L’IRD crée un comité scientifique interdisciplinaire et partenarial COVID-19. Composé de 8 membres, chercheurs de l’Institut et partenaires du Sud, il est piloté par la directrice du département « Sociétés et Mondialisation » et le directeur du département « Santé et Sociétés ». Sa mission : conseiller la gouvernance de l’IRD et coordonner au mieux les actions scientifiques de l’Institut face à l’urgence sanitaire actuelle.
Les chercheurs de l’IRD et leurs partenaires scientifiques sont mobilisés dans la lutte contre le COVID-19 partout dans le monde (Cf. www.ird.fr/covid19). Fidèles aux missions de l’Institut, ils fournissent, en particulier en direction de plusieurs pays du Sud touchés, un appui au diagnostic de la maladie, à la surveillance épidémiologique, aux réponses des systèmes de santé et contribuent largement aux projets scientifiques collectifs destinés à apporter des éléments de réponses à la pandémie.
Dans ce cadre, Valérie Verdier, Présidente-directrice générale de l’IRD, a confié à Philippe Charvis, Directeur délégué à la science, la mise en place d’un comité scientifique interdisciplinaire et partenarial COVID-19. Ce comité - piloté par Flore Gubert, directrice du département « Sociétés et mondialisation » et Yves Martin-Prével, directeur du département « Santé et Sociétés » de l'Institut - est constitué de quatre personnalités scientifiques de l’Institut et de quatre partenaires du Sud, impliqués dans l’étude de cette pandémie et plus généralement des risques infectieux émergents en Afrique, mais aussi en Asie et en Amérique Latine. Ce comité a vocation à conseiller la gouvernance de l’IRD sur les décisions à prendre en relation avec la pandémie et à favoriser la coordination des actions scientifiques à poursuivre et à mettre en place.
Composition du comité :
- Laëtitia Atlani-Duault, anthropologue, directrice de recherche IRD (UMR CEPED), co-animatrice du PSIP « Changements globaux et risques infectieux émergents », membre du Conseil Scientifique Covid-19 et du Comité analyse, recherche et expertise (Care).
- Eric Delaporte, professeur des universités-praticien hospitalier en maladies infectieuses au CHU de Montpellier, directeur de l’UMI TransVIHMI de l'IRD.
- Rodolphe Gozlan, écologue de la conservation, directeur de recherche IRD (UMR ISEM), spécialisé dans l’étude de l’impact des changements de biodiversité sur l’émergence de pathogènes humains.
- Fatoumata Hane, socio-anthropologue, Maître de conférence et chef du département de sociologie à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (Sénégal).
- Ousmane Koita, Professeur de biologie moléculaire/parasitologie, Directeur du Laboratoire de Biologie Moléculaire Appliquée, Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (Mali).
- Francine Ntoumi, biologiste moléculaire, enseignante à l’université Marien Ngouabi à Brazzaville en République du Congo, Directrice générale de la fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (République du Congo).
- Benjamin Roche, éco-épidémiologiste, directeur de recherche IRD (UMI UMMISCO, également associé à l'UMR MIVEGEC), spécialisé dans la modélisation mathématique et statistique de l'écologie évolutive des maladies infectieuses, co-animateur du PSIP « Changements globaux et risques infectieux émergents ».
- Abdoulaye Touré, Professeur de Santé Publique, Directeur du Centre de Recherche et de Formation en Infectiologie de Guinée et Directeur de l’Institut National de Santé Publique de Guinée.
Catalyseur de l’action de l’IRD, ce comité recense, appuie et met en relation les porteurs de projets de recherche liés à la crise du COVID-19. Il pilotera le lancement d’un projet de recherche financé par l’AFD dans le cadre du consortium REACting au Cameroun, en République démocratique du Congo, au Bénin et en Guinée. Ce projet comporte trois composantes : amélioration des capacités de diagnostic ; étude de la dynamique de l’épidémie ; prise en compte des déterminants sociaux pour une meilleure réponse à l’épidémie.
L’IRD a également engagé une réflexion collective à plus long terme, pilotée par Olivier Dangles, directeur par intérim du département Ecologie, biodiversité et fonctionnement des écosystèmes continentaux (ECOBIO), sur la réponse de l’Institut à cette crise sanitaire. Parce qu'elle mobilise différentes approches et méthodes transdisciplinaires (autant scientifiques qu'administratives), tournées vers la recherche de solutions, l'analyse de cette gestion de crise devrait être riche d'enseignements et permettre à l'Institut de mieux faire face à de futures épreuves et d'anticiper le changement.
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