Le mardi 23 mai 2023, à la Maison de la biodiversité, Nouméa. 
L’IRD et la ville de Nouméa vous invitent à un événement spécial à l’occasion de la Journée mondiale de la tortue.

Cet événement est gratuit et ouvert à tous.

© Ville de Nouméa

L’IRD présente pour la première fois au public le travail de recherche et les premières découvertes de ses scientifiques sur les tortues « Grosse tête » (Caretta Caretta).

Découvrez le court-métrage « Tant qu’il y aura des îles » et l’exposition « Mon nom est Caretta Caretta » et partez à la rencontre d’un site d’exception dans tout le Pacifique Sud : les îlots du Grand Lagon Sud, mis à rude épreuve dans le contexte actuel de changement climatique.

La présentation de l’exposition et du film seront suivis d’un échange avec Hugo Bourgogne, doctorant IRD (UMR ENTROPIE) - WWF.

© IRD

Programme de la soirée

De 18h à 19h :
  • Projection du court métrage « Tant qu’il y aura des îles »
  • Présentation de l’exposition « Mon nom est Caretta Caretta »
A partir de 19h :
  • Echanges avec les scientifiques de l’IRD et du WWF

 

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L’exposition sera visible jusqu’au vendredi 30 juin 2023 à la Maison de la Biodiversité.

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Un événement organisé dans le cadre du projet de thèse

d'Hugo Bourgogne

Le travail de thèse d’Hugo Bourgogne, porté par l’IRD et le WWF en Nouvelle-Calédonie, s’intéresse à la tortue marine Caretta Caretta. Dans le pacifique Sud, cette tortue est classée « en danger critique d’extinction » suite à la disparition de 80% des individus au cours des 60 dernières années. Dans la région, elles pondent uniquement sur la côte Est australienne et en Nouvelle-Calédonie.

 

Depuis 2016, Hugo les étudie et génère des connaissances scientifiques sur ces populations dans le but de proposer des recommandations de gestion adaptées à l’échelle du territoire. Pour cela, plusieurs axes de réflexions sont engagés notamment la construction d’un indice de fréquentation des îlots grâce au suivi des activités de ponte pendant la saison de reproduction. La connectivité entre les deux sites de pontes, Bourail et le Grand Lagon Sud, est également abordée à travers l’utilisation conjointe de la télémétrie satellitaire, d’une méthode de capture marquage recapture et de marqueurs génétiques. Hugo étudie également le sex-ratio de cette espèce, c’est-à-dire l’équilibre entre le nombre de mâles et de femelles dans la population sur les deux sites grâce au déploiement de thermomètres. En effet, c’est la température dans le nid au cours de l’incubation qui va déterminer le sexe des nouveau-nés. Cette problématique figure parmi les axes de recherches prioritaires définis à l’échelle régionale en réponse au déséquilibre causé par le réchauffement climatique.