Jeudi 16 septembre 2021 au Mémorial Modibo KEITA de Bamako, en présence de Monsieur l’Ambassadeur du Mali en France, de Madame le Maire de la commune III, du Vice-Recteur de l’USJPB et du Représentant de l’IRD au Mali ainsi que de nombreux autres invités, Monique Bertrand a présenté son livre ‘’Bamako, de la ville à l’agglomération’’ paru récemment aux éditions IRD. Le livre est désormais disponible en OpenEdition, consultation et téléchargement (par chapitre) sur https://books.openedition.org/irdeditions/42659

D.R

© Auteur Monique BERTRAND

Cet ouvrage s’adresse à trois publics :

  • Celui de la recherche et de la formation universitaire, car il comporte une dimension méthodologique importante, à travers la variation des échelles d’analyse et les différents pas de temps permettant de suivre les transformations de Bamako : cela se repère notamment dans le grand nombre de cartes et d’illustrations.
  •  Celui des professionnels du développement urbain, puisqu’on assiste au Mali, comme dans la sous-région, à une montée en puissance de la question urbaine, mais aussi à un empilement de projets qui peuvent cependant avoir des lacunes pour la prise de décision.
  •  Enfin, les collectivités décentralisées et leurs représentants, malgré un contexte politique difficile et la stagnation de projets : dès les années 2000 il était question de refonder le périmètre de Bamako voire sa gouvernance au moment où la ville commençait à déborder de son cadre administratif.

De slide en slide, Monique a détaillé quatre plaidoyer qui ont été mis en avant dans ses recherches afin de permettre à l’assistance de mieux cerner le développement de Bamako.

Et dans son dernier plaidoyer, elle a expliqué qu’elle cherchait à faire entrer les grandes villes subsahariennes dans un débat mondial, en les sortant du double déni de légitimité qui les affecte : déni venant soit des modèles du Nord (comment de grandes infrastructures sont susceptibles d’attirer du capital international, de faire émerger des pôles économiques permettant à ces villes de se positionner dans les marchés mondiaux) ; déni venant soit du monde rural africain (cf. le théorie du biais urbain qui remonte aux années 1970, selon laquelle la ville ne serait que prédation pour les campagnes, une somme de fléaux affectant les budgets nationaux et les priorités agricoles du développement).