 

  • Eric Delaître, UMR ESPACE-DEV
    Chercheur à Madagascar

    Eric Delaître est un spécialiste de l’observation des surfaces continentales des régions tropicales à partir des images produites par les satellites. Il travaille depuis plus de 25 ans à l’Institut de Recherche pour le Développement sur différentes problématiques : la désertification, l’érosion des sols, la déforestation, le suivi des ressources naturelles, la surveillance des systèmes agricoles. Ses recherches l’ont amené à travailler dans différentes régions du monde : Afrique du Nord, Sahel, Amazonie, Vietnam, Madagascar. Ses derniers projets concernent : la mise en place d’un dispositif de suivi des oasis au Maghreb avec la FAO, la détection d’une espèce de palmier natif de l’Amazonie par intelligence artificielle avec le CNES.

    A Madagascar, Eric Delaître a co-encadré des travaux de Master et de doctorat sur le changement des paysages du corridor forestier de la région de Fianarantsoa, sur le fonctionnement hydro-agricole de la plaine de Marovoay et sur l’évolution des mangroves de la Baie de la Betsiboka. Eric Delaître intervient également ponctuellement dans des formations académiques universitaires (3 semestres de cours assurés en télédétection, avec environ 50h de cours et TD par semestre), et il propose des formations adaptées en télédétection et SIG pour des différents publics. Au cours de sa carrière, Eric Delaître a codirigé et co-encadré plusieurs dizaines de travaux de niveaux DEA, MASTER et Doctorat.

    Eric Delaître est actuellement affecté au Centre National de Recherches sur l’Environnement d’Antananarivo pour mettre en place le projet de Pôle de Compétences en Observation de la Terre porté par le MESUPRES en collaboration avec l’ART GEODEV du pôle THEIA de l’Infrastrucutre de Recherche DATA TERRA. ll est également un des 4 coordinateurs du projet MadAtlas : la cartographie numérique au service du développement des territoires malgaches, dont le but est la création d’une filière complète LMD à l’Université de Fianarantsoa (Géographie, EMIT et ENI) en partenariat avec l’Université Gustave Eiffel (porteuse du projet), et l’Université Bordeaux Montaigne.

    Adresse e-mail: eric.delaitre@ird.fr 

  • Gauthier DOBIGNY, UMR CBGP

     

    Chercheur à Madagascar

     

    Gauthier DOBIGNY est chargé de recherche au Centre de Biologie pour la Gestion des Populations où, après deux expériences d'expatriation au Niger (2009-2013) puis au Bénin (2016-2020), il a animé l'axe "Ecologie et Evolution des Zoonoses" au sein du Collège de Direction. En septembre 2022, il a rejoint l'Unité Peste de l'Institut Pasteur de Madagascar. En étroite collaboration avec ses collègues malgaches, il y développe des études sur le risque zoonotique associé aux micro-mammifères urbains. Il s'agit d'une part de mettre en place des suivis longitudinaux de pathogènes à fort risque épidémique (ex. agents de la leptospirose, des typhus, des hantaviroses et, bien sûr, de la peste) chez les rongeurs et les habitants de quartiers précaires d'Antananarivo afin d'en décrire l'écologie et les conditions de transmission à l'homme. D'autre part, des approches de science durable sont utilisées pour évaluer la possibilité de co-construire avec les communautés locales de ces quartiers défavorisés des stratégies de mitigation des impacts socio-économiques et sanitaires des rongeurs qui soient participatives et adaptées aux contraintes des habitants. L'affectation de G. Dobigny à Madagascar est également l'occasion de faciliter le transfert de compétences du CBGP vers l'Unité Peste de l'IPM, notamment en matière de production et d'analyse de données de séquençage haut débit.

    Adresse e-mail: gauthier.dobigny@ird.fr 

  • Laetitia Bernard, UMR Eco&sols
    Chercheur à Madagascar

    Laetitia Bernard est chargée de recherche à l’IRD au sein de l’UMR Eco&sols à Montpellier. Formée tout d’abord à l’écologie microbienne marine pendant sa thèse à l’observatoire Océanologique de Banyuls sur Mer (1996-2000), elle a rejoint l’IRD en 2007, après 2 contrats post-doctoraux en biotechnologie moléculaire au CNRC de Montréal (2000-2001) puis au CEA de Cadarache (2001-2003), et un contrat en écologie microbienne des sols à l’INRA de Dijon (2003-2006).

    Depuis 2007, elle focalise ses recherches sur les relations identité-fonction au sein des communautés microbiennes hétérotrophes en relation avec la décomposition des matières organiques dans les sols des agroécosystèmes. Elle cherche donc à identifier les populations microbiennes clés et le rôle des interactions entre elles ainsi qu’avec les autres organismes (ingénieurs, microprédateurs) dans le devenir de la matière organique et notamment l’équilibre entre minéralisation et séquestration. En effet, la minéralisation des matières organiques, bien qu’étant une source de C vers l’atmosphère amène aussi au recyclage d’azote et de phosphore pour la croissance des cultures. La séquestration des matières organiques à long terme permet au sol de constituer un stock de carbone, luttant ainsi contre le changement climatique, mais également de nutriments, gage de durabilité des systèmes de culture. Depuis 2007, elle travaille dans le contexte des Hautes terres de Madagascar, où le sol est ancien et donc pauvre en nutriments notamment en Phosphore minéral, et où les cultivateurs utilisent des ressources fertilisantes disponibles dans leur paysage.

    D’un point de vue plus appliqué, Laetitia Bernard met le résultat de ses recherches au profit de la conception d’indicateurs du fonctionnement biologique des sols en relation avec une démarche de restauration des fonctions écologiques dans les sols cultivés. Elle œuvre aussi à la co-construction d’un outil d’aide à la décision numérique (CAMMISOL) à destination des agriculteurs des hautes terres malgaches, afin de les aiguiller dans leurs choix d’association de matières organiques et minérales fertilisantes en fonction de leur sol et des cultures choisies.

    Actuellement son travail s’inscrit dans différents projets en cours, [Dinamicc (Union européenne), Innov’Earth (Fondation Agropolis), U2Worm (ANR)] ainsi qu’au sein du Dispositif en Partenariat DP SPAD (Systèmes Productifs d’Altitude et Durabilité) et du Laboratoire Mixte International LMI Paysages Durables.

    Adresse e-mail: laetitia.bernard@ird.fr 

  • Thierry Bouvier, UMR MARBEC
    Chercheur à Madagascar

    Thierry Bouvier est un écologiste microbien marin au sein de l’unité MARBEC situé à Montpellier, France. Il a commencé à étudier les bactéries et virus pélagiques des océans polaires, tempérés et tropicaux. Actuellement, ses recherches se concentrent sur les interactions entre les micro- et macro-organismes marins afin de décrire les facettes taxonomiques, physiologiques et phylogénétiques des communautés bactériennes associées aux animaux, ainsi que leur stabilité, leur résilience et leurs rôles bénéfiques et néfastes pour l'hôte. Des projets récents mettent en œuvre une approche multidisciplinaire (écologie microbienne, chimie et anthropologie) pour évaluer un risque intégré du microbiome associé aux plastiques de l’Océan Indien. Ces projets visent in fine à définir des actions de sensibilisation et de gestion adaptées au contexte socio-culturel à Madagascar et dans les cinq états de la Commission de l'Océan Indien (COI). Cette recherche est soutenue par un projet ANR (VectoPlastic) et un projet COI (ExPLOI) en collaboration à Madagascar avec les partenaires de L’Institut Halieutique et des Sciences Marines (IH.SM) de Tuléar, et du Centre National de Recherches sur l’Environnement (CNRE) à Antananarivo.

    Adresse e-mail: thierry.bouvier@cnrs.fr