Mis à jour le 24/01/22
Janvier 2018 - décembre 2022
Afrique du Sud

© CNRS
Un nouveau modèle, naturel, longévive, le termite pour étudier le rôle de l’alimentation sur le vieillissement.
Au sein de l’équipe « Les espèces sociales dans leurs environnements : adaptation et évolution » (ESEAE) du laboratoire iEES-Paris, les chercheurs étudient les mécanismes moléculaires du vieillissement grâce à un nouveau modèle, naturel, les reines de termite du genre Macrotermes. Elles vivent au moins jusqu’à l’âge de 30 ans et sont, durant toute leur vie, extrêmement fertiles (40 000 oeufs/jour).
Par une approche de biologie intégrative, ils étudient l'impact de la reprogrammation métabolique (en réponse à l’alimentation) sur le taux de reproduction pendant le développement de ces reines.

Ils compareront les données à celles des ouvriers femelles infertiles, qui possèdent à la naissance le même génome mais ne vivent que quelques mois, et celles des reines d’une autre espèce à vie très courte.
La comparaison des résultats avec d'autres organismes modèles aidera à comprendre quels composants moléculaires sont universellement conservés ou modifiés pour conduire à des voies de signalisation impliquées dans des effets de longévité accrue. Un modèle mathématique sera développé en utilisant les données expérimentales.
Partenaires
- Institut d’Ecologie et des Sciences de l’Environnement de Paris (France)
- Institut de bioinformatique, School of Biological Sciences, The Westfalian Wilhelms Université de Münster (Allemagne)
- Département de microbiologie, foresterie et biotechnologie agricole, Université de Pretoria (Afrique du Sud)
- Département de sciences nutritionnelles et toxicologie, Université de Californie - Berkeley (Etats-Unis)
Financement
Human Science Frontier Program (HSFP) - Defying the reproduction-maintenance trade-off: Role of diet in long-lived termite reproductives

© Pierre de Parscau / CNRS Photothèque
Arrivée et installation d'une jeune termitière par l'équipe franco-sud-africaine, à l'Université de Pretoria.