Mis à jour le 01/11/22
Les recherches menées par l’IRD au Sénégal sont adossées aux Objectifs mondiaux de Développement Durable
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Préserver l’environnement et les ressources (ODD 2, 6, 13, 14,15)
- Agriculture intelligente, sécurité alimentaire et environnement durable
- Ecologie fonctionnelle, géologie, pédologie
Les recherches menées au Sénégal sur ces thématiques cherchent à caractériser le fonctionnement des sols sous les effets des changements globaux et des pratiques agronomiques. Elles s’intéressent aussi aux processus de formation géologique du continent.
- Biologie animale et végétale
Les études visent à comprendre la nature et le rôle des mécanismes de diversification structurale et fonctionnelle du génome des plantes tropicales; la diversité et les structures de leurs populations au cours des processus de spéciation ainsi que leur adaptation aux variations naturelles du milieu ou aux modifications d’origines anthropiques. Elles portent également sur la biologie des populations arthropodes, nématodes, rongeurs, et des communautés d’organismes.
- Ecosystèmes marins et ressources halieutiques : protection et valorisation
Les études portent sur les effets des changements (locaux et globaux) liés à l’anthropisation sur les écosystèmes marins côtiers, les populations et les organismes qui les composent : l’objectif de ces travaux de recherche est de décrire et comprendre la gestion des stocks de poissons.
- Physique des océans, climatologie
Les études s’attachent à mesurer, connaître et prédire les variations du climat et du milieu marin, ainsi que leurs impacts sur les ressources environnementales et les sociétés d’Afrique de l’Ouest. Elles mesurent l’impact de ces variations sur le littoral et les populations qui y vivent.
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Améliorer la santé des populations (ODD 3)
- Santé publique : offre et demande
- Paludisme
- Maladies émergentes et ré-émergentes
- Maladies infectieuses (VIH, Ebola)
Les recherches en santé portent principalement sur les maladies infectieuses, en particulier liées à la pauvreté (paludisme, infection à VIH, tuberculose, maladies rares ou négligées et maladies infectieuses émergentes), dans une perspective pluridisciplinaire.
Elles se penchent aussi sur la diversité génétique des agents infectieux, les risques d’anthropozoonoses, la découverte et l’identification moléculaire de pathogènes émergents, ainsi que sur l’étude des vecteurs.
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Comprendre l’évolution des sociétés (ODD 1, 4, 10)
- Changement social inclusif
- Éducation, religion, enfance et jeunesse
- Mobilités
- Dynamiques de populations
Les travaux s’intéressent aux grands enjeux sociaux : ils abordent les questions démographiques, migratoires, d’éducation et d’inégalités en les situant dans leurs dynamiques historiques et contemporaines.
Les projets s’effectuent en dialogue avec la décision publique et associent démarches compréhensives et mesure des évolutions.

© IRD
Les participants au colloque "Science ouverte au Sud" à Dakar.
Les programmes structurants
Jeunes équipes associées à l’IRD (JEAI)
Le programme JEAI a pour but l'émergence ou le renforcement d’équipes de recherche des Suds dans le cadre de partenariats scientifiques avec l’IRD. Il s’agit d’une équipe d’au moins trois chercheurs implantée dans un pays du Sud qui est associée à une unité de recherche de l’IRD et qui travaille sur une thématique du développement.
- ESBILH-SEN : Evaluer les stratégies de lutte contre la bilharziose au Sénégal
- CLISAS : Climat et Santé au Sénégal
- EPIVHE : Groupe de Recherche Biotechnologie Appliquée & Bioprocédés environnementaux
Les Laboratoires Mixtes Internationaux : LMI
Les Laboratoires Mixtes Internationaux (LMI) constituent l’un des principaux outils déployés par l’IRD dans sa mission d’appui au renforcement, à l’autonomisation et au rayonnement international des systèmes d’enseignement supérieur et de recherche des pays en développement (PED).
Co-construit et codirigé par des équipes d’une ou de plusieurs institutions de recherche et d’enseignement supérieur des PED, et d’une ou plusieurs unités mixtes de recherche affiliées à l’IRD ,autour d’une thématique scientifique ciblée et, en règle générale, d’une plateforme commune (locaux, plateformes analytiques, équipements, dispositifs d’observation, moyens de calcul), un projet de LMI a pour vocation de devenir à terme (ou de s’intégrer dans) une structure opérationnelle de recherche durable sous la responsabilité du pays partenaire.
- LMI IESOL - Intensification Ecologique des Sols Cultivés en Afrique de l'Ouest
- LMI LAPSE : Adaptation des Plantes et des microorganismes associés aux Stress Environnementaux
- LMI ECLAIRS 2: Etudes intégrées du climat et de l'océan en Afrique de l’ouest et réponses aux changements climatiques au Sénégal
- LMI MOVIDA : Mobilités Voyages Innovations et Dynamiques dans les Afriques méditerranéenne et subsaharienne
Les unités Mixtes Internationales : UMI
L’Unité Mixte Internationale (UMI) est une structure opérationnelle de recherche et de formation, dont le fonctionnement est comparable à celui d’une Unité Mixte de Recherche (UMR) en France. Elle satisfait aux mêmes contraintes de création et d'évaluation. Elle dépend de plusieurs tutelles : au Nord, l’IRD, et des partenaires au Sud, universités ou organismes. Cette structure diffère en cela du Laboratoire Mixte International qui correspond une coordination plus flexible. L’UMI peut donc se substituer à UMR existante si ses priorités thématiques ou géographiques le justifient.
- TRANSVIHMI : maladies infectieuses et principalement VIH, dans sa composante santé publique, médicale et SHS. Présence au Centre de recherche et de formation (CRCF, au CHU de Fann) ;
- RESILIENCES : étude des dynamiques sociales et socio-environnementales de fragilité, d’adaptation et de récupération, face aux chocs et crises, notamment environnementales. Ancrage l’UCAD via notamment l’ED EDEQUE (Eau) ;
- UMMISCO : modélisation mathématique et informatique des systèmes complexes reposant sur des méthodes à base d’équations différentielles, d’agents. Ancrage à l’UCAD via l’ED MathInfo et à l’UGB ;
Huit Groupement de recherche international - Sud (GDRI-Sud)
L'objectif d'un GDRI-Sud est de réunir plusieurs laboratoires français et étrangers, dont au moins deux partenaires de PED (du même pays ou non), dans un partenariat multiple et souple autour d’une thématique stratégique pour la recherche sur et pour le développement durable dans la zone intertropicale ou méditerranéenne, créant ainsi un forum bénéfique aux échanges scientifiques. Les projets s’intéressent aux grands enjeux sociétaux, sanitaires et environnementaux actuels, tels que notamment appréhendés par les Objectifs du Développement Durable (ODD) adoptés par les Nations Unies pour l’horizon 2030.
- AfriMAQUA : Aquaculture marine, sécurité alimentaire, économie bleue, Afrique, durabilité
- AGRAF (Systèmes AGRoforestiers en AFrique de l'Ouest) : Sécurité alimentaire, intensification agro-écologique, services écosystémiques, régénération naturelle assistée (RNA), innovation participative
- ARID : Ressources en eau, développement agricole, gestion durable, zones semi‐arides, changements globaux
- CaSA (Carbone des sols pour une agriculture durable en Afrique) : Sols tropicaux, Séquestration du Carbone, Biomasse, Agriculture, Climat
- iMarCo (Connectivité marine) : Connectivité, génétique, otolithométrie, modélisation biophysique, biodiversité
- LithoSud (Lithosphère Sud) : Croissance crustale, évolution de la lithosphère, topographie dynamique, concentrations minérales, approche multi-échelles
- Sense-Sud (E-capteurs innovants et réseaux de télécommunication IoT pour la surveillance environmentale dans les pays du Sud) : Réseaux de capteurs, assainissement, ville durable, pollution, ingénierie écologique
- Wan@bi (West African Network on Biological Invasions) : Bioinvasions, zoonoses, ravageurs, Règlement Sanitaire International, agro-écosystèmes
Observatoires
Sites d’observations en santé, population et/ou environnement (Niakhar, Dielmo, Ndiop, Mlop). L’observatoire de population et de santé de Niakhar, fondé en 1962 dans le département de Fatick, est l’un des plus anciens systèmes de suivi démographique et de santé d’Afrique. Mise en place d’un consortium OPSE : Observatoire Population, santé, Environnement. Avec 10 partenaires sénégalais (UCAD, UGB, UT, UAZ, UADB, ANSD, ANACIM, IP, IRESSEF, ISRA) et 3 partenaires français (IRD, CIRAD, INED)
Deux Projets structurants de formation au Sud (PSF Sud)
Démarrage en 2021 (pour 3 ans) de la Plateforme « Interdisciplinarités au Sud » - Renforcer l’interdisciplinarité dans la recherche pour le développement par la réflexivité, le dialogue et une approche créative, co-portée par l’ISRA et l’IRD (UMR G-EAU) en partenariat au Sénégal avec l’UCAD, le Centre de Suivi écologique, l’Université Gaston Berger, le GRET, et en Mauritanie l’École Supérieure Polytechnique de Nouakchott et ouverte à d’autres partenariats.
L’objectif principal de la plateforme est de construire un espace, où les chercheurs pourront se retrouver régulièrement (rythme trimestriel et interannuel) pour produire et partager leurs retours
D’expérience sur leurs pratiques de l’interdisciplinarité (généralement thématique et parfois méthodologique). La plateforme sera une forme de communauté de pratique où chacun pourra mobiliser un soutien ou un accompagnement du travail interdisciplinaire.
Démarrage en 2021 pour 3 ans d’une Formation Appliquée en Agroforesterie en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina Faso) coportée par l’Université Jean Lorougnon Guédé (UJLoG) de Daloa, Côte d’Ivoire et l’IRD (UMR ECO&Sols) en partenariat avec de nombreux instituts et Universités. Le projet part d’un constat d’insuffisance de travaux et stages pratiques dans les formations diplômantes en général, de master en particulier. Son objectif principal est de mettre en place un séminaire annuel de 5 jours d’enseignement pratiques méthodologiques autour de l’étude des parcs agroforestiers, niveau master, dans chacune des 5 universités impliquées.
CPSS
Les principaux partenaires de l’IRD au Sénégal participent au Comité de Pilotage Stratégique et Scientifique de l’IRD au Sénégal. Comité à caractère consultatif, le CPSS contribue aux fonctions d’animation et de coordination scientifique et d’aide à la programmation des représentants. Le CPSS est le lieu du dialogue avec les partenaires scientifiques et donne des avis de nature à éclairer la politique scientifique et partenariale de l’IRD dans le pays concerné y compris pour les actions qui relèvent du renforcement des capacités et de l’innovation. En lien avec le pilotage des moyens, la remontée des propositions du CPSS incarne un partenariat plus équitable, plus concerté, et permet d’identifier collectivement, avec les acteurs de la Recherche au Sénégal, les orientations de l’IRD au Sénégal. En 2018 au Sénégal deux réunions du CPSS ont eu lieu.
Lors de ces réunions les représentants et les partenaires sénégalais ont commencé à réfléchir à une feuille de route incitative des actions de l’IRD dans ce pays.

© IRD - Bernard Taverne
Gestes barrières contre le Coronavirus, Sénégal
Les projets de recherche menés au Sénégal
Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux
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Biologie de l’invasion d’espèces exotiques envahissantes de rongeurs
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMR CBGP
Projet associé :
SPEED « La personnalité des souris sauvages explique-t-elle leur succès d’invasion au Sénégal ? Approches comportementales et génomiques », financement du Labex CeMEB
2019-2021, resp. C. Brouat IRD
Ces recherches s’intéressent à l’invasion en cours de plusieurs espèces de rongeurs au Sénégal : les rats (Rattus rattus, plus marginalement Rattus norvegicus) et la souris domestique (Mus musculus domesticus), arrivés d’Europe à l’époque coloniale et envahissant actuellement les villes et villages du pays à la faveur du développement des infrastructures routières et des transports ; la gerbille nigériane (Gerbillus nigeriae), espèce sahélienne dont l’aire de distribution progresse vers le sud à la faveur des changements climatiques. Nous cherchons à décrire ces invasions et les changements qu’elles induisent dans les communautés de petits mammifères à différentes échelles spatiales et temporelles. Nous étudions également le rôle du parasitisme ou de l’évolution de traits liés à l’immunité ou au comportement dans le succès des espèces envahissantes, au détriment d’espèces compétitrices natives a priori bien adaptées à leur habitat.
Partenaires : UMR ISEM.
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Etudes des interactions hôtes – parasites dans les communautés de petits mammifères des agroécosystèmes et des milieux anthropisés et conséquences sanitaires.
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMR CBGP
Projets associés :
OHM Tessekere « Communautés de petits mammifères associées aux mares temporaires au Ferlo : prospection écologique et risques sanitaires associé »
2019-2020, resp. L. Granjon IRD
CEA-MITIC « Modélisation mathématique et informatique en Epidémiologie : Etudes de cas de transmissions vectorielle et non vectorielle ; Composante 2 : Modélisation informatique des conditions de propagation et de transmission de zoonoses induites par les rongeurs nouvellement invasifs en milieu rural au Sénégal »
2018-2020, resp. J.-M. Dembélé UGB & J. Le Fur IRD
Ces recherches s’intéressent à la dynamique des interactions entre les petits mammifères en tant qu’hôtes / réservoirs et les parasites qu’il hébergent, dont certains peuvent constituer des agents zoonotiques susceptibles d’avoir un impact sur la santé humaine et animale. Les communautés de petits mammifères suivies sont présentes dans différents types de milieux : (i) agro-écosystèmes de la vallée du fleuve Sénégal et du Ferlo, (ii) villes et villages du Nord Sénégal, tous ces milieux faisant l’objet modifications environnementales anthropiques majeures (aménagements hydroagricoles dans la vallée du fleuve Sénégal, espaces du Ferlo impactés par l’initiative « Grande Muraille Verte », urbanisation en relation avec la décentralisation et le désenclavement).
Partenaires :
UMRs VITROME et MEPHI
UFR SAT de l’Université Gaston Berger - UGB.
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Gestion des populations d’insectes ravageurs des cultures exotiques invasifs
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMR CBGP
Projet associé :
Thèse ARTS-IRD d’Oumar Mal Sarr (thèse UGB, co-direction A.B. Bal UGB & N. Gauthier IRD)
L’objectif du présent projet est de contribuer à la gestion durable de Tuta absoluta et Spodoptera frugiperda, deux espèces de Lépidoptères récemment arrivées mais déjà bien installées au Sénégal via 1) une meilleure connaissance des populations présentes, de leur dynamique d’expansion et des dégâts occasionnés dans le Nord du pays sur solanacée pour T. absoluta et sur maïs pour S. frugiperda, 2) l’exploitation du potentiel de régulation de ces espèces par des ennemis naturels, des insectes parasitoïdes et prédateurs, en milieu fermier.
Partenaires :
UFR S2ATA de l’Université Gaston Berger - UGB.
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Le carbone des sols au service de l’agriculture familiale tropical – SoCa
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMR ECO&SOL, LMI IESOL, US IMAGO
Porteur du projet Lydie Lardie. Financement fondation BNP PARIBAS 2017-2021
SoCa explore dans des contextes pédo-climatiques et d’agriculture familiale variés les stocks de carbone des sols pour déterminer les conditions favorables à la durabilité des systèmes cultivés.
Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Madagascar, Sénégal
https://sites.google.com/site/iesolafrica/chercher/projets-1
Partenaires :
Centre de coopération Internationale de recherche Agronomique pour le Développement – CIRAD, France
Université d’Antananarivo, Laboratoire des Radio Isotopes –UA-LRI, Madagascar
Université d’Abomey Calavi, Faculté des Sciences Agronomique – UAC-FCA, Bénin
Centre National de Recherche Agronomique – CNRA, Côte d’Ivoire
Institut de Recherche Agricole pour le Développement – RAD, Cameroun
World Agroforestry Centre – ICRAF, Cameroun
International Institute of Tropical Agriculture – IITA, Ouganda
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Séquestration du carbone et émissions de GES dans les écosystèmes (agro) sylvopastoraux des états sahéliens du CILSS – CASSECS
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMR ECO&SOL, LMI IESOL,
Coordonnateurs : El Hadji Traoré (ISRA) et Paulo Salgado (CIRAD)
Contact IRD : Lydie Lardie
2020-2023
L’objectif global du projet CaSSECS est d’améliorer l’évaluation du bilan carbone des écosystèmes (agro)sylvopastoraux sahéliens afin de mieux quantifier leurs impacts sur le changement climatique pour l’élaboration des politiques d’élevage adaptées au Sahel.
https://sites.google.com/site/iesolafrica/chercher/projets-1/projet-cassecs
Sénégal, Burkina Faso, Niger, Tchad, Mali, Mauritanie.
Institut Sénégalais des Recherches Agricoles – ISRA, Sénégal
Université Cheikh Anta Diop – UCAD, Sénégal
Centre de Suivi Ecologique – CSE, Sénégal
Centre de coopération Internationale de recherche Agronomique pour le Développement – CIRAD, France
Institut de l’Environnement et Recherche Agricole – INERA, Burkina Faso
Centre International de Recherche – Développement sur l’élevage en zone Subhumide - CIRDES, Burkina Faso
Comité-Inter Etats de lutte contre la sècheresse au Sahel – CILSS AGRHYMET
Centre régional AGRHYMET, Niger
Université de Copenhague – UCPH, Danemark
Université de Louvain – UCL, Belgique
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Effet du Changement global e Afrique de l’Ouest et à Madagascar sur la diversité des Microorganismes du Sol et ses conséquences sur le services Ecosystémiques - CAMMISolE
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMR ECO&SOL, LMI IESOL,
Coordonnateur : Komi Assigbetse (IRD) et Laetitia Bernard (IRD)
2015-2020
L’agriculture présente un énorme potentiel pour la croissance africaine. Mais elle est basée principalement sur des cultures pluviales, produites à 80% par des petits exploitants ayant recours aux seuls intrants organiques comme mode de fertilisation. Elle est aussi très vulnérable aux facteurs climatiques. Les microorganismes du sol sont les principaux acteurs de la minéralisation de ces matières organiques et du recyclage des nutriments. Le maintien de la biodiversité microbienne est donc primordial pour que le sol assure les services écosystémiques de production primaire de recyclage des nutriments et de séquestration du carbone.
https://sites.google.com/site/iesolafrica/chercher/projets-1/cammisole
Partenaires :
UMR IRD ECO&SOL – IRD, Sénégal
UMR UMMISCO – IRD, France
UMR Agroécologie – INRA, France
Université d’Antananarivo, Laboratoire des Radio Isotopes –UA-LRI, Madagascar
ASK, Burkina Faso
AGRISUD, Madagascar
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Dynamique de la séquestration du carbone des sols dans des systèmes agricoles tempérés et tropicaux - DSCATT
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMR ECO&SOL, LMI IESOL
Coordonnateur : Dominique Masse (IRD)
2019-2023
DSCATT intègre les échelles d’étude champ, ferme et terroir pour explorer le potentiel de séquestration du carbone des systèmes cultivés et identifier les pratiques agricoles durables.
https://sites.google.com/site/iesolafrica/chercher/projets-1/projet-dscatt
Sénégal, Zimbabwe, France, Kenya
Centre de coopération Internationale e recherche Agronomique pour le Développement – CIRAD, France
Institut National de la Recherche Agronomique – INRA, France
Institut Sénégalais des Recherches Agricoles – ISRA, Sénégal
Société coopérative et participative spécialisée en agroforesterie - AGROOF, France
Université du Zimbabwe - UZ, Zimbabwe
Université Embu – UoEm, Kenya
International Institute of Tropical Agriculture – IITA, Kenya
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Erosion éolienNe en zone de Culture d’Arachide au Sahel - ENCAS
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMR ECO&SOL, LMI IESOL,
Coordonnateurs : Caroline Pierre (CNRS), Olivier Roupsard (CIRAD)
2019-2020
L’érosion éolienne est un phénomène majeur au Sahel. Les particules du sol qui constituent le flux éolien sont les plus riches en nutriments, ce qui entraine un appauvrissement des sols sahéliens, dont la teneur en nutriments est déjà faible. Le Projet ENCAS vise à caractériser le couvert végétal et à quantifier le flux d’érosion éolienne sur un champ d’arachide au Sahel Sénégalais.
https://sites.google.com/site/iesolafrica/chercher/projets-1/encas
Sénégal
Partenaires :
UMR IEES CNRS/IRD, France
UMR GET CNRS/IRD, France
UMR ECO&SOL IRD/CIRAD, France
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Rôle de Faidherbia albida sur la dynamique d’infiltration et le stockage de l’humidité des sols - HydroSève
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMR ECO&SOL, LMI IESOL
Coordonnateurs : Didier Orange (IRD), Frédéric Do (IRD)
2018-2021
Les sols constituent la base du développement agricole du fait de leur capacité à apporter aux plantes les quantités en eau et en éléments nutritifs nécessaires. Ces apports sont directement dépendants des caractéristiques pédologiques, de la topographie et des propriétés de la surface des sols en lien avec le couvert végétal, les pratiques culturales, la répartition et l’intensité des pluies. La dynamique de l’eau dans la colonne de sol est d’autant plus sensible au Sahel du fait de la péjoration pluviométrique inhérente à cette one climatique. Hydrosève se propose de mesurer finement les flux d’eau dans la colonne Sol/Arbre/Atmosphère et le long de la toposéquence afin de discuter de la dynamique de l’humidité du sol sous stress hydro climatique fort.
https://sites.google.com/site/iesolafrica/chercher/projets-1/hydroseve
Sénégal
Partenaires :
UMR ECO&SOL IRD/CIRAD, France
UMR LEHNE, ENTRE, CNRS / Université de Lyon, France
Institut Sénégalais des Recherches Agricoles – ISRA, Sénégal
Université Cheikh Anta Diop – UCAD Faculté de géographie, Sénégal
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Organic Residual products for biofortified Food for Africa - OR4FOOD
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMR ECO&SOL, LMI IESOL
Coordonnateur : Jean-Michel Medoc (CIRAD)
2018-2021
En Afrique subsaharienne près de la moitié des enfants de moins de 5 ans souffrent de déficit en micronutriments, en particulier de carence en vitamine A, en zinc et en fer, ce qui nuit à leur développement, à leur santé et à leur future capacité de travail, selon l’OMS. C’est aussi ce qu’on appelle la « faim cachée ». Au Sénégal, les carences en micronutriments, notamment en zinc, affectent une jeune femme sur trois et plus de la moitié des enfants de moins de 5 ans. En Ethiopie le taux de retard de croissance chez les enfants de moins de 5 ans est très élevé. Un problème de malnutrition dont l’origine est liée au manque de diversité des régimes alimentaires traditionnels, pauvres en fruits et légumes (périssables et couteux), et en produits d’origine animale. Ces retards de croissance et cognitifs pèsent lourd sur le développement de ces pays. La Commission de l’Union Africaine estime les pertes de productivité au travail à 11% en moyenne sur le PIB des pays africains. OR4FOOD fait le pari d’augmenter la concentration de micronutriments tels que la vitamine A, le zinc et le fer dans les parties comestibles des plantes très consommées en Afrique par des pratiques agro-écologiques.
https://sites.google.com/site/iesolafrica/chercher/projets-1/projet-or4food
Sénégal et Ethopie
Partenaires :
UMRs Eco&Sol, Nutripass IRD, France
UPRs Recyclage et risque, Hotsys, CIRAD, France
UMR Qualisud, CIRAD, France
Institut Sénégalais des Recherches Agricoles, LNRPV – ISRA, Sénégal
Université Cheikh Anta Diop, Laboratoire de nutrition – UCAD Faculté de géographie, Sénégal
Division Nutrition, Institut Technologie Alimentaire – ITA, Sénégal
Center for food science and nutrition – AAU, Ethiopie
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Appui à la mise en œuvre du volet recherche & développement du Programme National de Biogaz Domestique au Sénégal - PNB SN
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMR ECO&SOL, LMI IESOL
Coordonnatrice : Mame Farma Ndiaye Cisse (ISRA)
Le Programme National de Biogaz Domestique de Sénégal est une des réponses proposées par l’état du Sénégal pour faciliter l’accès aux sources d’énergie alternative au bois-énergie. Ces objectifs s’inscrivent dans le Plan Sénégal Emergent (PSE) dont l’axe N°1 portant sur la transformation structurelle de l’économie et de la croissance, cadre avec les résultats transformationnels attendus avec la dissémination des biodigesteurs. En effet le biodigesteur, à travers ses sous-produits (le biogaz et le bio-effluent) permettent aux producteurs de développer les chaines de valeurs dont, la commercialisation de l’engrais organique, les cultures maraichères et vivrières. Ce qui s’aligne avec l’approche intégrée favorisant le développement de chaînes de valeurs et la structuration des filières, prônée dans le domaine des activités agrosylvopastorales du PSE. Le PNB-SN vise le développement de la méthanisation en incluant les aspects énergétique, agronomique et environnemental.
https://sites.google.com/site/iesolafrica/chercher/projets-1/pnb-sn
Sénégal
Partenaires :
Institut Sénégalais des Recherches Agricoles, LNRPV – ISRA, Sénégal
Centre de coopération Internationale e recherche Agronomique pour le Développement – CIRAD, France
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Organomineral intercations : nanoscale mechanisms for carbon sequestration in soils - NanoSoilC
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMR ECO&SOL, LMI IESOL
Coordonnateur : Isabelle Basile-Doeslch
2016-2020
Land uses disrup the natural functioning of soils, leading to degradation of soil resources . At the same time, forecasts estimate that agricultural production has to be increased by 185-fold to meet the food demand of 9 billion people by 2050. Agroecological pratices thus have to fulfil two main objectives simultaneously-minimize soil degradation while improving ecosystem services. Agroecological strategies for restoring soil functioning mainly stive to enhance the soil organic matter pool by increasing organic matter input fluxes. We argue that furure agroecological techniques should also be geared towards increasin the residence time of organic matter soil. This should represent a win-win strtegy since long-term C storage in soils is also an issue in terme of climate change. This has been highlighted recentely by the french Minister of agriculture when proclaiming the future launch of the « 4 per 1000 » project at COP21.
https://sites.google.com/site/iesolafrica/chercher/projets-1/nanosoilc
Sénégal
Partenaires :
UMR CEREGE INRA/CNRS/IRD, France
Centre de coopération Internationale e recherche Agronomique pour le Développement – CIRAD, France
UME ECOSYS et BEF INRA, France
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Roles of Agroforetery in sustainable intensification of small farMs and food Security for SocIetIes in West Africa - RAMSESII
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMR ECO&SOL, LMI IESOL
Coordonnateur : Josiane Seghieri (IRD)
2018-2021
En Afrique subsaharienne, l’agroforesterie est une pratique ancienne, offrant des avantages agronomiques, environnementaux, économiques et sociaux locaux pouvant contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire, nutritionnelle et économique. Pourtant cette pratique fait aujourd’hui face à des multiples menaces. La projet RAMSES II ambitionne de co-concevoir avec les agriculteurs des scénarios innovants d’intensification durable pour quatre types de parcs d’agroforestiers à bas de cultures céréalières en Afrique de l’Ouest.
https://sites.google.com/site/iesolafrica/chercher/projets-1/ramses-ii
Sénégal et Burkina Faso
Partenaires :
Centre de coopération Internationale e recherche Agronomique pour le Développement – CIRAD, France
Wageningen Univesity & Reserch – WUR, Pays Bas
Institut Sénégalais des Recherches Agricoles – ISRA CNRF, Sénégal
Institut de l’Environnement et Recherche Agricole – INERA, Burkina Faso
West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use - WASCAL, Burkina Faso
Association pour la Promotion des Arbres Fertilitaires - APAF, Sénégal
Birdlife international, Burkina Faso
Global Shea Alliance – GSA, Ghana
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RootAdapt
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMR DIADE, LMI LAPS, LMI IESOL
Coordonnateur : Laurent Laplaze (IRD)
2018-2021
Pour garantir la sécurité alimentaire il est nécessaire d'augmenter la productivité et la résilience à travers la sélection de variétés et le développement de pratiques culturales adaptées.
Le mil est la sixième céréale en terme de production mondiale mais il joue un rôle capital dans les régions arides et semi-arides où il est la nourriture de base pour plus de 90 millions de petits paysans. En Afrique de l'Ouest, la faible fertilité des sols et la sécheresse sont les facteurs les plus importants qui limitent sa production. Il est donc nécessaire de développer des variétés de mil adaptées à la croissance dans des conditions de faible apport en eau et en nutriments.
Le système racinaire des plantes est responsable de l'acquisition de l'eau et des éléments minéraux grâce 1) à l'exploration du sol qui dépend de l'architecture racinaire et 2) à la mobilisation des nutriments, en particulier les moins mobiles comme le phosphore, via des interactions physicochimiques et biologiques dans la rhizosphère. La croissance et l'exsudation racinaire représentent de nouvelles cibles potentielles pour créer de nouvelles variétés mieux adaptées aux stress abiotiques. L'objectif de ce projet est 1) de valider et identifier les gènes responsables des QTLs de croissance et d'exsudation racinaire, 2) d'évaluer l'impact de l'exsudation sur le microbiome racinaire et ses fonctions biologiques et 3) de tester l'impact de ces caractères racinaires sur la tolérance à la sécheresse et à la carence en phosphore chez le mil.
Sénégal
Partenaire :
Centre National de la Recherche Scientifique DR12 – CNRS, France
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Smart Clean Garden concept - SCGC
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMRs ECO&SOL, UMMISCO, LMI IESOL
Coordonnateur : Didier Orange
2018-2020
La plupart des pays du sud font l’objet d’une urbanisation galopante. Ces nouvelles mégapoles tropicales nécessitent des besoins en assainissement des eaux usées domestiques, en gestion des eaux pluviales et en espaces verts. Imaginons que ces espaces verts puissent épurer les eaux domestiques ?
Voilà l’objectif de Smart Clean Garden Concept. On sait que les filtres plantés et autres champs végétalisés ont la capacité d’épurer les eaux sales. Mais encore faut-il pouvoir contrôler leur efficacité en temps réel.
Smart Clean Garden fait le pari de combiner ingénierie écologique, e-capteurs et intelligence artificielle pour garantir l’épuration des eaux usées domestiques afin de développer des espaces verts dans les centres urbains à partir d’ANC.
Sénégal et Vietnam
Partenaires :
UMR ECOLAB Université de Toulouse, France
UMR L3I Université de la Rochelle, France
University of Science and Technology of Hanoi – USTH, Vietnam
Université Gaston Berger –UGB, Sénégal
EPURTECH, France
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Anatomics in pearl millet: improving yield and drought tolerance of a major dietary staple food in the Sahel – Anatomics
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMRs DIADE et LSTM, LMI LAPS
Coordonnateur : Laurent Laplaze
2019 - 2021
Identification des agents génétiques contrôlant des traits d’anatomie racinaires associés à la tolérance au stress hydrique chez le mil.
Sénégal
Partenaires
Institut Sénégalais des Recherches Agricoles – ISRA, Sénégal
Université Cheikh Anta Diop – UCAD, Sénégal
Centre d’Étude Régional de l’Amélioration à la Sècheresse – CERAAS, Sénégal
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Genetic Enhancement of Pearl Millet for Yield, Biotic and Abiotic Stress Tolerance in West Africa – Gen-Mil
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMRs DIADE et LSTM, LMI LAPS
Coordonnateur : Laurent Laplaze
2019 - 2023
Le projet consiste à développer un modèle existant (OpenSimRoot) afin de simuler la croissance racinaire du mil dans le temps et dans l'espace. Le modèle est couplé à un modèle sol et permet de simuler la capture d'eau et de nutriments. Le modèle permet de tester des hypothèses quant à la valeur de traits racinaires dans des conditions de stress hydrique ou minéral qui nécessitent d'être validées par la suite par des essais au champ.
Sénégal
Partenaires
Institut Sénégalais des Recherches Agricoles – ISRA, Sénégal
Université Cheikh Anta Diop – UCAD, Sénégal
Centre d’Étude Régional de l’Amélioration à la Sècheresse – CERAAS, Sénégal
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Effects of mycorhizal inoculation on drought tolerance of African rice – from physiological traits to QTL identification – MycoRice
Département « Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux-ECOBIO »
UMRs DIADE et LSTM, LMI LAPS
Coordonnateur : Laurent Laplaze
Le projet consiste à identifier des déterminants génétiques et des mécanismes physiologiques contrôlant les interactions symbiotiques entre le riz africain et un champignon mycorhizien à arbuscule en condition de stress hydrique. Des essais au champ au Sénégal permettront de mieux comprendre le caractère bénéfique de ces interactions et valider les régions du génome impliquées.
Sénégal
Partenaires
Institut Sénégalais des Recherches Agricoles – ISRA, Sénégal
Université Cheikh Anta Diop – UCAD, Sénégal
Centre d’Etude Régional de l’Amélioration à la Sècheresse – CERAAS, Sénégal
AfricaRice, Sénégal
Océans
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Acoustique Pélagique ultra-côtier – ACaPELA
Département OCEANS
UMR LEMAR
Coordonnateur : Anthony Acou
2019-2021
Dans le cadre de la DCSMM (Directive-Cadre Stratégie pour le Milieu Marin), l'état écologique des poissons et céphalopodes doit être évalué pour chacune des quatre sous-régions marines françaises (Manche - Mer du Nord, Mers celtiques, Golfe de Gascogne et Méditerranée occidentale). En particulier, la DCSMM prévoit de restaurer ou de maintenir le bon état écologique du milieu marin pour 2020. Dans ce cadre, le projet ACaPELA (ACoustique PELAgique) est un projet de 21 mois démarré en juillet 2019, réalisé par le MNHN (Muséum National d'Histoire Naturelle) et l'IRD via l'UMR LEMAR (UBO, CNRS, IRD, Ifremer), l'UMS (OFB -CNRS-MNHN) PatriNat et l’UMR BOREA (MNHN, CNRS, UPMC, IRD). Ce projet vise à développer une méthodologie de suivi et des indicateurs associés, pour évaluer l'état écologique des populations de poissons pélagiques et de céphalopodes des milieux côtiers (i.e. espèces pélagiques ou bentho-pélagiques fréquentant la colonne d'eau dans les zones où la bathymétrie est comprise entre 0 et 40 m). Les protocoles consisteront en une adaptation des protocoles utilisés par les campagnes de pêche PELGAS et PELMED prenant en compte les contraintes côtières, et combineront l'utilisation de deux méthodes acoustiques complémentaires : des sondeurs orientés verticalement sous le navire et un sonar multifaisceaux. La validation des cibles détectées se fera par croisement des données acoustiques (indice de réflectivité et échotraces) avec des résultats de pêche via un filet méso-pélagique, et / ou dénombrements visuels en plongée sous-marine et vidéos sous-marine inclus système innovant et ROV. Les campagnes seront menées dans le nord de la Bretagne (golfe de Saint Malo et Roscoff) et dans le sud de la Bretagne (Brest) ainsi que ne mer méditerranée. L'objectif à long terme de ce projet est d'appliquer la méthodologie développée des quatre sous-régions marines françaises et notamment de rendre compte de l'état écologique des populations situées le long de gradients environnementaux et de pressions.
En lien directe avec ce projet, l’IRD associera par le biais d’invitation les partenaires ouest africains (e.g., INRH, IMROP, ISRA/CRODT, FD, CIPA, CNSHB) afin de partager les résultats méthodologiques obtenus pour reproduire cette méthodologie sur les zones ultra-côtières du talus continentale Ouest Africain et ainsi répondre à la question fondamentale de l’importance de cette zone non échantillonnée lors des campagnes d’évaluation de stocks des petits pélagiques, qui reste en suspens depuis les premiers groupes de travail AWA (2012-2013).
Afrique de l’ouest
Partenaires :
Office Français de la Biodiversité – OFB, France
Musée National d’Histoire Naturelle – MNHN, France
Institut Sénégalais des Recherches Agricoles – ISRA/CRODT, Sénégal
Institut Nationale de recherche Halieutique – INRH, Maroc
Institut Mauritanien de Recherche Océanographique et des Pêches – IMROP, Mauritanie
Université Cheikh Anta Diop – UCAD, Sénégal
Université Assane Seck de Ziguinchor – UASZ, Sénégal
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Appui à la gestion durable des populations des Petits Pélagiques – AGD Pélagiques
Département OCEANS
UMR LEMAR
Coordinateur : Patrice Brehmer (IRD)
2018-2020
Ce projet vise à améliorer les systèmes de collecte de données et les connaissances scientifiques sur les stocks et les sites critiques des petits pélagiques dans quatre pays ouest-africains (le Sénégal, la Mauritanie, la Gambie et la Guinée Bissau). Ce projet vise également à renforcer la coopération sous régionale. L’exploitation des petits pélagiques par la pêche industrielle et artisanale est un problème économique et social majeur pour les pays d’Afrique de l’Ouest. Cette pêche offre souvent des opportunités d’emplois significatives dans le secteur artisanal, et est essentielle pour la sécurité alimentaire locale. Ces petits pélagiques sont également importants pour l’écosystème marin. Cependant, à l’heure actuelle, le manque de données fiables sur les prises de poissons empêche de mettre en place des initiatives de gestion des stocks. Notre objectif est d’améliorer la durabilité de la pêche artisanale de petits pélagiques et de renforcer la gouvernance et la transparence dans ce secteur, en :
Améliorant les systèmes de collecte de données et les connaissances scientifiques sur les stocks et les sites importants de petits pélagiques
Renforçant les capacités pour une gestion efficace des sites importants et une exploitation durable des petits pélagiques
Soutenant la mobilisation de la société civile pour une meilleure transparence, et en mettant en œuvre des réglementations sur la pêche des petits pélagiques
Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau
Partenaires :
Commission Sous Régionale des pêches – CSRP, Sénégal
Institut Mauritanien de Recherche Océanographique et des Pêches – IMROP, Mauritanie
Institut Sénégalais des Recherches Agricoles – ISRA/CRODT, Sénégal
GFD, Gambie
Centre d’investigation et d’application de la pêche – CIPA, Guinée Bissau
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Seaweed for climate change resilient blue economies, biodiversity and ecosystem services in Senegal and West Africa – ClimAlg-SN
Département OCEANS
UMR LEMAR
Coordinateur : Brigit Quark
2020-2022
Le projet CLIMALG-SN contribuera de manière substantielle à la transition des côtes du Sénégal vers le développement durable. Le projet se concentrera sur les habitats des algues marines et étudiera leur potentiel pour favoriser la croissance bleue et pour améliorer la biodiversité et les services écosystémiques au Sénégal et dans la sous-région. Le projet fournira une feuille de route aux décideurs politiques pour encourager à la fois la culture des algues et la préservation des habitats naturels des algues en tant qu'outil de gestion des pêches et de nurserie pour les poissons exploités (par exemple en tant qu'aire marine protégée, AMP). CLIMALG-SN comblera un grave déficit d'information sur les habitats d'algues, leur inventaire actuel au Sénégal, leur exploitation récente et leur influence sur la biodiversité. L'aquaculture (y compris la culture des algues) est l'une des huit priorités du Plan national Sénégal émergent 2019-2023 pour le gouvernement sénégalais. Comme l'économie maritime au Sénégal est l'une des activités de premier plan, le projet contribuera de manière significative aux perspectives de conservation de la biodiversité dans les processus de politique et de planification pour une économie bleue durable. Le projet intègre les connaissances existantes sur les projets et activités passés grâce à des entretiens et à l'identification taxonomique, introduit la génomique et la métagénomique en tant que nouvelles méthodologies, pertinentes pour l'identification des algues marines et de la biodiversité des espèces associées dans la région, et fournira une base de données. Toutes les activités contribuent au développement des capacités au Sénégal et à la connaissance de l'écosystème marin, deux éléments clés pour le développement socio-économique. Les résultats attendus de CLIMALG-SN seront diffusés auprès des différentes parties prenantes. Il s'agit notamment des institutions qui mettent l'accent sur la politique et la prise de décision, y compris l'économie maritime et la protection de l'environnement, des acteurs potentiels de la production d'algues, des petits pêcheurs, des associations de femmes, ainsi que des commissions de pêche locales et sous-régionales. Des universités, des instituts de recherche et des fondations privées, ainsi que des partenaires techniques travaillant au Sénégal, à la Convention d'Abidjan, à la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et au Partenariat régional pour la conservation des côtes et du milieu marin (PRCM), ainsi que des organisations des Nations unies, participeront aux réunions et aux ateliers. Dans l'ensemble, les activités prévues dans le cadre de CLIMALG-SN visent directement la gestion durable et la protection des écosystèmes marins et côtiers par l'accroissement des connaissances scientifiques et des capacités de recherche. CLIMALG-SN contribue directement au SDG 14 "La vie sous l'eau" et soutient fortement les autres objectifs de développement durable (SDG) en renforçant la recherche pour le développement orienté par la demande.
Sénégal avec extension en cours Mauritanie, Ganbie et Guinée Bissau
Partenaires :
Institut Sénégalais des Recherches Agricoles - ISRA/CRODT, Sénégal
GEOMAR Helmholtz Centre for Ocean Research Kiel, Allemagne
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Mesures microbiologiques et physicochimiques des eaux maritimes au Sénégal – J_eau_JDK 2022
Département OCEANS
UMRs LEMAR et MIVEGEC
Coordonnateurs : Guillaume Constantin de Magny et Patrice Brehmer
2019-2020
Dans le cadre de l’organisation des jeux olympique de la jeunesse (JOJ) en 2022 à Dakar, beaucoup d’activités sportives seront au rendez-vous dont les sports aquatiques pratiqués en eau libre comme la voile, le triathlon, le surf, ou encore l’aviron. Pour se faire, le Comité International Olympique (CIO) et le Comité National Olympique Sportif Sénégalais (CNOSS) ont mandaté l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), par le biais de deux de ses départements (Oceans « Océans, climat et ressources » et SAS « Santé et Sociétés ») et de sa représentation au Sénégal, pour réaliser des campagnes en mer de prélèvements et analyses de la qualité microbiologique des sites présélectionnés. Lors de ces campagnes, en plus de l’évaluation de la qualité microbiologique de l’eau, l’IRD s’est engagé à sa charge de réaliser, dans la mesure du possible, des mesures et analyses de la qualité physicochimique de l’eau de mer et de mettre ses résultats à disposition du CIO et du CNOSS à titre gracieux. Ce projet fait suite aux résultats obtenus dans le projet tripartite AWA « Approche écosystémique de la gestion des pêches et de l'environnement marin dans les eaux ouest-africaines » (IRD & BMBF, 2013-2017 ; https://www.ird.fr/la-mediatheque/videos-en-ligne-canal-ird/awa-approche-ecosystemique-de-la-gestion-des-peches-et-de-l-environnement-marin-dans-les-eaux-ouest-africaines) dans le cadre d’un de ses projets de démonstration intitulé Awatox [ https://www.youtube.com/watch?v=Q0-PXzpNXbs ] mené en partenariat notamment avec l’Institut Pasteur de Dakar, l’ISRA/CRODT, l’UCAD FST, Birdlife, etc., ainsi que de ces nombreuses action de communication pour la sensibilisation à la thématique de la pollution marine au Sénégal ciblant les décideurs et le grand public. Enfin, ce projet permet par ailleurs de soutenir trois thèses de doctorat de troisième cycle localement au Sénégal (au sein de l’Université de Dakar UCAD FST, et de l’Université de Bambey UADB), dont une thèse en écotoxicologue marine en cotutelle avec UBS (Université de Bretagne Sud) et le LBCM (laboratoire de biotechnologie et chimie marines).
Sénégal
Partenaires :
US IMAGO, IRD France
Institut Sénégalais des Recherches Agricoles - ISRA/CRODT, Sénégal
Institut Pasteur de Dakar – IPD, Sénégal
Comité National Olympique Sportif Sénégalais, Sénégal
Bureau d’Orientation Stratégique du Plan Sénégal Emergent, Sénégal
Université Cheikh Anta Diop – UCAD/FMPO, Sénégal
Université de Bambey – UADB, Sénégal
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Planifier dans un monde liquide avec des enjeux tropicaux – PADDLE
Département OCEANS
UMR LEMAR
Coordonnatrice : Marie Bonin
2017-2021
Les milieux marins sont soumis à des pressions croissantes comme le trafic, l’augmentation de la demande et l’évolution de l’utilisation des sols dans les zones côtières, l’exploitation des fonds marins, le dragage ou l’exploitation minière, la pêche, le tourisme, le développement des énergies renouvelables, etc. La gestion durable des océans et des mers peut contribuer à la croissance économique et à l’emploi, et permettra à la communauté internationale d’atteindre ses objectifs mondiaux, y compris la réduction de la pauvreté et de la faim, comme le précise le Programme mondial de développement durable pour 2030. Les milieux marins sont considérés comme des opportunités de croissance future non seulement en Europe, mais aussi dans les zones marines limitrophes comme l’Atlantique tropical.
En conséquence, de nouveaux cadres seront de plus en plus nécessaires pour réglementer et optimiser l’éventail des utilisations possibles des zones et des ressources marines.
La planification spatiale marine (PSM) vise à concilier les usages humains et la conservation, et offre un cadre attrayant pour combiner différentes utilisations des ressources marines au sein d’une même zone.
Il y a un besoin urgent et critique de recherche sur l’application de la PSM dans les zones tropicales. La recherche doit s’interroger sur le transfert et la diffusion des politiques publiques de l’Europe vers les pays de l’Atlantique tropical.
PADDLE réunira des chercheurs et des acteurs de renommée internationale, provenant de pays riverains de l’Atlantique tropical et de l’UE, afin de créer un réseau et une plateforme collaborative, qui construira la théorie et les méthodes pour une PSM pertinente dans les zones tropicales. Cette équipe interdisciplinaire sera un pilier de la PSM fondée sur les connaissances en fournissant des analyses critiques des outils et des méthodes utilisés et en concevant des approches novatrices pour une PSM efficace.
PADDLE vise à créer le premier consortium interdisciplinaire Nord-Sud sur la planification de l’espace marin sous les tropiques, en soulignant les opportunités et les limites de la planification de l’espace maritime tropical et en produisant des boîtes à outils pour un large éventail de porteurs d’enjeux.
https://www-iuem.univ-brest.fr/lemar/projets-scientifiques/paddle/
https://www-iuem.univ-brest.fr/paddle
Sénégal, Cap Vert, Brésil
Partenaires :
Université Cheikh Anta Diop – UCAD/FMPO, Sénégal
Institut National pour le Développement des Pêches – INDP, Cap Vert
University of the Azores - UAc, Portugal
Facultade de Ciências da universidade de Lisboa - FCUL, Portugal
Leibniz Centre for Tropical Marine Research – ZMT, Allemagne
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South and Tropical Atlantic – climate-based marine ecosystem prediction for sustainable management – TriAtlas
Département OCEANS
UMR LEMAR
Coordonnateur : Noel Kleenlyside
2019 - 2024
La gestion durable des activités humaines affectant les écosystèmes marins de l'Atlantique est essentielle pour maintenir sa santé et pour soutenir l'économie bleue des pays riverains. TRIATLAS y contribuera en fournissant des connaissances sur l'état actuel et les changements futurs des écosystèmes marins de l'Atlantique. Nous y parviendrons grâce à une approche à l'échelle du bassin qui intègre les recherches du Nord et du Sud et qui comble les lacunes critiques en matière de connaissances dans l'Atlantique tropical et l'Atlantique sud qui empêchent de comprendre l'ensemble du bassin.
33 partenaires de 13 pays.
Les lacunes dans notre compréhension des écosystèmes marins et de leurs changements futurs constituent un défi majeur pour la gestion durable des activités humaines qui les affectent. Notre connaissance de l'état des écosystèmes marins de l'Atlantique Sud et Tropical et de leur évolution future est particulièrement pauvre, surtout en comparaison avec l'Atlantique Nord.
Par ailleurs, de nombreux pays riverains du Sud et de l'Atlantique tropical dépendent fortement des écosystèmes marins pour fournir des services pertinents tels que l'alimentation, les ressources génétiques, les loisirs et la régulation du climat. Il est donc urgent de fournir des informations fiables sur leur état actuel et sur la manière dont ils pourraient évoluer au cours des prochains mois ou des prochaines décennies, qui sont les échelles de temps présentant le plus grand et le plus immédiat intérêt pour la plupart des parties prenantes et des acteurs économiques. Des recherches sont désormais nécessaires pour comprendre et modéliser les impacts du climat et de l'activité humaine sur les écosystèmes marins dans l'Atlantique Sud et Tropical, afin de pouvoir comprendre, prévoir et s'adapter aux changements des écosystèmes. Une approche systémique, conduisant à des prévisions et des informations sur les changements socio-économiques et les services écosystémiques futurs, permettra aux décideurs politiques de relever les défis socio-économiques et de contribuer au développement durable de la région.
Océans Atlantique Tropical et Atlantique Sud
Partenaires :
Universitetet i Bergen (UiB) – Bergen, Norway
Helmholtz zentrum für Ozeanforschung Kiel (GEOMAR) – Kiel, Germany
Stiftelsen Nansen Senter for miljø og fjernmåling (NERSC) – Bergen, Norway
Havforskningsinstituttet (HI) – Bergen, Norway
Johann Heinrich von Thünen-Institut, Bundesforschungsinstitut für Ländliche Räume, Wald und Fischerei (TI-SF) – Braunschweig, Germany
Leibniz-Zentrum für Marine Tropenforschung (ZMT) – Bremen, Germany,
Christian-Albrechts-Universität zu Kiel (CAU) – Kiel, Germany
Meteo-France (M-F) – Paris, France
Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée en Calcul Scientifique (CERFACS) – Toulouse, France
Institut de recherche pour le développement (IRD) – Marseille, France
The Barcelona Supercomputing Center (discover) – Centro Nacional de Supercomputación – Barcelona, Spain
Universidad Complutense de Madrid (UCM) – Madrid, Spain
University of Cape Town (UCT) – Cape Town, South Africa
Instituto Nacional de Desenvolvimento das Pescas (INDP) – San Vicente, Cabo Verde
Instituto Nacional de Investigação Pesqueira (INIP) – Luanda, Angola
Universidad de Vigo (UVIGO) – Vigo, Spain
Universidad de Las Palmas de Gran Canaria (ULPGC) – Las Palmas de Gran Canaria, Spain
Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) – Abidjan, Cote d’Ivoire
Centre de recherches océanologiques (CRO) – Abidjan, Cote d’Ivoire
Universite D’Abomey-Calavi (UAC) – Cotonou, Benin
Universidade Federal do Rio Grande (FURG) – Rio Grande, Brazil
Universidade Federal de Pernambuco (UFPE) – Recife, Brazil
Universidade Federal de Santa Catarina (UFSC) – Florianoppolis, Brazil
Universidade Federal Rural de Pernambuco (UFRPE) – Recife, Brazil
National University of Ireland Galway (NUI GALWAY) – Galway, Ireland
NORCE Norwegian Research Centre AS (NORCE) – Bergen, Norway
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) – Dakar, Senegal ;
Agencia Consejo Superior de Investigaciones Científicas (CSIC) – Madrid, Spain
École normale supérieure (ENS) – Paris, France
Universidade de Cabo Verde (UNI-CV) – Praia, Cabo Verde ;
Universidade Federal do Rio Grande do Norte (UFRN) – Natal, Brazil
Sorbonne Université (SU) – Paris, France
University of Namibia (UNAM) – Windhoek, Namibia
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Variabilité environnementale et ressources benthiques dans l’estuaire inversé du delta du Saloum - VERTIS
Département OCEANS
UMRs LEMAR, LOPS et LOCEAN
Coordinateur : Yoann Thomas
2019 - 2020
Ce projet vise à évaluer, dans un contexte de pressions climatiques et anthropiques, l’impact de la variabilité environnementale sur les performances de croissance, reproduction et recrutement des populations de bivalves exploitées par les communautés de femmes dans le delta inversé du Saloum (Sénégal). Il s’agit en particulier de décrire la variabilité spatiale et temporelle multi-échelles des facteurs biotiques et abiotiques de l’environnement, et de mettre cette variabilité en relation avec la structure démographique des populations de bivalves et leurs performances de croissance, reproduction et recrutement.
Sénégal
Partenaires :
Université Cheikh Anta Diop – UCAD/FMPO, Sénégal
L’Institut Universitaire de Pêche et d’Aquaculture - IUPA, Sénégal
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Apprendre du passé pour envisager l’avenir : approche intégrée des interactions bioclimatiques pour un coquillage exploité en Afrique de l’ouest - IROCWA
Département OCEANS
UMRs LEMAR et LOCEAN
Coordonnateur : Yoann Thomas
2020 - 2024
Dans le delta du Sine-Saloum (Sénégal), l’arche (Senilia senilis) est une espèce de coquillage clé pour les communautés de femmes qui les exploitent, qui sont elles-mêmes clés de voute du socio-écosystème du delta. Dans l’état actuel de nos connaissances, il est cependant impossible de prédire la réponse de cette espèce aux variations de ses conditions de vie, dans un contexte de changement global. Le projet IROCWA se propose de caractériser la réponse biologique de l'arche à un large éventail de conditions bioclimatiques passées et présentes, afin de fournir des connaissances et des outils permettant d’aider à prévoir les conséquences futures du changement climatique sur cette espèce clé en Afrique de l'Ouest. Ce projet développe une approche innovante, interdisciplinaire et intégrée, combinant écophysiologie expérimentale, modélisation bioénergétique, paléoécologie et paléoclimatologie, afin de : (i) délimiter la niche écologique de l'espèce (ii) décrire la variabilité des croissances individuelles au cours des derniers siècles au regard des régimes contrastés des précipitations et (iii) développer un modèle mécaniste simulant l'effet de la variabilité environnementale sur les traits d'histoire de vie individuels, facteurs clés d’une meilleure compréhension de la dynamique de ces populations.
Sénégal
Partenaires :
Université Cheikh Anta Diop – UCAD/FMPO, Sénégal
L’Institut Universitaire de Pêche et d’Aquaculture - IUPA, Sénégal
Institut Fondamental d’Afrique Noire UCAD/IFAN, Sénégal
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Interactions planctoniques, facteurs environnementaux et conséquences biologique/géochimiques dans le laboratoire côtier sud-Sénégalais – SOLAB
Département OCEANS
UMRs LOPS, LEMAR et LOCEAN
Coordonnateurs : Xavier Capet et Eric Machu
SOLAB’s general objective is to improve our ability to predict and manage coastal ocean evolutions. Its key premise is that adaptation, mitigation, restoration, and hazard prevention strategies have to be based on an in-depth integrated understanding of the present and past system states and their functioning. Specifically, the objectives of the SOLAB project are to characterize and understand the trophic functioning (from physics to fish) of the south-Senegalese upwelling system (SSUS), with particular attention to plankton, which has a central role in marine ecosystems. As such, this project aims to clarify the interactions between environmental variability and fishery resources (small pelagic fish and coastal benthic resources). The project will investigate plankton dynamics, diversity, structure and variability in the 3 adjacent SSUS eco-provinces. Specifically, we seek to: 1) understand how the plankton ecosystem responds to variability of its physical/biochemical drivers on scales from days to months in time, and from 1 to 100 km in space (finer physical processes will also be considered insofar as they contribute to trophic transfers); 2) clarify present-day impact of planktonic and abiotic environment variability at these scales on SPF and coastal shellfish; 3) take advantage of 1) & 2) to explore the possible SSUS ecosystem modifications due to global changes. On the complex subject of an ecosystem-based approach to the management of the marine environment, the SSUS offers, to our opinion, unmatched opportunities for scientific breakthroughs and social benefits.
Sénégal
Partenaires :
UMMISCO (Unité de Modélisation Mathématique et Informatique des Systèmes Complexes)
Ifremer/DYNECO (Dynamiques des écosystèmes côtiers)
LEGOS (Laboratoire d’Etudes en Géophysique et Océanographie Spatiales)
LA (Laboratoire d’Aérologie)
MARBEC (Marine Biodiversity, Exploitation and Conservation)
Santé
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Santé mentale et mesure statistique : analyse et valorisation de l’EDS-C 2019
Département Santé
UMR CEPED
Coordonnatrice : Véronique PETIT
2019 - 2021
Pour la première fois en Afrique, une enquête démographique et de santé continue (EDS-C 2019) a intégré un module de questions relatif à la santé mentale. Ces questions permettront de produire des données sociodémographiques relatives à une question de santé publique insuffisamment soutenue par les acteurs du développement comme en témoigne la faiblesse des financements et de la mobilisation institutionnelle. Bien que la santé mentale ait été intégrée aux ODD et à la santé globale en raison de son poids dans la charge morbide globale, les recherches en Afrique sont encore insuffisantes quelles que soient les disciplines. Ce projet a pour ambition en offrant des données statistiques nationales d’accroître la visibilité des personnes malades et des problèmes de prise en charge auxquels elles se heurtent dans un contexte de stigmatisation et d’offre insuffisante, d’orienter les politiques de santé et de nourrir le plaidoyer en faveur de la santé mentale. Ces données permettront aussi de valoriser les données épidémiologiques des services psychiatriques, les données de l’observatoire de population de Niakhar.
Sénégal
Partenaires :
Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie – ANSD, Sénégal
Ministère de la Santé et l’Action Sociale, Sénégal
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L’offre privée de soins en santé mentale au Sénégal. Etat des lieux, enjeux thérapeutiques et sociaux
Département Santé
UMR CEPED
Coordonnatrice : Véronique PETIT
2019 - 2021
Cette enquête a pour objectif de mettre en lumière le rôle de l’offre du secteur privé moderne dans l’accès aux soins en santé mentale dans les régions de Dakar et de Thiès. Alors que la demande en santé mentale s’accroît, des familles et des patients font le choix d’être suivi à l’extérieur des structures hospitalières ou des centres de santé mentale à un moment de leur parcours thérapeutique. Cette demande thérapeutique s’inscrit dans le contexte spécifique des régions de Dakar et de Thiès qui concentre plus de 80% de l’offre psychiatrique au Sénégal et l’essentiel de l’offre privée. L’objectif est d’analyser les circulations des patients et des soignants, les modalités de prise charge, les implications thérapeutiques de ce type de recours, la place de la psychiatrie et d’un accompagnement psychologique dans un contexte de pluralisme thérapeutique et de mutations en milieu urbain (attention accrue au bien-être, demande de soins de qualité, investissements dans la santé et l’éducation).
Sénégal
Partenaires :
Ministère de la Santé et l’Action Sociale, Sénégal
Université Cheikh Anta Diop – UCAD, Sénégal
Université Paris Descartes, France
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Mesure et analyse épidémiologique de la morbidité palustre et impact des nouvelles stratégies de lutte sur la morbidité, la mortalité et les vecteurs du paludisme au Sénégal
Département Santé
UMR VITROME
Coordonnateur : Cheikh Sokhna
Le projet s’appuie sur deux axes :
- Impact des nouvelles stratégies de lutte sur la morbidité et les vecteurs dans le nouveau contexte du paludisme au Sénégal. Projet FIRST : Impact de l’utilisation des MILDA sur la bioécologie des anophèles du genre An funestus
- Impact des nouvelles stratégies de lutte sur la mortalité à Niakhar, Mlomp et Bandafassi .
Partenaire :
Fond d’Impulsion de le Recherche Scientifique et Technique du Sénégal - FIRST
Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation - MESRI, Sénégal
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Identification des agents pathogènes responsables de fièvres au Sénégal et mise en œuvre d’interventions pour lutter contre ces pathogènes.
Département Santé
UMR VITROME
Coordonnateur : Cheikh Sokhna
2017 - 2021 (selon les axes)
Le projet s’appuie sur six axes :
- Identification des agents pathogènes responsables de fièvres au Sénégal
- Intérêt de l’hygiène corporelle dans la prévention des maladies infectieuses en milieu rural au Sénégal projet « savon »
- Traitement des malades fébriles non palustres au Sénégal avec la doxycycline en dose unique en comparaison avec l’amoxicilline (Niakhar).
- Acceptabilité des auto-prélèvements vaginaux et applications à la recherche de causes infectieuses d’avortement au Sénégal
- Analyse de la composition et de la dynamique du microbiote intestinal chez les enfants de 0-59 mois avec une malnutrition aigüe sévère avant et après renutrition et sur la composition du lait maternel au Sénégal
- Etude de la borréliose à tiques au Sénégal et en Afrique de l’ouest avec l’évaluation des prévalences et de l’incidence des microorganismes et infections zoonotiques associées à la tique Ornithodoros sonrai par l'utilisation d'outils innovants au Sénégal comme le Maldi-Tof.
Sénégal
Partenaires :
Université Cheikh Anta Diop – UCAD, Sénégal
-
Grand Magal de Touba
Département Santé
UMR VITROME
Coordonnateur : Cheikh Sokhna
2018-2020 (selon les axes)
Les grands rassemblements exposent à des risques accrus de transmission de maladies infectieuses, en particulier des infections digestives et respiratoires. Le Grand Magal de Touba au Sénégal, l’un des plus importants rassemblements religieux d’Afrique où convergent 4 à 5 millions de fidèles vers ce lieu saint situé à 190 km au nord-est de Dakar, un lieu de promiscuité infectiogène. C’est est une variante africaine du pèlerinage de la Mecque. Le Grand Magal de Touba est aussi source de risques sanitaires qu’il faut savoir détecter et prendre en charge rapidement. Parmi ces risques, les principaux sont la diffusion de maladies infectieuses transmissibles ainsi que la mondialisation des infections tropicales. Les actions de recherche proposées sont : 1) surveillance syndromiques de cohortes de pèlerins de Dielmo et Ndiop durant le Grand Magal de Touba, 2) la surveillance sanitaire et épidémiologique avec une détection des risques infectieux liés au Grand Magal de Touba et 3) études interventionnelles de mesures prophylactiques en fonction des résultats de surveillance.
Le projet s’appuie sur 4 axes :
- Ampleur et conséquences de l’infection chronique par le virus de l’hépatite B (VHB) dans un pays d’Afrique de l’Ouest à forte endémicité - AmBass avec comme objectif d’étudier l’ampleur et les conséquences de l’infection chronique par le virus de l’hépatite B (VHB) sur les conditions de vie des personnes atteintes et de leurs ménages en milieu rural dans un pays d’Afrique de l’Ouest à forte endémicité, le Sénégal.
- Vaccination néonatale contre l’hépatite B en Afrique – NéoVac avec comme objectif d’évaluer la faisabilité et l’impact de la mise en place de la vaccination contre l’hépatite B à la naissance dans les 24 premières heures de vie au Sénégal, au Burkina Faso et à Madagascar.
- Brucellose humaine dans les zones de production laitière péri-urbaine du Sénégal. L'objectif principal de ce projet de recherche est d'évaluer la morbidité et les principales voies d’exposition à / transmission de Brucella sp. dans les populations locales des zones de production laitière périurbaines des régions de Dakar, Thiès et Niakhar, au Sénégal.
- Diarrhée. L'efficacité et la tolérance d'une combinaison de tannate de gélatine (Smecta) dans le traitement de la diarrhée aiguë chez les enfants. Un essai contrôlé randomisé, en double aveugle chez 150 enfants de 3 mois à 12 ans avec une durée du traitement est de 5 jours.
Sénégal
Partenaires :
Total, France
Novanture, Espagne
MRC, UK
Université Cheikh Anta Diop – UCAD, Sénégal
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Enquête sur les conditions de vie du personnel soignant dans le milieu rural sénégalais et impact de l’offre de travail du personnel soignant sur l’organisation des soins et la prise en charge des maladies infectieuses transmissibles.
Département Santé
UMR VITROME
Coordonnateur : Cheikh Sokhna
2019 - 2021
Le projet s’inscrit dans un programme de recherche qui veut comprendre tout d’abord l’offre de soins, l’offre de travail, la mobilité des soignants et l’impact sur l’activité et la prise en charge des maladies transmissibles pour ensuite proposer une intervention visant l’amélioration des connaissances des maladies, des populations clé et des moyens de prévention et la prise en charge des maladies avec un accent mère enfant.
Sénégal
Dynamiques internes et de surface des continents
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West African Exploration Initiative - WAXI
Département DISCO
UMR
Coordonnateur : David Baratoux pour l’IRD
2019 - 2021
L’Initiative de l’exploration Ouest Africaine (WAXI-IXOA) est un programme de recherche et de formation ambitieux mené par huit instituts partenaires, qui met l’accent sur le potentiel minéral du craton ouest Africain. Cette initiative, qui a débuté en Novembre 2006, est principalement financée par l’industrie minière internationale et par AusAID, via un consortium international, AMIRA. AMIRA International est une association industrielle dédiée au soutien de la recherche collaborative industrielle des minéraux.
L’objectif global de l’Initiative de l’exploration Ouest Africaine est d’accroître le potentiel d’exploration du West African Craton à travers un programme intégré de recherche et de collecte de données, et d’augmenter la capacité des institutions locales à entreprendre ce type de travail. Les activités de renforcement des capacités de Stade 2 étaient totalement assurées par AusAID (Agence australienne pour le développement international).
Les principales motivations pour entreprendre cette initiative sont d’aider les sociétés d’exploration à concentrer leurs activités dans les zones de prospectivité maximum et d’aider les services géologiques locaux et les universités de la région dans leur rôle de fournisseurs de données et d’informations pré-concurrentielles.
Un système d’information géographique de 650 Go a été développé avec plus de 250 couches (80 exclusive au projet WAXI) pour accompagner nos activités de recherche et de formation et continue à s’augmenter avec l’exécution de nouveaux projets.
Burkina Faso, la Guinée, le Guinée Bissau, la Côte-d’Ivoire, le Liberia, le Ghana, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal, le Niger, le Sierra Leone et le Togo.
Partenaire au Sénégal
Université Cheikh Anta Diop – UCAD, Sénégal
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African Initiative for Planetary and Space Sciences - PSS
Département DISCO
UMR
Coordonnateur : David Baratoux pour l’IRD
2020
Why Focus on Planetary and Space Sciences in Africa ?
- PSS focuses on universal questions, such as the origin of life and the evolution and habitability of planets. Facts gained through science also help to fight against obscurantist tendencies.
- Lack of experts in science, technology, engineering, and mathematics subjects.
- Widespread misperception that funding fundamental science costs society a lot but has little or only long-term societal impact.
- The subjects inspire people to think of the world as a single planet, not as a collection of countries. This favors international and intra-African cultural exchanges, which may contribute to peacealongside economic and social development.
Partenaire au Sénégal
Université Cheikh Anta Diop – UCAD, Sénégal
Association sénégalaise de l’Astronomie – ASPA, Sénégal
Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’innovation – MESRI, Sénégal