Sommaire

Mis à jour le 31/05/21

Les recherches menées à l'IRD reposent sur des collaborations scientifiques entre le Nord et le Sud pour répondre au mieux aux besoins des populations.

Les disciplines mobilisées vont de la génétique à l'anthropologie en passant par la volcanologie, l'entomologie médicale ou encore la modélisation mathématique et portent sur les grands défis de notre temps : les changements climatiques, les ressources en eau, les maladies tropicales, la lutte contre la désertification, la mondialisation ou les migrations.

 

En Guyane, quatre thèmes principaux structurent les programmes de recherche :

  • Projets de recherche : sociétés et mondialisation
    • Programme GUYAMAZON : programme franco-brésilien de coopération scientifique et universitaire.

    Le programme GUYAMAZON a pour objectif de favoriser et soutenir des projets de recherche, de formation et d’innovation, dans le cadre de collaborations entre des chercheurs des institutions d’enseignement et de recherche française, prioritairement de la Région Guyane, et leurs homologues des états brésiliens d’Amazonas, d’Amapá, et du Maranhão. Le programme regroupe aujourd’hui 132 chercheurs de 32 institutions scientifiques et d'enseignement supérieur français et brésiliens.

    L’IRD, partenaire du programme en est aussi le coordinateur pour la partie française depuis 2010.

    Objectifs :

    - Renforcer les capacités universitaires et scientifiques sur le thème du biome amazonien,
    - Formation de doctorants au sein de projets bilatéraux,
    - Renforcement des collaborations transfrontalières entre les enseignants et chercheurs des deux pays,
    - Développement de l’implication des étudiants dans des initiatives binationales portant sur les thématiques concernées,
    - Développement de cursus de formation en commun et mise en place de diplômes en cotutelle.

     

    • Projet SPESIS : surveillance et prédiction de la production d'énergie solaire par imagerie satellite
      janvier 2017 – décembre 2020

    Parmi les ressources énergétiques naturelles disponibles le solaire photovoltaïque semble être l'une des solutions les plus prometteuses grâce à sa bonne répartition sur l’ensemble de la planète et en Guyane. Cependant, le caractère aléatoire et intermittent de la ressource solaire crée des risques d’instabilité du réseau électrique et limite pour l'instant le recours à l'énergie photovoltaïque (PV), particulièrement dans les réseaux insulaires et non inter-connectés comme celui de Guyane.

    Le projet SPESIS vise à répondre à la question suivante : comment peut-on améliorer les estimations et prédictions d’ensoleillement en zone intertropicale de façon à augmenter le taux de pénétration dans le réseau électrique de cette énergie renouvelable sans compromettre la stabilité du réseau ?

    La réponse à cette problématique est l’objet de différents axes de recherche :
    - Conception d’algorithmes capables d’assurer le transfert d’échelle de données météorologiques globales vers des données météorologiques locales via le modèle méso-échelle WRF (Weather Research Forecast)

    - Elaboration de modèles physiques et statistiques de prédiction de l’ensoleillement sur le plateau des Guyanes, et d’une méthode combinant les prédictions physiques et statistiques
    - Conception d’un modèle de prédiction de la production d’électricité photovoltaïque
    - Conception de scénarios de production d’électricité photovoltaïque
    - Création d’un dispositif intelligent d’aide à l’intégration de la production d’électricité photovoltaïque

    Partenaires : Collectivité territoriale de Guyane (CTG), MétéoFrance, VOLTALIA, EDF Guyane, et le Groupement des entreprises en énergies renouvelables de Guyane (GENERG)

     

    • Projet CARTEL : capteurs en appui de la télédétection (FEDER Guyane).
      janvier 2017 – décembre 2020

    La télédétection désigne une technique de mesure d’un phénomène ou d’un objet possédant des contraintes et nécessitant le développement de capteurs in situ.
    Ces contraintes peuvent être : des opérations logistiques lourdes, un échantillonnage représentatif parfois limité en fonction du site, la dégradation de l'échantillon prélevé sur site et le coût élevé pour l'analyse de l'échantillon (outils et frais de personnel). La méthodologie déployée pour pallier aux contraintes passe par le prélèvement in situ et l’analyse en laboratoire.

    CARTEL est un projet à long terme qui doit permettre le développement de capteurs en contexte amazonien : déploiement de capteurs à usage unique et de capteur de télésurveillance, ainsi que la mise en réseau des différents types de capteurs.

    Des projets connexes lui sont associés :

    - AMASENS (GUYAMAZON IV)  « Capteurs in situ et surveillance participative des eaux Amazoniennes »
    UMR Edev – LCMCP, Paris – LGEI, Ales - Instituto de Ciências Biológicas, Belem - Laboratório de Instrumentação e Metrologia Científicas Campina, Grande

    - SensCsoil (GUYAMAZON IV) « Interrelations entre l’érosion des sols et le cycle du carbone ; Mesures via un réseau de capteurs »
    UMR Edev – UEMAPPGEO, Sao Luis – UEMACCT, Sao luis – UFCGDEE, Campina Grande – IMS, Bordeaux – IRDiEES, Paris – IFSC, Sao Paulo

     

    • Projet participatif DICOSGUY : Dictionnaires et lexiques bilingues. Langues de Guyane
      janvier 2013 - décembre 2023

    Une trentaine de langues sont parlées sur le territoire guyanais, dans des situations de communication très diverses. Chaque citoyen est en droit de voir sa propre langue valorisée et contribuer au dialogue entre toutes les cultures, condition essentielle à la cohésion sociale.

    En Guyane, il n’existe pas encore de matériel lexicographique satisfaisant pour permettre notamment aux professeurs de mieux enseigner à leurs élèves les langues parlées sur leur territoire.

    Le projet participatif et pédagogique "Dictionnaires et lexiques bilingues. Langues de Guyane" vise à combler ce manque pour les langues non outillées en éditant des dictionnaires à double entrée pour plusieurs langues parlées et enseignées en Guyane.  

    Les langues concernées sont les suivantes :

    - Le créole guyanais,à base lexicale française,
    - Les créoles businenge, à base lexicale anglaise, c’est-à-dire le nengee dans ses variantes aluku, ndyuka et pamaka, et le saamaka (à base anglaise et portugaise)
    - Deux langues amérindiennes, le kali’na (de famille caribe) et le teko (de famille tupi-guarani).

    La conception et l’édition d’outils lexicographiques de référence pourra participer à la reconnaissance de toutes les cultures, et ne peut se passer ni de l’appui scientifique, ni des expériences pédagogiques dans les langues concernées.

    Tous ces outils devraient être mis en ligne sur la plateforme LINE courant 2020 et 2021.

    Partenaires : ce projet d’envergure implique des linguistes et des formateurs spécialisés dans les langues du projet :
    Odile Lescure, chercheur associée au SeDyL,

    Bettina Migge, professeure à l’université de Dublin et membre du SeDyL,
    Michel Dispagne, professeur à l’université de Guyane, EA MINEA
    Louis Honorien, professeur certifié, chargé de cours à l’université Antilles-Guyane
    Christian Chanard, informaticien et ingénieur d’études au CNRS (UMR LLACAN), spécialiste du logiciel utilisé et formateur de formateurs

    Un premier dictionnaire participatif a été inauguré : le dictionnaire Nengee

     

    • Projet LINE : Langues et innovation numérique éducative
      janvier 2018 - décembre 2022

    Le projet LINE a pour but la mise en valeur de la diversité linguistique des langues de France parlées en Guyane dans l’univers numérique au travers de la diffusion de ressources.

    Il constitue une réponse à l’Objectif de développement durable n° 4 de l’ONU : assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, l’apprentissage tout au long de la vie pour tous qui "encourage le plein respect du recours à la langue maternelle dans l’enseignement et l’apprentissage, ainsi que la promotion et la préservation de la diversité linguistique".

    Il répond aussi aux préconisations concernant la diversité linguistique dans le monde numérique via la création de contenus dans des langues locales. Il est nécessaire de mettre à profit les technologies de l’information et de la communication afin de "favoriser l’utilisation, la modernisation et la transmission de ces langues". Les langues de France parlées en Guyane sont particulièrement concernées par ces différents défis car elles sont parlées par un faible nombre de locuteurs et ne sont pas ou peu « académiques ».

    Partenaires : ce projet, porté par l’UMR SeDyL, est collaboratif : il implique des chercheurs et enseignants-chercheurs du SeDyL (Isabelle Léglise) et de l’université de Guyane (Sophie Alby), des personnels du rectorat de Guyane (Pierre Bouquet et Didier Maurel nainsi que de nombreux enseignants), ainsi que le réseau Canopé pour la réalisation de la plateforme informatique.

     

    • Projet Multi-L : De la linguistique de contact aux enjeux sociaux du plurilinguisme
      janvier 2019 - décembre 2023

    Le projet Multi-L associe à la prise en compte des enjeux sociaux du multilinguisme une description fine des effets linguistiques du contact de langues.

    Les travaux qui y sont menés visent à décrire multilinguisme social, plurilinguisme individuel et contacts de langue en s'inspirant d'une part des travaux de la linguistique de contact et d'autre part d'approches sociales du langage.

    Il s'articule en deux thèmes complémentaires :
    - Linguistique de contact
    - Gestion du multilinguisme par les institutions et les acteurs sociaux.

     

    • PROGYSAT : Projet de coopération Régionale d'Observation des GuYanes par SATellite

           janvier 2020 - décembre 2022

    Enjeux

    Le développement harmonieux de la Guyane est pour la Collectivité un enjeu majeur de la prochaine décennie. Aujourd’hui encore les espaces de développement du territoire sont marqués par de fortes disparités socio-spatiales, par une intense croissance démographique et par une grande fragilité de milieux naturels complexes. Etroitement liée à ses voisins, la Guyane partage à l'échelle de la région nord amazonienne un patrimoine naturel et des ressources exceptionnelles. Le développement de capacités de suivi et de management du territoire est de nature à favoriser une stratégie raisonnée de développement durable de son environnement. Dans ce contexte, la mise en place d’un suivi global de ces zones en mutation constitue un apport fondamental pour la conjugaison, au sein de politiques durables de développement à l'échelle de la Guyane, de visions économiques et de contraintes environnementales.

    Proposition 

    PROGYSAT propose en lien étroit avec les besoins locaux et avec les nouvelles structures nationales la mise en place des nouveaux usages issus du traitement de l'information spatiale dans le contexte amazonien. Il vise à favoriser le développement d’applications, utilisant la donnée spatiale, issues de la recherche thématique utiles aux politiques publiques de la région en lien avec la démographie autour de 3 thèmes majeurs :

    - Aménagement de l’espace

    - Santé environnement

    - Connaissance et préservation de la biodiversité

    Démarche

    Le projet s’articule autour de la co-construction avec les partenaires (institutionnels, universités,…) des contenus applicatifs et des finalités thématiques prioritaires à forts enjeux sociétaux (urbanisation, santé,…) et l’introduction de nouveaux champs applicatifs de l'observation spatiale (pollution,…). Pour cela PROGYSAT  initie le développement d’applicatifs en ligne pour la mise à disposition d’informations thématiques utiles au suivi de l’environnement par satellites et mise à disposition des outils de l’observation spatiale à vocation régionale ; En collaboration avec les infrastructures nationales il favorise l’appropriation d’outils, méthodes et produits mutualisables et les adapte aux contextes de la Guyane et de la région. Cela s’accompagne par l’introduction d’un volet éducation à distance en collaboration avec l’Université de Guyane et les universités partenaires dans le domaine de la géo-information.

    Partenariat

    En Guyane, le partenaire principal est l'Université de Guyane. Les équipes du projet associeront selon les thématiques des membres de l'Institut Pasteur de Guyane, du Centre Hospitalier de Cayenne, de l'Office Régional de l'Air, de l’ONF et pourront solliciter pour des retours d'expérience des acteurs institutionnels concernés par les thèmes du projet (PNRG, DEAL, OHM...).

    Les partenaires étrangers principaux sont au Brésil : la SVS de l’AMAPA, INPE, l’UNIFAP, la FIOCRUZ et le IEPA, au Surinam : l’Université Anton de Kom, au Guyana : l’Université du Guyana. Ces partenariats s’élargiront selon les thématiques à d’autres institutions.  

    Union Européenne

     

     

    Ce projet a été cofinancé par l’Union Européenne. L’Europe s’engage en Guyane avec le PCIA.

     

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© IRD, Ernest Kouakoua

Prise et enregistrement d’un spectre infra-rouge pour mesure in situ des teneurs en carbone du sol en Guyane.

  • Projet de recherche en fonctionnement des écosytèmes continentaux

    Carbone dans les sols de Guyane : spatialisation et distribution (CarSGUY)

    Les principaux objectifs de CarSGUY sont la détermination des stocks de carbone des sols, et le développement et le test d’une méthode de mesure directe des stocks par spectroscopie des sols.

    Le projet comporte également un volet de modélisation du devenir des stocks de carbone des sols suite à diverses modalités de changement d'usages des terres permettant de déterminer les stocks de carbone dans les sols à vocation agricole ou forestière.

    La méthode du projet repose sur :

    • La création de bases de données géo-référencées. Elles seront constituées de points situés sur des sites à vocation agricole et/ou forestière et sur les principaux types de sols guyanais identifiés.
    • La réalisation de cartes permettant la spatialisation des stocks actuels de carbone et d’autres comprenant des valeurs modélisées prédictives permettant d’approcher l’évolution de ces stocks en fonction du mode de mise en valeur des sols.
    • Une base de données spectrales permettant le développement d’une méthodologie de mesure de stock par spectrophotométrie, adaptée à l’étude des sols de Guyane.
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© IRD, Pascal Dumas

Un dispensaire à Saül, Guyane

  • Projet de recherche en santé
    • Vulnérabilité des territoires face à l’émergence ou la propagation des maladies infectieuses

    Le corps du projet a pour objectif d’analyser la façon dont le territoire, définit comme un construit politique et social planifié ou informel, peut être porteur de compréhension dans l’émergence ou la propagation de maladies infectieuses. Dans un contexte de changement environnemental et de pression humaine croissante sur l’espace guyanais, cette approche constitue un enjeu d’actualité et pèsent sur le devenir et le bien-être de la population guyanaise.

    Partenaires : CIC-EC Antilles-Guyane, Centre hospitalier de Cayenne, Cellule interrégionale d'épidémiologie Guyane, Nev@ntropic SAS, Université d'Artois, Laboratoire DYRT

    • Projet de recherche EPI-COV

    Depuis son émergence à Wuhan en Chine, la vitesse de propagation de la pandémie de Covid-19 associée à un manque de connaissances scientifiques et médicales sur cette épidémie souligne le besoin d’améliorer notre compréhension de la dynamique épidémiologique du SARS-CoV-2. Cette pandémie met de plus en évidence la nécessité d’intégrer l’environnement naturel dans l’épidémiologie des maladies infectieuses.

    Le projet de recherche « Epidémiologie environnementale du Covid-19 en Guyane française » s’inscrit dans ce contexte et a pour objectifs :

    1. de suivre l’évolution de l’épidémie et d’anticiper une future vague épidémique via le suivi de l’évolution de la charge virale présente dans les eaux usées
    2. d’identifier la diversité génétique du virus qui circule en Guyane
    3. d’utiliser les données cliniques et les données environnementales afin d’identifier de futures zones à fort risque d’émergence du Covid-19 en Guyane

    Suivre l’évolution de la charge virale du SARS-CoV-2 dans l’environnement.

    Les études ont montré que le virus SARS-CoV-2 est excrété par les personnes symptomatiques et asymptomatiques et se retrouve donc dans les eaux usées. Ce projet a donc pour objectif d’utiliser un outil simple et facile à mettre en œuvre (technique d’ADN environnemental) afin de suivre dans l’espace et dans le temps la présence et la concentration du virus dans les eaux usées. Cette méthode, en parallèle des tests cliniques, permet d’anticiper et d’alerter de futures vagues épidémiques à l’échelle de quartiers ou de villages/villes mais aussi de futurs foyers infectieux («clusters») en suivant l’évolution de la charge virale dans l’environnement, reflet de la charge virale chez les habitants.

    Intégrées à des modèles épidémiologiques, les données pourraient permettre d’identifier des zones à fort risque de transmission et d’émergence du Covid-19.

    Le projet est porté par un consortium IRD-CNRS composé de Marine Combe, virologue et microbiologiste à l’IRD, spécialisée en écologie de la santé; Soushieta Jagadesh, médecin spécialisée en épidémiologie tropicale, préparant actuellement son à doctorat à l’Université de Guyane; Mathieu Chouteau, biologiste au CNRS, généticien, responsable de l’équipe Ecologie et Evolution de la Biodiversité amazonienne du LEEISA à Cayenne et du laboratoire de biologie moléculaire; Rodolphe Elie Gozlan, écologue à l’IRD, spécialiste des relations entre changements de biodiversité et émergence des maladies infectieuses.

    Personnes impliquées dans le projet :

    Dr Marine COMBE (IRD, chargée de recherche)

    Dr Soushieta Jagadesh (IRD, Université de Guyane, médecin)

    Prof. Rodolphe Elie Gozlan (IRD, directeur de recherche)

    Dr Georgina Rivera-Ingraham (IRD, post-doctorante sénior)

    Dr Emira Cherif (IRD, post-doctorante sénior)

    M. Jean-Claude Doudou (IRD, technicien)

    Mme Marie Ka Tilak (Université de Montpellier, ingénieure)

    Dr Mathieu Chouteau (CNRS, chargé de recherche)

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    Projet scientifique porté par Marine Combe, chargée de recherche à l’IRD, laboratoire ISE-M, Montpellier. Contact : marine.combe@ird.fr

    Acronyme du projet : EPI-COV

    Budget total : 371 712 €

    Financeurs : IRD, CNRS, ANR, CTG

    Laboratoires impliqués : ISE-M (IRD) – LEEISA (CNRS)

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© IRD, Michel Hoff

Haut Maroni en amont d'Antécum-Pata vers les Tumuc-Humac.

  • Projet de recherche : océans, climat et ressources

    Suivi des grands bassins fluviaux tropicaux par satellite

    Les réseaux in situ de suivi du cycle hydrologique des grands bassins fluviaux sont aujourd’hui insuffisants pour l’étude scientifique hydrologique des bassins et la gestion de la ressource. Un complément peut être apporté par les nouvelles missions satellitaires d’altimétrie spatiale.
    Une étape importante sera franchie en 2022 avec le lancement de la mission CNES/NASA SWOT qui offrira une cartographie complète des variations spatiales et temporelle des corps en eau à la surface du globe (rivières, lacs, réservoirs, océans…). Une dizaine de bassins tropicaux, dont le Maroni, ont été sélectionnés pour servir de « bassin témoin » pour valider les données SWOT dès son lancement et participer à l’optimisation des produits de SWOT.

    Les objectifs du projet sont multiples :

    • Organiser la collecte de mesures in-situ et la mise en place de modèles hydrologiques pour préparer la validation des mesures de SWOT et accompagner les agences spatiales (CNES et NASA) dans la qualification de la mission
    • Valoriser la connaissance accumulée sur le bassin du Maroni pour améliorer la gestion du fleuve en partenariat avec les organismes de l’Etat et de la Région
    • Créer une base de données de niveaux d’eau des rivières de Guyane par altimétrie satellitaire.

    Partenaires français : CNRS, INRAE, CNES, les universités de Toulouse et de Guyane, les organismes de gestion Office de l’Eau Adour Garonne et Office de l’Eau de Guyane

    Partenaires étrangers : la CPRM à Rio de Janeiro, l’UEA à Manaus, l’UFRMG à Belo Horizonte et l’IPH/UFRGS à Porto Allégre au Brésil, l’UNC à Cali en Colombie, l’IIT-Bombay à Mumbai, l’ISc à Bengalore et l’IIRS de l’ISRO à Dehradun en Inde, l’IOGA à Antanarivo à Madagascar, la CICOS à Kinshasa au Congo, l’ABN à Niamey au Niger