Mis à jour le 22/04/22
Mars 2019 - août 2022
Afrique du Sud, Brésil, Colombie, Espagne, Etats-Unis, France, Sénégal
Contexte
D’ici à la fin du siècle, les changements de températures, de pluviométrie, la montée des eaux des océans et l’augmentation probable du nombre d’événements climatiques extrêmes auront des conséquences importantes sur l’agriculture. Celle-ci contribue d’ailleurs aux changements climatiques, tout en en subissant les conséquences.
L’adaptation de l’agriculture face au changement climatique est ainsi devenue un sujet majeur et un défi à relever pour les régions agricoles vulnérables, au Sud comme au Nord.
Objectifs
Le projet Typoclim souhaite répondre à deux questions principales, afin de remédier au manque de connaissance sur les instruments à disposition des agriculteurs pour s’adapter au changement climatique :
- Quels sont les instruments de politique publique d’adaptation au changement climatique existants et comment sont-ils mis en œuvre ?
- Quelle est l’efficacité de ces différents instruments ?
- Le projet a ainsi deux objectifs principaux :
- Faire un inventaire et construire une typologie des instruments de politique publique conçus pour faciliter l’adaptation de l’agriculture au changement climatique grâce à un état des lieux des instruments existants
- Evaluer la performance de ces instruments sur des critères politiques, économiques et agro-environnementaux.
Cette recherche interdisciplinaire va étudier 8 sites en Europe, Amériques du Nord et du Sud et contrastés en termes de développement (Afrique du Sud, Sénégal, Brésil, Colombie, Catalogne-Espagne, Californie-Etats-Unis, Occitanie-France et Guadeloupe-France), avec des secteurs agricoles variés (viticulture, horticulture [mangues] et maraichage).
En Afrique du Sud, les instruments d’adaptation mis en œuvre dans les vignobles de la province du Cap Occidental seront identifiés, répertoriés, catégorisés et évalués par l’équipe G-Eau basée à Pretoria et à Montpellier. Une analyse fine de la mise en œuvre de ces instruments et de leur gouvernance sera réalisée après avoir sélectionné un petit nombre d’entre eux parmi ceux qui s’avèrent les plus prometteurs. Les préférences des agriculteurs seront explorées par le biais d’expérience de choix, une méthode qui consiste à observer les choix entre plusieurs scénarios impliquant des changements environnementaux et des coûts économiques.
Partenaires
- Montpellier Université d’Excellence (MUSE)
- Unité Gestion de l’Eau, Acteurs et Usages (G-eau, CIRAD)
- Unité Fonctionnement agroécologique et performance des systèmes de culture horticoles (Hortsys, CIRAD)
- Unité Innovation et Développement dans l’agriculture et l’alimentation (Innovation, CIRAD/CIAT)
- Unité Acteurs, ressources et territoires dans le Développement (Artdev, CNRS/CIRAD)
- Centre d’Economie de l’Environnement - Montpellier (Université Montpellier 3)
- Université des Antilles
- Université de Californie - Davis
- Université de Sao Paulo
- Université de Barcelone
Coordination scientifique : Damien Jourdain et Magalie Bourblanc (Cirad)
Financement
Montpellier Université d’Excellence (MUSE), Université de Montpellier